Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours GB 45 minutes
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4, Disney+ 2005
13.19

3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Avis sur l'épisode 2.06

Avatar Manew Manew
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 12 janvier 2024 à 14:03

Un double épisode agréable mais en demi-teinte. Les CyberMens n'imposent pas vraiment par leur charisme et leur puissance. On est face à des boîtes de conserve mobiles sans pouvoir, par contre ce Londres dystopique est assez intéressant et permet d'offrir à Ricky un ending HYPER satisfaisant.

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Avatar Tempo Tempo
Membre
Avis favorable Déposé le 26 juin 2020 à 00:02

La première saison a vu le retour des Daleks au travers d'un épisode l'humanisant, et ce retour était absolument incroyable. Cette deuxième saison verra le retour d'un autre ennemi du Docteur : les Cybermens.

Si les Daleks sont une métaphore du racisme, les Cybermens sont une métaphore de l'eugénisme et du capitalisme : il s'agit de la version la plus évoluée de l'espèce humaine, celle destinée à vivre. Et cette évolution a un prix : les émotions. Des émotions qui, selon la morale des Cybermens, sont au centre-même de l'imperfection des humains. Et cette morale doit être respectée à tout prix selon les Cybermens, tout être humain doit être amélioré et devenir un Cyberman. Mais la clé pour comprendre un Cyberman et le différencier d'un Dalek, c'est ce qui est à l'intérieur de la ferraille : si dans un Dalek on retrouve un alien mutant, un Cyberman n'est rien de plus qu'un être humain dans une armure à qui on a retiré les émotions. 

Et Rise of the Cybermen/Age of Steel en a compris parfaitement l'essance : en proposant une aventure qui se passe dans un univers parallèle dystopique où une société souhaite évoluer l'humanité en "humanité 2.0" avec un parallèle un peu vieillie à la Black Mirror où tous les humains dépendent d'une technologie qui finit par les opprimer et remplacer l'humanité, l'épisode assure de créer un contexte suffisamment intéressant pour permettre aux Cybermens d'être un antagoniste crédible. Et c'est un excellent moyen de repartir sur de bonnes bases : les Cybermens se hurtaient à un gros problème de déshumanisation dans les Classics, passé le premier épisode "The Tenth Planet" où il était clair que les Cybermens sont des humains évolués et pas juste des robots tueurs, chaque épisode détruisait peu à peu cette impression et Rise of The Cybermen/Age of Steel, à l'instar de "Dalek" qui ramena la tension horrifique des Daleks dans la série, redonne cette part d'humanité aux Cybermens. Cette part d'humanité donnera lieu à des situations vraiment effroyables, comme Jackie Tyler transformé en Cyberman ou alors la scène où le Docteur et Mrs. Moore rencontrent un Cyberman qui devait se marier dans les jours prochains. Cette part d'humanité est très importante pour rendre les Cybermens crédibles, car elle permet de nous faire rester dans l'uncanny valley (qui aurait été mieux gérée avec le design des Cybermens mondasiens mais bon celui-là est plutôt cool aussi par rapport aux anciens non-mondasiens), et l'uncanny valley c'est ce qui nous permet de faire la différence entre humain et machine. Les Cybermens ne sont ni humains, ni machine, mais une amalgamation des deux et c'est cette idée sur lequel cet épisode se base.

Mais les Cybermens ne sont pas le seul intérêt de l'épisode, puisqu'il s'agit d'un épisode se basant dans une dimension parallèle. Une dimension parallèle où Pete Tyler est encore en vie et où Rose n'existe pas, menant à des situations assez touchantes où Rose essaye d'expliquer à Pete qu'elle est sa fille d'une autre dimension malgré les interdictions du Docteur, et les parallèles avec Father's Day sont vraiment émouvants : là où dans Father's Day, Pete Tyler n'était qu'un humain ordinaire, ici et presque 20 ans plus tard, Pete Tyler est un homme courageux qui s'est infiltré dans Cybus Industries. Et c'est une évolution du personnage qui est crédible, car à la fin de Father's Day on le voit se sacrifier pour l'humanité en faisant preuve de courage. 

