Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
Lire le résumé complet >
En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 4.00
Avis favorable | Déposé le 10 février 2024 à 14:27 |
C'est le coeur lourd que je dis au revoir à David Tennant. Le dernier épisode a clairement joué sur ce sentiment partagé par grand nombre de spectateurs, mais a légèrement loupé son effet. Ce sont les adieux les plus longs qu'il m'ait été donné de voir. Et vas-y que je meure, mais en fait non, et vas-y que je me régénère et en fait non pas tout de suite... C'était important que le Docteur rende visite une dernière fois à toutes les personnes qui ont compté pour lui, mais c'était tellement loooooong (sauf pour Rose, en toute objectivité, comme d'habitude). C'est clairement la fin d'une aire, si on ne l'avait pas déjà compris. La manière dont le Docteur aborde sa régénération, comme une mort, là où le neuvième parlait simplement d'un changement corporel est assez perturbante. Je me demande quel sera l'angle choisi entre les deux pour les prochains docteurs. Concernant le scénario de l'épisode à proprement parlé, le jeu exagéré du Master ne m'a pas dérangé, puisqu'on dit explicitement qu'il est complètement fou. C'est une sorte de Joker britannique, quoi. Par contre, je trouve excellente l'idée que les Time Lords soient tous de gros connards, et que le Docteur a simplement choisi de garder un bon souvenir de sa planète d'origine. Idem sur le twist des 4 coups, que je n'avais absolument pas vu venir et qui sont tellement en phase avec Tennant : il choisit de perdre la vie pour sauver celle d'un humain, dont la majorité de son existence est derrière lui. "I don't want to go" MAIS NOUS NON PLUS, BORDEL. |
Avis favorable | Déposé le 26 juin 2020 à 00:19 |
"I don't wanna go!" The End of Time est le tout dernier épisode de David Tennant mais surtout de l'ère Russell T Davies, et dernier a fait en sorte de conclure son univers sur un épisode conclusif avec une ambiance crépusculaire et au final assez étrange. Parce que là où toutes les fins de saison étaient joyeux et comiques, cet épisode a une atmosphère assez mélancolique et au final ça le rend assez poétique puisqu'on a vraiment l'impression d'assister à la fin d'un univers. On va commencer par le Maître de John Simm : là où il était absolument hilarant dans The Sound of Drums, John Simm est ici un Maître bien plus sérieux et expérimental, qui prendra parfois un aspect squelettique qui me fait un peu penser au Maître de Peter Pratt/Geoffrey Beevers mais en franchement assez moche et qui a des pouvoirs surnaturels plus que douteux provoqués par sa scène de résurrection qui... y'a juste rien qui va dans sa scène de résurrection. J'apprécie l'idée d'une secte qui essaye de faire revivre un Premier Ministre déchu puisque ça fait parti de l'aura un peu mystique du Maître, mais en revanche rien ne va dans le concept des élixirs de vie et de... l'ADN d'Harold Saxon retrouvé sur la bouche de Lucy Saxon sur un baiser datant de plusieurs années ? À quel moment la personne ayant écrit des chefs-d'oeuvre tels que Midnight, Turn Left ou The Waters of Mars a pu laisser passer une scène aussi grossière et bourrée d'incompétence ? C'est sincèrement la scène la plus mauvaise de The End of Time et je dis ça en étant fan incontestée du Maître de John Simm. Et son jeu d'acteur reste au top dans cet épisode, il passe son temps à tenter d'attirer l'attention sans essayer d'atteindre l'humour de The Sound of Drums, car il veut montrer aux spectateurs sa folie d'une autre façon. Et en ce qui me concerne, ça fonctionne. Si John Simm de The End of Time a été ma photo de profil pendant si longtemps ce n'est pas par coïncidence, j'adore cette incarnation et particulièrement dans The End of Time. Je veux dire il y a quand même ce magnifique passage où il prend possession des 6 milliards d'être humain et la simple idée d'avoir une Terre remplie de John Simm me fait quand même vraiment plaisir ! La tonalité sérieuse de