Moins intense émotionnellement, l'épisode n'en reste pas moins intéressant avec la métaphore du sabotage, les problèmes de Je qui finissent irrémédiablement par ressortir et le moment touchant sur l'amitié (+ le repas de famille). J'aime assez la façon dont on présente le personnage par ses mécanismes de défense d'auto-sabotage (empêchant la victimisation) tout en reconnaissant complètement les raisons derrière ça. Ça ajoute de la profondeur et surtout de la justesse.

Ah les slows, que je détestais cela quand j'étais ado, cet épisode représente bien ce que je ressentais lorsqu'ils arrivaient et qu'il fallait combattre cette diablesse de timidité et aborder une fille. Heureusement aujourd'hui, avec le GHB, la drague en boite de nuit est plus simple.

Sinon un épisode qui commence par une belle apologie de l'amitié, mais qui voit le narrateur incapable de faire durer son bonheur sur du long terme, car n'ayant pas encore vaincu tous ses démons. Un peu frustrant, y compris pour nous spectateur de le voir tourner toujours ainsi en round. Mais cela devrait s'arranger dans les deux derniers épisodes. 

(PS : le personnage du Serveur Parisien = un régal)

Je partage tout à fait l'avis de Koss. On sait que Je va saboter sa relation mais on ne sait pas encore comment. Le mécanisme mis en place pour cela est super efficace.

Et puis le repas de famille :

Vive Marla. C'était clairement le personnage le plus attachant dans la saison 1 et c'était aussi celle qui avait raison : "T'es qu'un con !" Je pense même qu'une saison 3 sur elle ne serait pas de trop. C'est elle aussi qui a raison encore une fois.

Encore un épisode réussi. Toute la mécanique du sabotage est hyper intéressante à observer, surtout que le personnage d'Ana Apter est ultra attachant. Elle joue d'ailleurs le même personnage que dans "Cher Journal" (la série oubliée du Bref-verse). Bon léger petit problème car Laura Felpin y jouait un personnage qui ne s'appelait pas Billy.