Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
Lire le résumé complet >
En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 4.02
Avis neutre | Déposé le 21 octobre 2012 à 20:45 |
Mouai. Un peu déçu. L'idée de Pompéi aurait pu faire un très bon épisode mais je la trouve très très mal exploité. C'est quoi ce délire de voyante et de monstre en pierre au fond du volcan ? Je suis un peu déçu. |
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2012 à 20:25 |
Premier épisode où l'on peut voir Karen Gillan (interprète de Amélia Pond a partir de la saison 5) en temps que figurante!! |
Avis favorable | Déposé le 01 août 2011 à 01:43 |
Hé les gars on me la fera pas, la rousse que je kiff de trop et pour laquelle je mate la série elle est figurante dans cette épisode ! Sinon pas mal de détail qui prépare l'avenir de la série. |
Avis favorable | Déposé le 04 février 2011 à 19:36 |
Bon, on a eu le petit épisode historique de la saison. Il était plus sympa que d'habitude, mais rien d'extraordinaire. J'en ai un peu marre qu'il y ait toujours le même schéma --> des extra terrestres arrivent, chamboulent tout, le docteur les affronte. J'aimerais bien qu'il y ait plus d'épisodes comme par exemple Gridlock, qui se contentent juste de raconter une histoire sans ennemis particulier. |
The Fires of Pompeii, plus connu comme étant la réserve d'acteurs pour des futurs rôles stars dans la série (Karen Gillan, future Amy Pond, et Peter Capaldi, futur Docteur, apparaissant dans cet épisode...).
C'est pourtant aussi un très bel épisode historique qui figure parmi ma liste des épisodes cruellement sous-estimés.
La réalisation est visuellement réussie, l’épisode est très beau, impeccable niveau effets spéciaux par rapport à la série avant ça. Oh certes, certains décors font un peu cheap, l'intérieur du volcan et la capsule surtout, mais le cadre de Pompéi est super bien rendu et a été très bien exploité dans le scénario, ce que j'adore dans les historical.
Le fait que ce soit le Docteur qui soit en réalité lui-même le point fixe était une excellente surprise qui rappelle beaucoup The Romans avec One, où il est à l'origine de l'incendie de Rome, ce à quoi Ten fait référence dans l'épisode.
L'épisode présente beaucoup de temps d'exposition au début ce qui permet de découvrir les membres de la famille, le culte des sœurs voyantes et le bad-guy qui s'est allié aux méchants aliens. C'est un épisode qui se base beaucoup sur le background de l'époque, sans figure historique précise. On s'implique dans la vie de la famille, ce qui était très judicieux étant donné l'importance qu'ils ont à la fin et l'émotion que l'épisode cherche à nous transmettre. Le riche Oracle et la confrérie des voyantes sont certes un peu plus superflus mais permettent plusieurs excellentes scènes, notamment le passage où ils décryptent Ten et Donna et teasent les événements à venir, à propos de Rose qui revient et de Donna qui a "quelque chose dans son dos". Le eul petit défaut de l'épisode reste tout de même que les personnages secondaires et les aliens ne sont pas les plus fascinants, car ils ne servent que de faire-valoir.
Autrement, l'épisode mélange très habilement le fun de la découverte d'un premier lieu pour la compagne, avec des éléments de comédie absurde absolument géniaux (le pistolet à eau), mais ce que j'apprécie beaucoup dans cet épisode c'est la façon dont on insère un thème beaucoup plus noir et dramatique au cœur du récit.
J’ai beaucoup aimé ce dilemme moral à propos de qui doit vivre ou non - un thème déjà abordé plusieurs fois chez Ten, notamment dans le Noël pourtant pas très bon. Cela permet de supers échanges entre Donna et le Docteur, cette dernière pouvant s'imposer (le passage "Tardis Time Lord yeah" "Donna human NO !" est excellent) face au Docteur qui lui évoque à nouveau la notion de point fixe qui sera capitale par la suite. Je ne pense pas que le lien entre cet épisode et d'autres épisodes traitant de paradoxes ensuite était voulu, mais il n'empêche que l'évolution de la manière dont la série gère tout cet axe de Doctor Who, "peut-on ou non changer l'histoire", est top.
Le climax est l'apothéose de tout ce débat, on le résume dans un premier temps au bien connu dilemme du tramway. Soit le Docteur ne fait rien et tue des millions indirectement, soit il abaisse le levier, cause l'explosion qui détruira Pompeii mais sauve la Terre. Est-ce que cela est moralement juste ? Doit-il se sentir coupable ? L'épisode explore cette piste, Donna le questionne, le rappelle même à une comparaison avec Gallifrey... Au final elle joue bien évidemment le rôle du cœur et de l'humanité, lui demande juste de sauver la famille. Rares sont les compagnes qui parviennent à faire plier le Docteur aussi vite, mais elle a déjà su prouver son courage quand elle a accepté de mourir pour sauver le monde ("Nevermind us."). La façon dont Donna tient tête au Docteur et l'influence, est la grande raison pour laquelle Donna est ma compagne préférée de RTD, quand bien même j'adore Rose et Martha. Rose était une première compagne excellente, et Martha s'en détachait sur bien des points de façon intelligente, mais Donna est une vraie rupture. Donner une compagne avec autant de répondant pour un Docteur qui a prouvé qu'il peut être une bombe à retardements en termes d'égo, c'est très judicieux pour créer un duo conflictuel platonnique qui s'adore.
L'épisode possède sinon beaucoup, beaucoup d'éléments du fil rouge qui prendront un sens dans les trois derniers épisodes (la planète des Pyroville disparue, la chose dans le dos de Donna, la mention de la Medusa Cascade, "She is returning", la Shadow Proclamation qui avait déjà été mentionné dans le season-premiere et dans plusieurs autres épisodes auparavant en saison 1 et 2). C'est le parti-pris de cette saison, plein de petites choses bizarre qui prennent un sens à la fin, et cet épisode les cumule quasiment tous (quasiment car il n'y a pas de mention de nos amies les abeilles). Mais la vraie force du fil rouge c'est selon moi comment Donna affecte la vie du Docteur, c'est clairement un aspect beaucoup plus subtilement amorcé que tous les petits mystères et qui me fascine beaucoup plus.
Et c'est un épisode qui vieillit extrêmement bien grâce à cette scène, qui aura une importance bieeeen plus tard dans la série, quand on s'y attend le moins. Certes, c'est surtout grâce à cet "épisode du futur" en question. Mais c'est aussi ça qui est beau avec cette série : les créateurs se répondent constamment, les thèmes et les épisodes reviennent sans cesse se bonnifier, ce qui augmente l'intérêt de toute la série à chaque instant.
Voilà donc pourquoi j'adore ce standalone : pour son travail sur le background et les personnages, pour Donna et le Docteur et pour son fil directeur sur le dilemme des points fixes qui offre un acte final absolument poignant grâce à une Catherine Tate et un David Tennant fabuleux. Si tous les standalones étaient de cette trempe, la série serait parfaite.