l'épisode est contrebalancé par la présence de Wilfred Mott, qui donnera à cet épisode un aspect bien plus agréable en y apportant une réelle douceur. C'est un grand-père gentil et il l'assume tout au long de l'épisode, en étant parfois ridicule mais toujours en étant très pur. La scène du café est particulièrement appréciable, voir le Docteur se confier au grand-père de Donna comme si il était la personne la plus importante à qui il pouvait se confier (même si rien n'expliquera au final pourquoi Wilfred retrouve le Docteur). Cette relation entre le Docteur et Wilfred est au final central à l'épisode puisque c'est à cause de cette relation qu'il meurt, mais on y reviendra plus tard. C'est assez satisfaisant de retrouver Bernard Cribbins aussi central dans un épisode, quand on sait qu'il était pressenti à être le 4ème Docteur à la base. Et c'est aussi satisfaisant de revoir Donna, car même si elle a la mémoire effacée les Oods, eux, ne l'ont pas oublié, et aideront le Docteur en se servant de son subconscient. On va continuer sur les choses un peu bizarre de l'épisode, je vais commencer par les aliens cacti dont j'ai oublié le nom. Alors je ne trouve pas leur présence très intrusive et on dirait clairement un monstre dans la lignée de ce qu'a créé RTD, et c'est peut-être un hommage à sa façon de créer son univers mais je les trouve juste embarassants par moment et je peux comprendre qu'on puisse ne pas les aimer. Ils ne m'ont pas autant dérangé que Joshua Naismith et sa fille dont j'ai dû rechercher le nom sur wikipédia pour me rappeler de ces personnages vite fait introduits dans la première partie et totalement oubliés par la suite, ils sont juste pas du tout important à l'épisode au final et les voir ne servir à rien dans la deuxième partie donne à cet épisode un sentiment d'inachevé par moments. Et y'a aussi Barack Obama pour des raisons que j'ignore et qui est joué par le sosie le moins ressemblant du monde. Et ce moment où le Maître mange un hamburger, je sais pas pourquoi mais ce plan me fume. Mais ça c'est majoritairement la première partie qui a beaucoup de mal. La deuxième partie en revanche, est absolument excellente. Là où la première partie abordait la solitude du Docteur, la deuxième partie va se reconcentrer sur les retrouvailles. D'une part avec les Seigneurs du Temps, mais d'une autre avec ses compagnons, mais on y reviendra plus tard. Là où la première partie le Docteur était seul et sentait qu'il allait être puni pour ses actions dans The Waters of Mars, et qui amenait un épisode très sérieux malgré ses défauts risibles, la seconde partie va continuer dans la thématique sérieuse mais cette fois-ci il n'est pas seul, il a récupéré ce qu'il souhaitait depuis le début de la première saison : revoir Gallifrey. Et au final c'est clairement pas ce qu'il souhaitait, car il a choisi de se rémomrer les Seigneurs du Temps comme d'un peuple sage et civilisé, alors qu'ici il est mis face à face avec la réalité : ce sont des pourritures. Des pourritures qui ont détruit l'entière existence du Maître en le torturant avec un bruit de tambour dès son enfance (qui n'était malheureusement pas mentionné dans l'ancienne série, ce qui nuit un peu à la consistance de la take de RTD sur le personnage) qui ne servira que d'un signal pour sortir Gallifrey de la Guerre du Temps. Et en particulier le conseil dirigé par Rassilon, le président des Seigneurs du Temps, qui montre son côté dictateur en punissant les deux seules personnes qui ont été contre son action, l'une de ces deux personnes revenant régulièrement au fil de l'épisode. Une Dame du Temps dont on ignore le nom, dont le mystère est volontairement laissé sur son origine ou ses pouvoirs, mais que l'on peut suspecter être la mère du Docteur : ce dernier baissera son arme au moment de la voir. Parce que dans cet épisode, on a l'occasion de voir le Docteur prendre une arme. Ce même Docteur qui refusera juste avant de prendre l'arme, et s'opposera à Wilfred qui était un ancien