Et une pépite de plus ! Passé et présent se croisent en effet dans une histoire délicieusement drôle, cruelle et mélancolique, peut-être la plus représentative pour l'instant du potentiel de la série. 

Très bon épisode. Les deux timelines se mélangent à la perfection. Je suis fan de son tandem avec la Mouche dans le présent, et un Bojack qui se rattache au peu de passé qu'il lui reste, et l'histoire tragique dans le passé. Les vannes sexistes au second degré du passé sont aussi parmi les meilleures idées, et sont des gags qui s'accordent très bien à l'épisode.

Et je suis fan de la relation Diane/Bojack qui était au coeur de la série dans ses débuts Diane est vraiment la seule qui le rend plus intéressant que lorsqu'il est tout seul, parce que bon, Todd, Mr. Peanutbutter c'est pas trop ça (Carolyn à la limite...). Donc j'espère qu'on creusera beaucoup plus en ce sens.

C'est avec cet épisode que j'ai réalisé que Bojack Horseman n'est pas une série, un dessin animé, ce n'est pas une comédie, un drame, une romance... Bojack Horseman raconte la vie, de manière exacerbée, puissante, touchante, dure, drôle... et comme tout dans la vie, au final, on se rend compte que si on ne réfléchissait pas qu'au travers de son propre prisme, on réfléchirait surement bien différemment. Bref. Je t'aime, j'aime Bojack, J'aime les chevaux, et vive Red Dead Redemption 2.

(et c'est par flemme que je ne l'avais pas noté ni commenté ! c'est désormais chose faite)

J'ai rarement eu la nausée avec cette série, et pourtant, c'est chose faite avec cet épisode. Le moment où l'on découvre la grand mère de BoJack après l'opération m'a crevé le cœur. On comprend que sa mère n'est pas que le monstre insensible qu'on nous montre depuis plus de 3 saisons, mais qu'elle a aussi des casseroles à peine vivables.

Les deux timelines s'intègrent parfaitement, et viennent ajouter du dramatique à la situation.

J'imagine que cette parenthèse est terminée, et que BoJack va exactement redevenir celui qu'il était avant tout ça.

PS : la chanson "The horse with no name", on l'a combien de temps dans la tête après le visionnage de l'épisode ?

J'ai adoré. Parce que oui, effectivement, c'est cet épisode qui marque le "vrai" retour de BoJack Horseman. On est sorti de "Stars", on revient avec "A Horse with no Name". C'est parfait, jamais trop on the nose.

Et puis je sens que le thème de la famille va être terrible cette saison, et j'ai hâte. Beatrice nous avait étéprésentée comme la mère acariâtre de BoJack, et là on plonge dans son histoire. La chanson au piano est magnifique, et la fin est absolument terrible, avec la grand-mère de BoJack. Il semble y a avoir des abus dans cette famille, et BoJack semble malheureusement suivre la lignée de ses ancêtres...

Ce début de saison se permet d'expérimenter un peu sa formule et après un épisode Bojack-free, en voilà un 100% Horseman.

J'ai eu un peu de mal au début à comprendre où il voulait nous emmener, puis j'ai vraiment apprécié le télescopage des deux récits, De plus, on découvre une nouvelle racine du Mal qui ronge le cheval.

Au final, un épisode émouvant et poétique.

Mais regrouper tout le monde sera une bonne chose aussi, car cela apporte une dynamique qui sied bien à la série.

Un épisode doucement mélancolique où ils parviennet à mélanger deux time-line qui se renforcent au fur et à mesure de l'épisode.

La chanson citée par Gizmo est superbe, mais le plus triste, c'est qu'au final, Bojack débarassé de ses traumas passé va... Redevenir Bojack, auto-destructeur.

I've been through the desert on a horse with no name

It felt good to be out of the rain

In the desert you can remember your name

'Cause there ain't no one for to give you no pain

La, la, la la la la

Très beau "réel" season premiere, heureux de constater que les scénaristes ne jouent pas la carte de la facilité avec BoJack et continuent de creuser plus en profondeur le personnage. Les bases sont solides.