DOCTOR: Sometimes I think a Time Lord lives too long.

Clap de fin pour David Tennant, l'ère du Dixième Docteur, l'ère de Russell T. Davies au sens large. Une vraie page se tourne dans cette deuxième partie excellente et très émouvante.

Les quelques éléments grotesques de la première partie semblent presque absents. Il y a quelques légers éléments que je qualifierais d'en-dessous des attentes.

Le Maître fait finalement un peu office de figuration. En revanche, l'explication sur ses tambours est assez macabre. Revenir sur sa folie en faisant le lien avec la Guerre du Temps est un move très malin qui permet de boucler l'intrigue du personnage, dans un revirement final presque en faveur du Docteur assez magnifique.

Le retour des Time Lords n'est peut-être pas la grandeur incarnée, puisqu'il est rapide et que l'on revient en situation initiale à la fin de l'épisode. Mais il faut replacer l'épisode dans un contexte où il est pertinent de revenir une ultime fois pour David Tennant sur la période de la Guerre du Temps. Ce qui a forgé le personnage du Docteur de Nine et Ten est sans aucun doute cet événement massif, à la source de toute la solitude et le malêtre du Docteur. Le retour n'aboutit pas à des réponses totales, ou à un bouleversement intégral du lore de la série. Mais il s'inscrit dans un contexte de passage de bâton pour un autre showrunner/Docteur, et l'on peut comprendre que démarrer une nouvelle ère avec le retour de Gallifrey n'est peut-être pas la meilleure chose à faire pour offrir un départ frais.

Le fait que les Seigneurs du Temps soient au final des antagonistes est une idée totalement cool, complètement inspirée des classiques, mais poussée à un stade inattendu. Et cela en dit long pour toutes les fois où le Docteur a choisi de se les remémorer comme bons. Je suis assez fan de cette cohérence inattendue mise au service d'un retour épique.

S'il y a toujours des choses assez anecdotiques dans l'épisode (les cactus), et que je ne suis pas fan de Donna et son "mécanisme de défense" (ce qui permet au moins de justifier un potentiel retour dans la série, je ne suis pas contre !!!), il faut avouer que la plupart de l'épisode est fondamentalement épique et intense à souhait. Wilfried est tout simplement le meilleur personnage récurrent de la série à ce stade, du moins le plus émouvant, et le meilleur compagnon d'un épisode. Les scènes où il est tout seul avec le Docteur sont, comme en partie une, probablement les meilleures de l'épisode. Celle dans le vaisseau est ultra-émouvante.

WILFRIEND: Don't you dare put him before them. Now you take this. That's an order, Doctor. Take the gun. You take the gun and save your life. And please don't die. You're the most wonderful man and I don't want you to die...

Et celle dans la cabine est fantastique, encore une fois grâce aux jeux parfaits de Cribbins et Tennant. Que dire du teasing "Four knocks" ? Probablement la meilleure fausse piste de l'histoire de la série. Une belle rédemption pour le Dixième Docteur, qui ne s'absout pas de ses torts mais sauve la vie d'un homme admirable. Je suis également fan de tout le thème sur l'aspect guerrier du Docteur qui revient. Ten avoue que transformer des personnes proches en assassins n'est pas mieux que d'en être un soi-même. Mais je pense qu'il comprend aussi désormais qu'il amène du bon dans la vie de chacun. Le passage où il prend les armes quand il entend parler des Seigneurs du Temps, est également excellent, car il souligne la précédente hypocrisie de son aversion pour le combat, qui n'était clairement lié qu'à un complexe de supériorité : les ennemis n'étaient pas si terrifiants, donc il n'en avait pas besoin... Autant dire également que cela booste considérablement les enjeux de la fin de l'épisode.

Reste enfin, la "récompense" du Docteur. Pour sa rédemption, pour celle du Maître, pour la vie de Wilfried. Une tournée d'adieux impressionnante d'émotions et de fanservice judicieux. Cela reste probablement la meilleure partie de l'épisode, peut-être même plus émouvante que la régénération du Docteur elle-même, qui est presque une libération pour ce personnage qui souffrait beaucoup trop de sa propre existence.

C'est une belle fin après une demi-saison où le Docteur était solitaire. Je suis également fan du fait que, malgré une forme d'adoucissement, Ten reste toujours aussi fidèle à celui qu'il a été récemment, à savoir assez narcissique, mais près cette fois à en finir pour le bien de tous, et satisfait des amis et des vies qu'il a transformées en chemin.

La toute fin est hyper tire-larmes mais fonctionne avec moi principalement car David Tennant joue super bien sa scène où il sort sa phrase emblématique : "I don't want to go.". C'est un crève-coeur évident. Malgré tout, il y a une sensation de too-much évident, entre la régénération qu'on étire sur limite une minute entière, la musique d'Opéra un peu surestimée parmi les fans et le TARDIS en feu... L'émotion est un poil sapée à mes yeux, en tout cas je suis plus sensible aux départs de Rose et Donna par exemple. En termes d'épique et de grandiose en revanche, cette scène assure tout de même un sacré max. Elle est devenue totalement culte, et c'est déjà pas mal.

De plus, la scène finale en vrai, je trouve ça finalement moins important que l'arc de Ten en général dans les specials. J'adore tellement ce qu'ils ont fait de Ten dans la fin de sa vie... A quel point Russel a joué avec l'image populaire de Ten qui le rend sympathique auprès de tout le monde peu importe ce qu'il fait, pour le montrer comme quelqu'un d'extrêmement centré sur lui-même. Lorsqu'il s'énerve contre le destin face à Wilf dans la cabine, c'est juste tragique. Il est détestable mais touchant au possible également, et Tennant joue le mix à la perfection.

