C'est toujours le même problème avec anger Management, à savoir que la série n'est pas déplaisante, mais paraît daté avec des personnages moyennement exploité. La trame est souvent la même, un intrus pénètre dans la vie de Charlie, intègre le groupe de soutien le temps d'un épisode histoire d'apporter un élément comique inattendu.

Comme système, ce n'est pas mauvais et les acteurs s'en tirent plutôt bien, même si Shawnee Smith peine encore à s'imposer réellement. L'épisode essaie quelques idées intéressantes, mais rate totalement sa scène avec Nolan et la serveuse qui ne connait pas réellement de conclusion satisfaisante.

La série ne surprendra pas, mais a le mérite d'explorer enfin la colère lors d'une scène d'introduction réussi où Charlie doit faire face à la colère d'un de ses patients en prison. Le moment où il explose la chaise de rage laisse espérer un prolongement qui ne viendra malheureusement jamais.

Trop dispersé, pas assez maîtrisé, Anger Management ne parvient pas à équilibrer la durée d'apparition des différents comédiens, transformant Michael Boatman en pigiste de luxe. Malgré tout, on passe vingt minutes pas désagréable et certaines répliques font mouches, même si les auteurs font vraiment le choix de la facilité.