Pour le final de la série, les scénaristes ont décidé qu'ils allaient faire un truc qu'ils n'avaient jamais fait et qui ne correspond pas du tout au ton de la série. Faire mourir Sabrina. Pour de vrai. Pourtant, et c'est ce qui fait son charme, c'est que Sabrina s'en sort toujours. Ce sont ses aventures, son quotidien, son caractère borné qui la mettent certes dans des situations invraisemblables mais on s'en fiche parce qu'elle en sort vivante. C'est le but. Ça ne sert à rien de vouloir nous servir une soupe au sacrifique de l'héroïne pour le dernier épisode !

Ce qui m'a achevée, cela dit, c'est la dernière scène dans ce paradis où on voit Nick qui s'est littéralement suicidé parce qu'il ne pouvait pas vivre sans elle. Et ça finit comme ça... Lourd. Très lourd. Sans parler de l'émotion (quitte à faire ça, autant essayer de faire les choses bien non ?) rushée en trois minutes avec un enterrement patchak et aucun follow up sur les personnages après sa mort. 

Miss Wardwell qui se veut narratrice de l'histoire en racontant l'épisode, ça ne sert strictement à rien. Le procédé est nul (pire que le Néant, c'est dire). L'intrigue de Lilith est bâclée. On ne dit pas au revoir aux amis de Sabrina, à Ambrose. Waouh, abyssal.