Allez, je reprends dans le vraie ordre cette série, tant la saison 12 m'a plu. 

Donc je retrouve un Larry David un peu plus jeune (normal : 23 ans séparent cette saison à celle de 2024), avec la voix un peu moins éraillée et il faut s'y habituer, d'autant que la mise en scène, caméra à l'épaule, donne un côté amateur à l'ensemble. Entre parenthèse, c'est vraiment Richard Lewis qui a pris le plus cher durant ces années, car dans cet épisode, il ressemble encore à un humain et pas encore à la momie de la saison 12. Pour revenir à Larry, c'est un plaisir de retrouver ce personnage égoïste, de mauvais esprit et hyper-susceptible (lorsqu'on traite George Costanza, le personnage qu'il a crée et qui s'inspire énormément de lui, de looser et de dindon de la farce).

Sinon, un épisode vraiment sympa, avec Larry qui fait dans le méta en clamant ne plus vouloir faire de sitcom pour la télé (lol) et se prend l'envie de devenir vendeur de voiture, au grand dam de Cheryl. 

Mais surtout, c'est un grand plaisir de trouver Jason Alexander jouant son propre rôle (?), celui d'un acteur prisonnier d'un personnage qu'il a incarné et dont il n'arrive pas à se débarrasser.