militaire qui n'a jamais tué personne en expliquant qu'il a forcé des gens à perdre leur propre vie en les manipulant. Ça démontre un peu l'hypocrisie du Docteur : il refuse de tuer avec des armes, mais il tue avec ses mots, et il le regrette. Il se repenti face à Wilfred, ce dernier étant très réceptif et très amical ("and please don't die") jusqu'au moment où le Maître vient lui parler de l'étoile de Gallifrey, annonçant le retour des Seigneurs du Temps, et le Docteur prend l'arme de Wilfred. Je répète : le Docteur prend une arme, renonce à son pacifisme et ce car ceux qu'ils voulaient de retour sont de retour. Le Docteur réalise l'importance de ses actions et est déterminé jusqu'à la fin de l'épisode à assouvir ses actions. Il va pointer son pistolet face à Rassilon, le Maître, puis de nouveau Rassilon qui finissent chacun son tour à convaincre à l'un de tirer sur l'autre ("l'acte final de votre vie sera un meurtre", aussi simple qu'efficace), puis finira par tirer sur la machine lorsqu'il voit le visage de la Dame du Temps se révéler. Il se refuse à tuer, et il brise le lien. Mais le Maître décide d'avoir sa vengeance sur Rassilon, et finit par utiliser ses pouvoirs électriques (???) sur lui et le ramener en enfer, c'est-à-dire sur une Gallifrey qui a bien eu le temps d'être exposée comme dangereuse puisqu'il s'agit du Gallifrey de la Guerre du Temps (d'ailleurs la scène où Gallifrey apparaît dans le ciel aurait pu être mieux tournée car perso j'y crois pas trop). Et le Docteur fini indemne... Jusqu'à ce qu'il entende les quatre coups qui le condamnaient à sa perte. Et ces quatres coups, ils n'étaient pas ceux du Maître, c'était ceux de Wilfred, enfermé dans la machine à radiation. Ce n'est pas le Maître qui tuera le Docteur, c'est le Docteur qui refusera de laisser un innocent se sacrifier qui décidera de lui-même de le sauver malgré les refus de ce dernier. Et c'est comme ça que finira le 10ème Docteur : tué par sa propre humanité, sa propre volonté de laisser les gens vivre. Le "I could do so much more" est l'une de mes répliques préférées de la série, d'autant qu'il est amené avec un jeu d'acteur de David Tennant au top de sa forme. De la colère à la tristesse, il ne laissera rien passer dans cet épisode que je trouve être son meilleur en terme d'acting. Et on n'est même pas à sa scène la plus iconique. Mais avant d'y arriver, on a un long chemin à parcourir. Car si Turn Left/The Stolen Earth/Journey's End arrivait à exploiter tout l'univers apporté et exploité par Russell T Davies dans une trilogie d'épisode absolument exceptionnelle, The End of Time arrive à donner une conclusion à cet univers de la meilleure des façons. Avant de mourir, le Docteur va décider d'aller voir tous ses compagnons les uns après les autres pour leur dire au revoir avant de se régénérer, comme une lettre d'adieu finale, car il sait que plus rien ne sera comme avant. Et ça donne l'une de mes séquences préférées de toute la série, qui démarre à partir du moment où Vale Decem commence durant la conversation entre le Docteur et Wilfred. On commence par la séquence où Martha Jones et Mickey Smith sont mariés (????????) et affrontent un sontarien, c'est probablement la scène la moins impressionnante de la séquence tant elle a peu de sens mais on s'y prend quand même. Principalement parce que c'est cool de voir qu'il en a quelque chose à faire de Martha et Mickey. La scène suivante, c'est la scène où il sauve Luke Smith, le fils de Sarah Jane Smith. C'est impressionnant de voir qu'elle a marqué une empreinte aussi importante sous l'ère RTD que durant la période du 3ème et du 4ème Docteur où elle était compagne, et voir RTD en prendre conscience fait plaisir. Mais c'est la scène de Jack Harkness que j'apprécie tout particulièrement, c'est un vrai hommage à tout l'univers de RTD. On y entend "My Angel Put The Devil In Me", de Daleks in Manhattan/Evolution of the Daleks, mais surtout une multitude de monstres introduits dans cet univers (Slitheens, Haths, Adipose, Judoons, on y voit même l'aspirant Alonso Frame de Voyage of the Damned). Et ceux qui ont vu Children of Earth (la saison 3 de Torchwood, allez la voir au passage) savent pourquoi cette scène est particulièrement tragique pour Jack Harkness et pourquoi il peine à sourire, jusqu'à ce qu'il drague Alonso. C'est un hommage pas juste à Jack Harkness, mais également à Torchwood. Mais ma scène favorite, c'est celle qui suit. C'est celle où le Docteur voit la descendante de l'infirmière Joan Redfern de Human Nature/The Family of Blood. Déjà cette scène c'est celle qui me fait systématiquement fondre en larmes, puisqu'elle réussit à réunir le combo Vale Decem et le Docteur qui prend des nouvelles d'un personnage dont il aurait pu totalement oublier, mais qu'il a choisi d'en garder les souvenirs car elle a réussi à prendre soin du Docteur quand il était humain. Et cette scène démontre tout l'impact que peut avoir la présence du Docteur, même en temps qu'humain, sur n'importe quel personnage, et ici il est question d'un livre qui est écrit sur John Smith et le Docteur demande à sa descendante si elle était heureuse, et donne une fin émouvante à ce personnage qu'on n'avait jamais revu et qui est décédée depuis, mais qui avait de l'importance au sein. Un peu dans la lignée de ce que faisait Love & Monsters, mais ici on y revient une saison plus tard. C'est aussi un aveu de la continuité absolument exceptionnelle sous la supervision de Russell T Davies : toutes ses actions peuvent avoir une conséquence au sein de son propre univers, même si c'est dans un épisode qui aurait pu être qu'un simple filler. C'est une scène qui est encore une fois, totalement dictée par Vale Decem (l'une des meilleures musiques de la série), et qui est tout aussi anodine qu'importante au sein de la séquence. S'ensuit la scène du mariage de Donna, c'est un écho totalement évident à The Runaway Bride et ça fait plaisir de revoir une dernière fois Wilfred et surtout de voir Sylvia Noble contente de l'existence du Docteur. C'est une scène touchante, puisque le Docteur va faire mention du père décédé de Donna, décès qui a mené à la dépression de Donna comme mentionné dans Partners in Crime. Et la scène qui suit, c'est la scène la plus logique pour finir cette séquence : le Docteur décide d'aller voir Rose avant qu'elle ne le suive dans ses aventures, en compagnie de Jackie. Il décide de lui parler une dernière fois sans que cette dernière ne puisse le reconnaître, et ça donne lieu à la fin la plus poignante d'un Docteur. Le Docteur s'approchera en souffrant de son TARDIS, mais sera aidé par les Oods qui lui transmettent les encouragements de toutes les créatures de l'univers qu'il a aidé, encore une fois les actes du Docteur ont une conséquence. Le Docteur finira seul dans son TARDIS, et finira par se mettre à pleurer avant de prononcer la phrase désormais célèbre "I don't wanna go" et nous laisser sur la scène de présentation du 11ème Docteur de Matt Smith, bien plus convaincante que celle du 10ème Docteur pour être honnête. Mais le "I don't wanna go" sort tellement du coeur de l'acteur David Tennant qu'il m'est impossible de ne pas être touchée par cette fin. Car ce qui rend cette conclusion triste, ce n'est pas juste le départ de David Tennant, c'est celui de Russell T Davies et de tout l'univers qu'il a apporté. Et à l'exception de quelques saisons de The Sarah Jane Adventures, dont l'excellent Death of the Doctor qui reviendra sur cette séquence où le Docteur expliquera qu'il n'a pas juste cherché à aller voir les compagnons du 10ème, mais de toute son existence, détruisant un peu le côté lettre d'adieu à l'univers du 10ème Docteur mais qui paradoxalement prendra un sens bien plus fort grâce aux évènements de Day of the Doctor et Time of the Doctor qui, bien que ce ne soit qu'une coïncidence, donne à cette lettre d'adieu un sens bien plus logique puisqu'il savait que c'était sa dernière régénération et qu'il n'aurait probablement pas d'autres