SARAH JANE: The universe has to move forward. Pain and loss, they define us as much as happiness or love. Whether it's a world, or a relationship, everything has its time. And everything ends.

Ma Sarah Jane...

Episode fantastique que je ne cesse d'apprécier à chaque fois.

Il s'agit du seul épisode de l'histoire de la série (encore à ce jour !) à traiter de la vie de compagnons après que le Docteur les ai laissés derrière. Rien que cela le rend unique.

David Tennant est tellement juste quand il parle de cela qu'on réalise... qu'il est le Docteur. On l'a vu savoir en imposer dans The Christmas Invasion, on l'a vu savoir jouer la comédie et délirer comme il faut dans les deux épisodes qui suivaient, mais ici on a vraiment pour la première fois la sensation qu'il s'agit du même homme, celui avec 900 ans d'histoire et un passé derrière lui. Son speech lorsqu'il explique à Rose pourquoi il ne peut pas revenir en arrière et se doit d'avancer est devenu légendaire, et à raison :

DOCTOR: I don't age. I regenerate. But humans decay. You wither and you die. You can spend the rest of your life with me, but I can't spend the rest of mine with you.

D'autre part, l'ancienne compagne employée à tout ce message est en plus Sarah Jane Smith.

Il faut savoir que c'est probablement ma compagne favorite de l'histoire à l'époque et toujours ma compagne classique préférée à ce jour. Elle est un vrai emblème qui a marqué la série, une génération, est associée à l'âge d'or de la vieille série, et est le choix idéal pour faire le pont avec les classiques. C'est absolument ahurissant de se dire qu'il y a 15 épisodes, le show était un semi-reboot, et qu'il ose maintenant faire un retour vers le passé aussi énorme.

Plus que du fanservice, cet épisode adresse aussi le départ en lui-même très amer pour la compagne à l'époque où le Quatrième Docteur avait du l'abandonné pour aller rejoindre sa planète. L'épisode est un roller coster émotionnel pour moi, du moment où Sarah Jane rencontre le Docteur sans savoir que c'est lui, puis la fantastique scène où elle découvre le TARDIS (musique incroyablement timée sur ce passage), le dialogue au restaurant, et bien sûr la scène finale... Pour un nostalgique comme moi, l'épisode ne peux que nous rendre sensible à son histoire.

Quand en plus je pense qu'Elizabeth Sladen est décédée en 2011, si jeune, je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux quand je repense à cet épisode. Pour la plupart des gens, d'autres épisodes sont un crève-cœur dans la saison. On va pas se mentir je chiale aussi. Mais je pense que School Reunion les dépasse tous... c'est en tout cas un cocktail d'émotions tellement puissant et bien plus que du simple "tragique/triste" : on est à la fois heureux pour Sarah Jane, triste que les non-dits perdurent mais satisfaient de voir que sa vie continue. C'est un tout.

SARAH JANE: Some things are worth getting your heart broken for.

Le retour de K9, l'acceptation de Mickey comme compagnon et toute l'intrigue à l'école ne sont que des bonus. L'épisode divertit par ce mystère à l'école qui est clairement l'aspect attrayant pour les enfants, et je me souviens que j'avais adoré en particulier les scènes de nuit quand j'avais vu cet épisode pour la première fois et que j'étais encore à l'école. On aurait dit que mes fantasmes de gosse qui imaginaient que des créatures étaient dans mon primaire, prennent vie dans Doctor Who. C'est juste trop cool ! Et cela rend l'épisode d'autant plus personnel pour moi.

Les frites, l'huile, les chauve-souris, tout ça est somme toute classique, mais l'épisode offre même une certaine profondeur dans ses ennemis, lors du face-à-face entre le Docteur et le chef, sublimement joué par Anthony Heads. Il s'agit du premier épisode de Toby Withouse, un scénariste qui deviendra régulier et qui nous offrira de très bons épisodes par la suite. Le fait de rendre des ennemis intéressants dans leur lien avec le Docteur à travers un face-à-face préparant le troisième acte, cela a toujours été l'une de ses marques de fabrique, et c'est un procédé gagnant. Premier bémol que je relèverai : les ennemis sont sans doute les plus moches de l'histoire, c'est indéniable...

