American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 6.04
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2016 à 12:15 |
Spoiler
Un épisode en deux temps : une première partie qui se concentre sur le passé de la maison à travers le personnage du Dr Elias et une seconde qui se concentre essentiellement sur le passé de la colonie Roanoke à travers le personnage du médium. Encore une fois, j’ai énormément de mal avec le fait que ces deux personnages apparaissent comme enchantement car selon moi, ça révèle quand même les grandes faiblesses de cette saisons. Les scénaristes semblent incapables de faire progresser leur récit sans passer par de soudaines apparitions ou des retours injustifiés qui viennent raconter l’histoire. Cela rend le tout pas toujours crédible et cohérent, et c’est un peu embêtant. Maintenant, si on s’en tient à chacune de ces parties : la première permet donc d’en découvrir plus sur le passé de la maison et ses anciens propriétaires. A cette occasion, on découvre que la maison a appartenu à la famille Mott rencontrée lors de la saison 4 d’AHS. Une nouvelle connexion avec les saisons précédentes est amenée et j’avoue que c’est toujours un plaisir d’avoir ce genre de connexions. Après, ce n’était pas forcément la partie que j’ai trouvé la plus intéressante. D’autant plus qu’elle se termine avec la mort du Dr Elias. Désolé mon bonhomme, mais ta mission « je viens vous raconter le passé de la maison » est terminée. Bye Bye ! Non, c’est surtout la deuxième partie que j’ai trouvé intéressante, quand la série aborde de nouveau son thème principal Roanoke. Même cela passe par des subterfuges scénaristiques maladroits et pas toujours très fins, les moments où l’on découvre le passé de cette colonie sont toujours un régal. Et vous savez quoi ? Je commence même à aimer le personnage de Gaga, en espérant que ce dernier ne soit pas cantonné à des scènes de cul non plus. Dans tous les cas et même si c’est fait un peu n’importe comment, le récit progresse et au moins nous sommes sortis de l’aspect un peu trop classique des premiers épisodes. Reste à voir comment les choses vont désormais évoluer, surtout avec cette promesse d’un twist de la mort qui tue qui devrait tout chambouler. En espérant que ceci ne soit pas juste une grosse supercherie, de la poudre qui serait envoyée dans les yeux et que CE grand moment aura un véritable impact. Je continue de faire monter ma note car même si je ne suis pas totalement convaincu, ça va en s'améliorant. |
Avis défavorable | Déposé le 08 octobre 2016 à 17:45 |
Le rythme s'accélère, il était temps... J'ai presque failli le trouver potable celui-là... Mais bon, rien de transcendant non plus malgré 2 ou 3 sursauts... Pour moi l'esprit AHS a vraiment disparu, même si Kathy Bates sauve par son jeu incroyable le peu qu'il semble rester à sauver... Quand à Lady Gaga... Elle devrait retourner à la chanson... ou pas !!! On est bien parti pour que cette saison 6 soit pire que la saison 3... |
Avis favorable | Déposé le 06 octobre 2016 à 17:28 |
Les épisodes sont de plus en plus courts et tout s'enchaîne à une vitesse assez soutenue. A travers les interventions toutes plus deus-ex-machinéennes les unes que les autres du Dr. Elias ou du medium joué par Leslie Jordan, on obtient un autre flashback sur la Bouchère, sur les origines de la colonie, sur le personnage de Lady Gaga, et beaucoup de morts et de péripéties qui nous amènent au climax à venir. On sait désormais beaucoup de choses. Et surtout on sent qu'ils ne tiendront pas 10 épisodes sur ce rythme. C'est maintenant sûr : cette saison cache un énorme secret, un revirement de paradigme déjà teasé par Ryan Murphy et les acteurs. Cette sixième saison va être la saison "méta" d'American Horror Story qui commence déjà par faire "un show dans un show" avec ce concept de documentaire. D'ailleurs on peut faire un petit jeu : chaque épisode on a eu des références à la saison qui correspondait (épisode 1, Murder House, épisode 2 Asylum, etc. cet épisode 4 on apprend que la maison a été conçue par la famille Mott, cf Dandy Mott et sa mère en saison 4). Cette saison va être l'anthologie de l'anthologie et Roanoke n'est qu'un premier chapitre. C'est certes un peu laborieux d'avoir pris toute une moitié de saison pour en arriver là, et c'est un risque car du coup aucun épisode ne s'est véritablement détaché jusque là (et le suivant sera probablement aussi dans le même ton), mais cette perspective m'intrigue pas mal. Ici, même si certains élément de réponses sont assez cools, l'ensemble ne dépasse pas vraiment le stade du divertissement. On a juste une histoire de colonie de fous qui veulent que les autres quittent leurs terres, un peu de malédiction par-ci, un peu de meurtres gratuits par-là, et on obtient finalement un mélange assez sympa mais pas super imaginatif de ce que peut faire AHS. C'est un bon épisode dans l'ensemble, mais on sent qu'il manque encore quelque chose. Notamment, il a été révélé que la sorcière incarnée par Lady Gaga est la suprême originelle des sorcières... en interview seulement. J'aurais trouvé cela intéressant que la série explicite ce lien avec la saison 3, juste fondamental ?! Ça manque de motivations pour le personnage de la bouchère par exemple, et pour le personnage de Gaga ("baiser avec Matt", c'est un peu faible). Idem, on nous expliquait que la Bouchère n'avait pas Flora, que c'était Priscilla qui la protégeait, et que la Bouchère veut juste que le couple Miller s'en aille. Finalement on voit ici la Bouchère avec Flora, qui refuse le pacte car "c'est trop tard maintenant". Bon... Je suis conscient que toutes ces scènes sont censées être issues d'un reportage assez banal sur un événement paranormal, et que donc ils s'en foutent un peu du contexte et de la cohérence, mais finalement ça reste bel et bien le show qu'on est en train de regarder, qu'on le prenne au second degré ou pas. D'ailleurs, dans cet épisode les interventions des vraies personnes n'ont jamais été aussi peu nombreuses et on est à 95% plongé dans l'action. On sent donc que la saison veut faire avancer son contexte et n'a pas le temps (dans un épisode si court, une trentaine de minutes pour rappel) de vraiment exploiter les originalités de son format (comme Lee qui se levait du studio dans l'épisode précédent). Un épisode pas nul, mais pas génial non plus donc. Vivement que My Roanoke Nightmare s'achève, qu'on entre dans le vrai vif du sujet. |
Très clairement, j'ai continué la série parce que je sais qu'il y'a un putain de cliff dans l'épisode 6. Sans cela, il y'aurait fort à parier que j'aurais déjà arrêté.
Concernant l'épisode en tant que tel, s'il est pris au second degré, il n'est pas si mal. Mais au premier, c'est juste n'importe quoi : c'est gore sans raison (l'éviscération, sérieusement ?), c'est gros (qui va se protéger dans une maison hantée ?), et les acteurs sont quand même globalement tous cantonnés au même rôle (Lady Gaga en folle du cul, par exemple).
Au second degré, c'est un bon nanard, d'où mon avis neutre. Je suis très pressée de connaître ce fameux dénouement par contre. J'imagine que ça a un lien avec le fait que toutes les saisons sont reliées entre elles, mais l'avenir me le dira !