occasions de revoir ses anciens compagnons, ainsi qu'une saison inexistante de Torchwood (oui je déteste Miracle Day), The End of Time est la dernière occasion de revoir l'univers de Russell T Davies. Certes, on reverra quelques ennemis par-ci par-là (comme les Judoons ou les Oods) et par de grandes chances certains personnages (mais c'est vraiment très rare et j'ai juste un exemple en tête), mais ici l'accent est mis sur le fait que plus rien ne sera comme avant et que l'univers du 10ème Docteur est mort avec lui. Et c'est ce qui rend cette séquence touchante, c'est Russell T Davies qui décide ici d'adresser sa propre lettre d'adieu aux spectateurs, et qu'il est temps pour la série de changer avec le Docteur, mais ça ça sera pour un autre chapitre. Et pour en finir avec Russell T Davies, et bah c'était très bien. C'était un excellent showrunner et il représente pour moi l'âge d'or de la série. Il y a quelques complaintes à lui faire, comme comment Martha et Mickey sont maltraités (même si ce sont au final des bons personnages), ou comment toutes les compagnes finissent par tomber amoureuse du Docteur (à l'exception de Donna mais c'est grâce à Catherine Tate), ses deus ex machina sous chaque fin de saison, une saison 2 un peu en retrait ou encore comment sa satire politique peut aller un peu à l'extrême parfois (les aliens qui pètent ça va deux minutes). Mais de manière générale, c'est un showrunner qui a réussi à construire un univers vraiment intéressant avec une continuité très forte, des personnages vraiment bons, des idées très bien exploités, et surtout des excellents épisodes et un pari absolument réussi pour un revival de la série, mais ça je l'explique très bien dans mes autres critiques de saisons que je vous laisse lire. Et quant au 10ème Docteur de David Tennant, il était juste excellent. Bien qu'il démarre vraiment mal, il arrive à se créer une vraie identité au fur et à mesure et son pic de performance est clairement dans la saison 4. Et sa plus grande qualité, je dirais que c'est à la fois sa palette d'émotions qui reste la plus mémorable de toute la série mêlé à une évolution du Docteur, qui devient au fur et à mesure de sa vidéo de plus en plus humain, aidé par ses compagnes qui arrivent à lui faire prendre les bons choix. Et sans elles, il finit par aller trop loin et se comporter comme une divinité solitaire (The Runaway Bride, The Waters of Mars). Le 10ème Docteur était excellent et était mené par son acteur, et c'est pour cette raison qu'il est si mémorable, bien qu'il soit essentiellement mené par des épisodes d'une qualité parfois vraiment généreuse pour son acteur. Ses mimiques sont très attachantes, bien que la plupart sont reprises de son beau-père Peter Davison qui a joué le 5ème Docteur. Je ne noterai pas l'ère Russell T Davies puisque je ne trouve pas ça aussi pertinent que de noter les saisons indépendamment, mais pour conclure The End of Time il aurait clairement pu être mieux, mais dans son fond général cet épisode est globalement vraiment bon (enfin la deuxième partie). C'est un épisode qui conclue cependant très bien l'ère Russell T Davies et c'est la meilleure chose qu'on peut retrouver à cet épisode. Je noterai les deux parties indépendamment mais je préfère garder un souvenir de la deuxième partie, qui, à défaut de corriger les problèmes de la première partie, est bien plus poétique et mieux écrite. Pour finir, mon top 10 strictement personnel des épisodes de l'ère Russell T Davies qui sera amené à changer h24 de toutes façons : 10) Army of Ghosts/Doomsday Et il est temps pour moi de passer à la nouvelle ère de la série, l'ère Matt Smith. |
Avis favorable | Déposé le 02 novembre 2018 à 22:32 |
Spoiler
Une fin grandiose, car c’est alors qu’il est encore plus à bout et vulnérable qu’il n’a jamais été qu’on voit toute la force de ce Docteur éphémère qui n’a jamais arrêté de courir. |
Avis neutre | Déposé le 17 avril 2015 à 17:45 |
Créer de l'émotion sur écran est un exercice très difficile.
