Kaamelott
Ve siècle après Jésus-Christ. L'Angleterre s'appelle encore la Bretagne. Le Christianisme naissant, les anciennes traditions celtes s’entrechoquent pendant que l‘Empire Romain s’effondre. Au carrefour de l’Histoire, le Royaume de Kaamelott apparaît alors comme le nouveau phare de la civilisation. Investi ...
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Terminée | Française | 5 minutes |
Comédie, Adventure, Comedy, Fantasy, History | M6, M6 | 2003 |
3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 5.50
Avis neutre | Déposé le 14 août 2018 à 04:24 |
Grosse blague cette fin de saison qui n'est pas une fin, Kaamelott qui se la joue trop sérieux, pour moi ça ne prend pas toujours, et là clairement ça n'a pas pris. Dommage, j'espère qu'en saison 6 ils auront eu le temps de peaufiner leur format et leur scénar. |
Avis favorable | Déposé le 21 juillet 2016 à 02:19 |
Que dire après un tel choc ... Je crois bien que c'est le premier épisode de Kaamelott ou les parties scénaristiques et dramatiques supplantent complètement en termes de qualité la patte comique de la série. Et ce n'est clairement pas parce que cette dernière était ici faiblarde, oh que non, mais bien parce qu'à terme, très lentement mais surement, Astier est parvenu à relier tous les câbles qu'il a méticuleusement démêlé puis réarrangé à sa convenance depuis maintenant 3 saisons, pour parvenir à une sorte d'harmonie parfaite. Où comme ici, chaque élément se répond mutuellement, chaque scène est tellement belle et forte qu'elle justifierais presque pour celles qui en résultent même très partiellement les pires des décisions qu'a pu précédemment prendre la saison, où chaque émotion est décuplée de par cette osmose totale et où chaque personnage est tour à tour profondément hilarant et terriblement émouvants (mention spéciale à Guenièvre et Bohort, qui confirment définitivement tous les espoirs que je place en eux en tant que personnages depuis fort longtemps et au mépris de leur haters). Où le degré de maîtrise atteint est tel que la série peut carrément se permettre de mettre SON atout number one en arrière plan et verser copieusement dans ce dans quoi elle ne s'est presque jamais aventurée, avec un doigté et une réussite égale voir supérieur à ceux dont il fait preuve habituellement avec sa carte maîtresse. Et puis putain, cette scène finale d'une noirceur infinie que je redoutais à mesure que l'épisode avançait mais dont j'avais jusqu'au bout le doute qu'ils oseraient franchir le pas parce que ça reste Kaamelott tout de même ... Bah non, ils l'ont fait et l'ont entièrement assumé de A à Z. Cette unique scène montre toute la puissance et la qualité de la série. Parce que quand on repense au premier épisode du Livre I, jamais on aurait pu croire une telle chose possible dans cette série. Et elle l'a non seulement fait, mais en plus avec un brio et une crédibilité peu communs pour ce qui n'était qu'à la base une shortcom braillarde aux gags concons. Bref, c'est admirable et quasi parfait. Le seul point sur lequel je reste sur ma faim, c'est que du coup, sur le plan de l'intrigue, la saison n'a aucune finalité en elle même au bout du compte, contrairement aux précédentes. Elle ne semble constituer que le premier chapitre d'une nouvelle ère fort alléchante, mais du coup il lui manque ce je ne sais quoi d'aboutissement et d'accomplissement dans le scénario saisonnier qui l'aurait vraiment propulsé au sommet suprême. Mais ce n'est qu'un bien petit détail face à l'ampleur de la réussite globale de ce projet casse gueule au possible, et je suis certain que ce léger sacrifice identitaire et de plénitude ne servira la suite que davantage encore. Bien qu'il n'en aura pas toujours pris la route et qu'il aura eu quelques vraies errances pour mieux trouver comment exploiter son format, sur la dernière ligne droite, Astier aura réussi son pari. Celui d'assurer une transition conséquente de fond, de ton et de forme pour sa série, tout en gardant son excellence qualitative, voire même en parvenant à les pousser plus loin encore. Et ça, déjà que c'est peu commun de voir ça dans une série, alors dans une française en plus ... Si jamais le Livre VI parviens à conserver ce degré de maîtrise dès le début (et qui sait, va peut être même plus loin encore), il sera sans le moindre doute et de loin le meilleur de la série. En tout cas je l'espère, parce qu'après avoir mis tant de temps à trouver la formule parfaite qu'il désirait, il serait dommage qu'Astier rechigne à l'employer à son plein potentiel ... |
La scène chez Anton est incroyable. "Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?" / "On picole... On picole et on augmente les doses mon p'tit. On accélère le processus". Le regard de Bedos à ce moment-là, me file les frissons à chaque fois.
Tout le reste est de très haut niveau, que ce soit la pièce de théatre qui raccord avec un épisode de la saison 3, ou ce magnifique monologue d'Arthur qui défend son bilan autour de la table ronde. Je pense vraiment que ce qui a sauvé Astier de la dépression, ce sont ces enfants (il en avait 4 à l'époque, 5 maintenant). L'enfant qu'Arthur voit en rêve à la fin est celui d'Astier et le message me semble donc assez évident sur ce point.
Probablement le meilleur épisode de Kaamelott.