Pour une fois que Larry était sympa avec une gosse, on ne lui reprendra plus.

En plus d'être fluide, cet épisode est intéressant car il s’amuse de ses propres limites. En effet, on le sait (enfin moi qui regarde, je le sais), la série aime par un mélange entre quiproquos, malchance et gaffes de Larry faire passer ce personnage pour encore plus horrible qu'il n'est et ces 25 minutes tournent autour du tabou ultime : celui de la pédophilie. Va-t-on oser faire passer Larry pour un pédophile ? L'épisode tourne autour de l'idée, assez subtilement (la poupée, les toilettes qui ferment mal) mais sans y plonger totalement. Et alors que je me disais que CYE, même si elle a déjà démontré qu'elle n'a pas froid aux yeux, n'aurait pas l’audace de franchir cette ligne rouge, la toute dernière scène avec la bouteille d'eau dans le pantalon se jette les deux pieds dedans avec jubilation, comme un sale gosse qui plongerait dans une flaque d'eau les deux pieds joints pour éclabousser tout le monde. 

C'était risqué, cela aurait pu être totalement malaisant, mais c'est au contraire la preuve d'une grande force d'écriture (pourtant l'écriture est l'un des points faibles du sitcom) et d'équilibrisme.