La mort fait vendre. Ce n’est pas Jean Louis Murat qui dira le contraire, lui qui nous a quitté hier, la veille de la sortie de son best-of. Quel coup marketing, chapeau l’artiste ! (Je trolle, en fait, son décès m’a vraiment attristé). Donc mourir pour un artiste est toujours synonyme d’une renommée soudaine et d’une reconnaissance artistique, non obtenue vivant. Et c’est ce dont parle cet épisode de Dave. Au début, ça fonctionne, l’épisode égratigne gentiment cet état de fait et surtout, cela ouvre une belle porte pour Lil’Dicky (et donc pour la série), à savoir un final plus mature et (enfin) une saison 3 qui prend des risques et bouscule ses habitudes.

Mais voilà, l’intermède avec Anne Frank vient tout plomber. Déjà, je n’ai pas trouvé cela drôle, non, mais en plus, on peut juger que c’est d’une indécence totale, que vouloir tenter de faire rire avec une fille qui a vécu un destin si tragique est une blague potache de très mauvais goût. Une fois, la scène (interminable) finie, malheureusement, il faut revoir nos attentes à la baisse, Dave ne changera et se raccrochera toujours à son immaturité.

Et c’est assez triste.