TDW ne se casse pas la tête et ne s’embarrasse pas de subtilité en sortant les ficelles usées qui ont fonctionné ailleurs. Tel, lors du dernier quart d'heure, ce tournée des adieux aux anciens complices qui m'a rappelé les morts dans les films mélodramatiques revenant en fantômes (ou flashback) le temps d'une scène pour tirer les larmes des spectateurs les moins exigeants. Ou la mort, avec musique lyrique, quasi religieuse en fond sonore. J'avoue que ces effets ne fonctionnent pas sur moi, je l'ai trouve grossier et me refroidisse. D'autant plus dommage qu'il suffisait de faire confiance à Tennant, à son jeu d'acteur. Je pense que lui tout seul, sans ces procédés faciles, auraient pu nous faire chialer. Son dernier visage et son "I don't wanna go" étaient vraiment poignant. dommage, dommage. Sinon, en fait les Time-Lords (et Donna) ne font que de la figuration??? Et sinon, sinon, j'espère que c'était la dernière fois qu'on voyait le Maître (vœux pieux) |
Avis favorable | Déposé le 22 février 2015 à 00:24 |
Avis modéré par la rédaction de Série-All. |
Avis favorable | Déposé le 20 février 2014 à 02:19 |
L'épisode a beau être long, on ne s'est pas ennuyer. Beaucoup d'action et de suspens et une résolution toute conne, du coup ça rend l'épisode encore meilleur. Les adieux du Docteur étaient émouvants, j'ai jamais été une grande fan de Tennant mais là il était top. On a revu tout le monde, sa fait chaud au cœur et il y a même eu de l'humour malgré le fait que le docteur allait se régénérer notamment avec Jack. Cet épisode est inévitablement un des meilleurs de la série et on s'en souviendra toujours.. maintenant une nouvelle page va s'écrire avec Matt Smith que je ne connais pas du tout mais que je suis impatiente de découvrir. Par contre le petit défaut de l'épisode est quand le docteur va dans le passé voir Rose, elle s'est pas souvenu de lui apres... Sinon c'était génial, j'ai aimé le cri de fin GERONIMOOOO!!! |
Avis favorable | Déposé le 11 février 2014 à 11:43 |
Et voilà... Comme lors de l'épisode de Noël précédent, ce qui va nous bouleverser ne vient pas forcément de ce que l'on attendait... Si à la fin du 4x13, c'est les au revoir à Donna, événement auquel on ne pouvait pas forcément s'attendre après sa transformation en Docteur Donna, c'est au tour de la mort du 10ème Docteur de sortir d'un endroit inattendu. Vraiment, qui aurait pu deviner que le "He" de "He will knock four times" viendrait de Wilfred et pas du Master ?! Au final, j'ai donc adoré cet épisode grâce à la relation entre le Dr avec le Maître et Wilfred, comme dans les épisodes précédents et surtout avec la longue scène d'adieu aux personnages qu'on ne reverra jamais à cause de ce c** de Steven Mofatt (en espérant que le showrunner suivant les ré-exploitera mais depuis le temps, j'en doute...) ! Pour ce qui est des Time Lords, c'était effectivement trop court. On ne sait toujours pas qui est la femme Time Lord (la mère du Docteur) et au final, la fin du Temps lui-même, bin... j'ai pas compris en fait en quoi ce qui c'est déroulé à failli arrêter le temps... Détruire la Terre, oui, mais le Temps... Si quelqu'un pouvait m'éclairer... M'enfin ça reste la seule part d'ombre de l'épisode, tout le reste était génial ! C'est triste de voir Tennant partir... Même si Matt Smith est aussi très bon... |