Mais deux autres qualités viennent rendre cet épisode encore plus génial que ce qu'il peut être de base : la première est la performance de David Tennant. Il s'agit du premier épisode sur lequel je l'ai senti vraiment investi, avec un discours sur les Cybermens et les émotions qui n'est pas sans rappeler le discours du 1er Docteur dans The Tenth Planet, mais qui surtout démontre son talent d'acteur, où on ressent à la fois sa colère et sa pitié envers les Cybermens, et qui finit par un discours qui n'a en apparence aucun sens, mais qui est en réalité un message secret pour guider Mickey. Et toute cette séquence arrive à définir le personnage du 10ème Docteur : jovial et manipulateur, mais aussi très émotif, et cette émotivité est un point central dans le 10ème Docteur de David Tennant, et il aura l'occasion de le prouver dans d'autres épisodes futurs. Ce est vraiment symbolique dans un épisode traitant de l'importance des émotions dans la société humaine.

La deuxième qualité qui vient renforcer cet épisode, c'est Mickey Smith. Dans cette dimension parallèle il fait la connaissance de Ricky, qui est son lui d'une dimension parallèle. Outre le fait qu'il s'agit d'une suite à un running gag de la première saison, Ricky est un Mickey Smith mais en courageux, valeureux, l'inverse de ce qu'est censé être Mickey Smith. Et lorsque Ricky meurt sous les yeux de Mickey, ce dernier décide de devenir quelqu'un à son tour. Il prend les initiatives, il cesse d'être peureux, et surtout il met fin à sa dépendance à Rose : il comprend qu'il n'a plus sa place auprès d'elle, qui préfère définitivement rester avec le Docteur, et décide de rester pour la fin de ses jours dans cette dimension parallèle afin de l'épurer des Cybermens. "Mickey l'idiot" devient un héros dans ce monde, et c'est génial de voir qu'après avoir été maltraité par Rose et aussi un peu par le Docteur (même si la séquence où il oublie que Mickey appuyait sur un bouton pendant 30 minutes est hilarante, c'est assez dommage de ne pas les voir plus proche que ça), Mickey a le droit à son propre développement.

Pour conclure, Rise of the Cybermen/Age of Steel est un des meilleurs épisodes de la saison 2 et de Cybermen en général (il faudra attendre 8 saisons afin de trouver un vrai concurrent à cet épisode sur ce niveau), c'est un épisode mêlant tension et action dans des décors parfois assez sympathiques, comme par exemple le dirigeable, et qui a énormément de qualité à en retenir. C'est un épisode que je considère comme étant l'égal de Dalek (en un peu moins bien quand même) dans la saison 2, et qui est clairement l'épisode marquant la transition entre une ère Tennant divertissante mais un peu moyenne en substance à une ère Tennant engagée et qui essaye de raconter des histoires intéressantes.


Avatar RasAlGhul RasAlGhul
Membre
Avis neutre Déposé le 05 décembre 2018 à 17:02

C'est la meilleure représentation de techno alternative que j'ai jamais vue.

Je l'avais vu à dix milliards de kilomètres le fait que Mickey allait jouer à qui veut prendre sa place. Au moins, il part sur une belle note, malgré des facilités scénaristiques qui sont désormais plus de l'ordre de la private joke qu'autre chose. franchement, on critique la résolution des cliffhangers des séries de super-héros de la CW, mais elles n'ont rien à envier à DW.

L'épisode est mou du genou et ne m'a pas vraiment passionné. Qui plus est, le mal que je commence à avoir avec Rose continue de persister, parce que les scénaristes n'arrivent pas à raconter une histoire différente pour le personnage.


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 02 novembre 2018 à 19:35
Spoiler

C’est juste de l’action un peu débile, avec un Lumick toujours raté et des personnages secondaires ennuyeux, mais il y a au moins Sally qui apporte une vraie profondeur aux Cybermen.


Avatar ClaraOswald ClaraOswald
Membre
Avis neutre Déposé le 22 octobre 2014 à 12:34

Un scénario plutôt bon mais une réalisation, des acteurs et une musique ignoble.

C'est dommage, le point principal d'un épisode reste le scénario mais quand TOUT le reste est mauvais, l'épisode devient seulement passable.


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 20 octobre 2014 à 20:07

Traditionnellement le second épisode d'un double est moins bon dans Doctor Who.

Nouvelle confirmation ici.

Mais au final, cela sort rapidement de la partie de cache cache londonienne,on ne s'ennuie pas et la fin est touchante.

Donc ça va.

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Avatar Aalex78 Aalex78
Membre
Avis favorable Déposé le 12 janvier 2014 à 20:26

Plus d'humour, comme la référence à James Bond (Madame "M" Moore) qui m'a plu, beaucoup de moyens techniques, très bien filmé. Beau message d'espoir sur le libre arbitre humain.