DOCTOR: Look at you. Not remotely important. But me? I could do so much more. So much more! But this is what I get. My reward. And it's not fair!

Et bien sûr, l'épisode le rappelle avec une certaine bienveillance, comme dirait le Ood final que Ten imagine : "This song is ending, but the story never ends". Le changement brutal est, comme toujours, un peu faux, on n'est pas encore habitué à Matt Smith et lui non plus. Mais une chose est sûre, il était temps de passer d'une chose brillante, à autre chose d'inédit...

Le retour de mon bad guy préféré, et une fin à la hauteur de ce que David Tennant a apporté à la série

Je comprend la déception de certains mais néanmoins cet épisode était vraiment pas mal.

Bon, le gros point négatif de l'épisode c'est le scénario (Le maitre, le retour des seigneurs du temps etc...).

Mais l'épisode avait aussi des points positifs (Le grand-père de Donna par exemple...)

La tournée d'adieu au début j'avais pas compris que c'était une tournée d'adieu mais quand j'ai compris j'ai trouvé ça vraiment bien foutu.

J'ai l'impression que c'est une partie de la série qui vient de se clôturer et que la saison 5 sera le début du nouvelle partie. Pourquoi pas ? J'espère juste que le prochain docteur sera à la hauteur de la série...

Des Adieux émouvant et malgré le fait que j'adoré David Tennant j'étais impatiente de découvrir le nouveaux Docteur!!! Et surtout de voir ce qu'il valait. J'en parlerai sur la prochaine saison..

Adieu David Tennant ... Tu vas nous manquer !

Si la première partie cabotinait un peu car elle se contentait d'être purement et quasiment uniquement l'introduction de sa suite, cet épisode était juste génial en tout points, sauf peut être sur un seul : c'est vrai que toute l'histoire sur les seigneurs du temps (au passage, merci aux créateurs d'avoir mis mon James Bond préféré [avec Sean Connery bien sûr] comme président des Time Lords, car le Timothy il est juste génail !), c'était pas toujours clair ... Et puis aussi, c'était un peu beaucoup inutile l'intrigue Donna quand même !

Sans ça, c'était une excellente fin pour conclure l'ère Russel T. Davis.

L'agonie du docteur et sa tournée d'adieu était magistrale, et je rejoint Koss là dessus, elle justifie presque à elle-seule l'excellente note que je vais donner à l'épisode.

Bref, si la série d'était arrêtée là dessus (ce qui est pratiquement le cas en fait, l'ère Moffat, pour ce que j'en ait vu, est presque une nouvelle série en soi), ça aurait été sans aucun doute le meilleur series finale que j'ai vu depuis ceux de Six Feet Under et des Sopranos.

Je dois avouer que Matt Smith m'avait fait un peu peur sur l'image que donnait la dernière scène de cet épisode (l'idée d'avoir un bouffon hyperactif pour remplacer Tennant me restait en travers de la gorge), mais finalement, pour avoir vu le début de la saison 5, il se débrouille très bien (même si pour moi, ce n'est pas [encore ?] Tennant non plus), et c'est d'autant plus admirable que passer après David c'était loin d'être évident ...

J'avoue. J'ai pleuré a la fin. Franchement, cette mort, ridicule a souhait, représente le docteur a 100%. Malgré le fait qu'il sache qu'il n'est pas obligé, il va quand même se sacrifier pour sauver un humain. La tournée d'adieu nous rappelle a quel point le docteur est seul.

Pour le reste un épisode sympathique sans grande prise de risque.

Un épisode de grande qualité (le meilleur final sous l'ère Davis) foisonnant d'idées géniales (on va vous justifier la folie du Master). Le problème vient peut-être de là : des idées, il y en a trop. Le retour des Times-Lord aurait dû faire le sujet d'un épisode.

De toute façon, la tournée d'adieu de David Tennant suffit, à elle-seule, à justifier la bonne note de cet épisode.

Contrairement à Elpio le 15 vient en grosse grâce à la qualité de l'Adieux de Tennant.

Je l'ai beaucoup aimé dans cette saison. La tournée d'Adieux était parfaite, chargée d'émotion et obligatoire pour qu'un personnage puisse s'en aller.

On comprend que son destin est horrible.

Même l'humour de fin avec le "Je suis une fille" j'ai trouvé ça génial.

Putain Timothy à chaque fois que je l'ai vu cette année il a envoyé du steak Charral. D'ailleurs c'est obligatoire on les reverra.

L'épisode fait partie de mes préférés.

P.S. : Les Sanschiffre sont vraiment bêtes.

P.S.2 : La femme Timelord c'est Donna ?

P.S.P : Je l'aimai bien le petit vieux !

J'ai trouvé ça très bien, même si pas extraordinaire. Mais je m'attendais à bien pire étant donné les échos qui en étaient fait.

Ce qui m'est par contre bien resté au travers de la gorge c'est l'apparition totalement anecdotique des seigneurs du temps, et toutes les incohérences qui en résultaient. Et puis la résolution complètement abracadabrante du final, mais bon ça c'est monnaie courante dans Dr Who, donc je vais pas faire une fixette.

Mais je ne me suis pas ennuyé du tout et c'était assez fun dans l'ensemble. J'ai beaucoup aimé la fin, avec le tour d'ensemble de tous les personnages, qui fait partie d'une des scènes les plus chargée en émotion de Dr Who. Une très belle manière de dire adieu à David Tennant.

Une saison assez satisfaisante, qui semble vouloir assombrir l'histoire et impliquer davantage le spectateur, ce qui n'est pas pour me déplaire. La réalisation et les effets spéciaux se sont aussi grandement améliorés ce qui donne un ton plus professionnel et moins kitsch à l'ensemble.