Avis favorable | Déposé le 09 janvier 2014 à 19:27 |
David Tennant & Russel T. Davies, épisode final. Je suis content et à la fois un peu déçu de cet épisode. Pourquoi heureux ? Parce qu'il propose enfin cette ambiance sombre, dramatique que j'attendais, avec l'après-battaille finale, la tournée des adieux qui sont des scènes absolument géniales, intenses, tristes (avec l'un des meilleur morceaux de Murray Gold, Vale, qui reviens plusieurs fois), Le Maitre qui est déjà mieux (parce que le mode fusion entre Obélix et détraqué mental, ça va 5 minutes.), Rassilon, monstrueusement charismatique, et surtout Wilfried, qui est au final pour moi le meilleur compagnon du Dixième Docteur; drôle, excentrique, émouvant, attachant, proposant des scènes particulièrement touchantes, il sait où est sa place et sait qu'il ne peut pas faire grand chose. Sauf qu'après, le retour des Timelord, c'est effectivement le gigantesque pétard mouillé. Non seulement la justification de leur retour est légèrement trop facile, mais en plus leur plan débile pseudo-métaphysique est ridicule. On avait jamais eu ça auparavant, et nous balancer tout ça pour un boss de fin qui est réglé en 5 minutes, ça sert à rien. Et puis, Russel tombe dans du pathos. Pathos au niveau de la relation pseudo-dramatique entre Le Maitre et Le Docteur, et à partir du moment où il passe voir Rose lors de la tournée d'adieux. J'ai rien ressenti, je suis resté complètement de marbre, vraiment. Au final, cet épisode reste quand même bon, mais aurait pu être bien meilleur, c'est dommage.
Sinon, hello Matt Smith ! |
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2013 à 07:55 |
Lire vos critiques me permet de prendre du recul sur l'épisode. Après un re-visionnage je partage votre avis sur le retour trop effemère des Seigneurs du Temps. Cet épisode est fouilli et contient trop d'histoires qui auraient méritées d'être dévellopées. J'aime toujours le Maître mais il ressemble à un gamin perdu. Sa folie fait pitié. C'est moins class'. Le grand-père est trop adorable, je l'adore! Et la vraie chute - un peu comique tout de même - c'est qu'il soit l'auteur des 4 coups de "tambours". Ainsi le Docteur meurt en héro pour sauver un être cher. Les adieux sont émouvants. Ce 10 eme docteur était si humain et si sensible... Alors malgré que je sois d'accord avec votre appellation de "pétard mouillé" je note super haut ce dernier épisode Tennant. Snif il va me manquer. |
On est loin de l'intensité du final de la saison 4 (initial :P) mais ça reste très bon. Le retour des Time Lords est génial, l'épisode est par contre malheureusement gâché par une fin qui tiiiiiiire en longueur et empêche totalement d'être meurtri par le départ de Tennant sur lequel on aurait voulu pleurer !
A la place, on se dit "bon, allez, c'est bientôt fini là ?"
Par contre, Dieu merci, l'ending de Rose de la précédente saison a été rattrapé ! La boucle est bouclée, place à Matt Smith !