Avis favorable Déposé le 17 décembre 2013 à 19:16

Bizarrement, même s'il se passe plus de trucs que dans l'épisode précédent, je l'ai trouvé moins intéressant. Sûrement car il n'y a plus la découverte de cet univers parallèle... L'épisode était très rythmé (comme toujours) mais bon, c'était au final très kitsch, très classique, les ficelles scénaristiques était de vraies cordes...

Comme tout le monde, je suis content du départ de Mickey, même s'il était pas mal dans ce double épisode...

Bref, j'adore les Daleks mais je n'aime pas les Cybermen...

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 17 novembre 2013 à 23:45
Spoiler

Bien plus dynamique que la première partie, l'épisode avait quelques bons moments et un scénario général plus divertissant. Je suis assez friand de tout le world-building. L'épisode ne convaint pas totalement sur la fin, c'est parfois niais, mais les thématiques sont intéressantes, à défaut d'être toujours justement exploitées.

Le contexte d'univers parallèle offre une certaine liberté, j'ai donc bien aimé l'ampleur mondiale de la menace Cybermen, entres autres, et le fait qu'ils n'aient pas hésité à tuer l'autre Jackie par exemple. La réalisation était assez soignée, avec beaucoup de plans inquiétants sur des Cybermen en train de se réveiller, ce qui compense pour le scénario parfois médiocre.

Car en effet, les facilités scénaristiques sont assez présentes. La résolution du cliff est décevante. La résolution tout court de l'épisode était aussi décevante, je n'aime pas quand le Docteur en fait des tonnes et que ses ennemis le regardent droit dans les yeux sans rien faire. C'est très "faceplamatoire". Malheureusement c'est une des marques de fabrique du Dixième Docteur, c'est même présent dans The Girl in the Fireplace (sauf que c'était mieux fait et fait de manière humoristique, pas au cœur de la résolution de l'épisode). Le fait que nos protagonistes ne soient quasiment jamais attaqués mais toujours emmenés au leader, c'est un cliché très lourd. Et Mickey qui a appris à conduire un dirigeable dans son jeu vidéo... C'est supposé être un moment fun mais au milieu d'un amas de "too much", cela tombe à plat.

Quant au départ de Mickey justement, le problème est qu'on n'a jamais réussi à s'attacher à ce personnage. Il a toujours été la troisième roue du carrosse et son histoire d'amour avec Rose n'avait finalement ni queue ni tête. Le fait de tuer son clone est bien pratique. Je n'ai jamais vraiment adhérer à Noël Clarke, en plus de ça. Cela dit, le départ mi-saison d'un pseudo-compagnon trop ordinaire pour la série, qui réalise qu'il peut faire un nouveau départ et un petit bout de chemin d'héroïsme dans une terre parallèle, est une idée très réussie.

DOCTOR: The most ordinary person could change the world.

En plus, l'ambiance générale est accrocheuse et j'adore la scène de la mort du Cyberman qui n'avait plus son inhibiteur d'émotions. Cela montre l'horreur de tout le processus de manière efficace. Cela réintroduit bien le concept clé des Cybermen présents dans les meilleurs épisodes de l'ère classique, avec un axe sur l'horreur de la conversion humaine assez bien représenté. La nouvelle série fera mieux sur ce point, mais les bases sont posées ici, avec une prise de conscience en guise de résolution qui est, pour le coup, assez ingénieuse.

Finalement c'est un épisode assez mémorable, malgré ses longueurs et à son envergure de two-parter. Le père de Rose, le départ de Mickey, le retour des Cybermen, il y a pas mal d'éléments assemblés qui sont sympathiques. Les quelques dilemmes moraux avec les Cybermen sont intéressants, même si le "méchant" principal manque un peu de substance.

A défaut de réussir aussi bien que ne le faisait par exemple Dalek en saison 1 (qui faisait apparaître d'ailleurs un casque de Cybermen), The Age of Steel a le mérite de faire quelques bonnes choses avec la réintroduction de ces ennelis légendaires. C'est juste dommage qu'il soit aussi peu poussé car il aurait pu être vraiment meilleur, bien qu'il reste tout à fait honorable.


Avatar MarieJeanne MarieJeanne
Membre
Avis favorable Déposé le 29 mars 2013 à 14:05

J'aime bien les robots les réactions concernant le départ de Mikey m'ont fait rire moi ça me fait ni chaud ni froid. Sinon j'ai bien aimé l'épisode, j'avais décrocher au début de la saison 2 mais cet épisode m'a remise dans le bain.


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Adieu, Rose