Aussi, il est indéniable que par moment dans cet épisode Rose tape un peu sur les nerfs, surtout dans son attitude générale dès qu'elle rencontre Sarah. On sait qu'elle est très jalouse, cela s'était déjà vu dans The Parting of the Ways avec Lynda, mais en principe elle devrait plus conserver ça pour elle ou en parler ensuite avec le Docteur, plutôt que d'être ouvertement méchante. Sa réaction lorsque Mickey vient dans le TARDIS m'a aussi un peu énervé. Elle voulait qu'il vienne à l'époque de la saison 1. Qu'est-ce qui a changé ? Son Docteur s'est régénéré en beau gosse ? Rose est humaine, loin d'être extraordinaire, et possède des défauts mais ils ont un peu forcé les traits sur certains points. Malgré tout, j'apprécie beaucoup l'évolution de sa relation avec Sarah Jane tout au long de l'épisode, et toutes leurs interactions sont en fait assez assez magiques : les vannes mutuelles sont très drôles au début, leur concours d'achievements rappelle que la série est assez dingue, et leurs échanges finaux sur la vie avec le Docteur très matures. Je pense que les rendre mutuellement jalouses au début était un move voulu et assez malin, un peu injustement critiqué pour le côté "nunuche fangirl" qu'on peut prêter aux deux personnages si on ne connaît pas bien l'histoire de la série, et à quel point Sarah Jane était novatrice dans son indépendance.

Dernier léger reproche que je fais à l'épisode, malgré le pitch assez cool de l'école et quelques bonnes idées dans l'histoire, la résolution est assez rapide. La fin où le garçon impopulaire explose l'école et devient un héros pour les autres, est un message avec lequel j'ai du mal. Cela peut symboliser le renversement des puissants - cool - mais aussi juste le côté "l'école c'est de la merde", moins cool.

Cela reste minime dans l'histoire, fort heureusement. Après tout je ne peux juste pas m'empêcher d’idolâtrer le retour de Sarah Jane qui a été maîtrisé à la perfection, qu'on a efficacement exploré pour le perso en lui-même mais aussi étendu à tous les autres compagnons du show (dans le sens où on peut projeter l'histoire de Sarah sur tous les compagnons, y compris Rose maintenant, ce qui rend l'épisode accessible à tous même les nouveaux fans). Et puis, c'est en plus efficacement relié à l'histoire du jour par cette école mystérieuse et le plan machiavélique du méchant visant à pervertir le passé au lieu d'aller de l'avant.

Bref, cet épisode est très classique dans la forme, mais pour l'impact émotionnel extrêmement subjectif, et sa thématique unique qu'il traite à la perfection, je ne peux m'empêcher de l'adorer. Je regarde la série pour être transporté et très peu d'épisodes me saisissent aux tripes comme celui-ci.

DOCTOR: Goodbye, my Sarah Jane.

100 pour 100 nostalgie! Des ennemis très bofs, une intrigue un peu naze... Mais Sarah Jane! Jusqu'à présent, le Doctor a su faire face à son passé avec énormément de classe et d'émotion. Les Daleks sont utilisés à contre emploi, et , ici, il prend l'occasion de revenir sur le débat de l'une des meilleur compagnone du docteur... Et on se met à rêver de Rise dans 30 ans..

Bof l'épisode. Il est un peu trop banal. L'histoire n'est pas très interessante et Sarah ne sert pas à grand chose même si elle est sympathique.

Pourquoi ai-je mis favorable alors ? J'ai hésité mais comme j'ai adoré le chien de compagnie je mets l'avis en favorable.

Cependant je regrette qu'il ne soit pas partis avec le docteur mais bon au moins il n'est pas mort.

Aaaah Sarah Jane Smith. L'épisode lui rend totalement hommage à elle qui fut la plus populaire des compagnons du Docteur. Du coup, l'épisode dégage une espèce de nostalgie très agréable et apaisante.

En outre, la remarque de Jane sur la multiplication des Smith dans la série est très drôle.