Star Trek
Cette série raconte les aventures vécues, au XXIIIe siècle, par James T. Kirk, capitaine du vaisseau Enterprise NCC-1701 et son équipage. Leur mission quinquennale est d'explorer la galaxie afin d'y découvrir d'autres formes de vie et d'enrichir ainsi les connaissances humaines.
Terminée | Américaine | 60 minutes |
Action, Adventure, Drama, Science-Fiction | NBC, TF1 | 1966 |
2 avis favorable
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0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 1.07
Avis favorable | Déposé le 28 septembre 2016 à 10:39 |
Cet épisode devrait venir avec un warning !!! Avant de vous lancer dans la vision de cet épisode, soyez préparé psychologiquement... à voir William Shatner torse poil en collant moule-bite en satin rouge, qui donne des leçons viriles de lutte virile car comme chacun sait, le capitaine Kirk est un homme, un vrai. J'étais pas prévenue et j'en suis encore toute traumatisée. Deuxième traumatisme : Spock et Uhura qui se font des œillades en poussant la chansonnette - là non plus j'étais pas préparée. Cela dit plus sérieusement je regrette qu'ils aient abandonné par la suite ces petits moments de loisir qui permettaient d'humaniser l'équipage (et d'avoir des tranches de fou-rire involontaire devant son écran ^^). A part ça, c'est un épisode très solide - qui alterne le comique (Kirk qui essaie d'expliquer les relations entre les hommes et les femmes à Charlie et qui échoue lamentablement) et le tragique (la fin de l'épisode est particulièrement amère). Janice Rand y tient un beau rôle, même si on pourra lui reprocher son goût pour le rose fuschia (mais c'est pas pire que les collants de Kirk, en même temps). Mais surtout, Charlie est à la fois flippant et touchant, terriblement dangereux non pas par méchanceté mais à cause d'une immaturité terrible et d'une inaptitude sociale pathologique. La fin, amère, montre qu'il n'y a pas d'endroit où il puisse être à sa place... Ce thème du personnage surpuissant mais immature dans l'utilisation qu'il en fait est récurrent dans Star Trek - et il y a d'ailleurs de fortes similarités entre cet épisode et "where no man has been before" et "the squire from Gothos". Mais c'est à mon avis dans cet épisode qu'il est traité avec le plus de réalisme et d'intelligence. Et puis bon... Kirk en collants, quoi. |
En fait, la saison 1 de TOS, c'est : 1 épisode avec un monstre polymorphe / 1 épisode avec un ennemi aux pouvoirs psychiques.
Sinon, bon épisode une fois encore avec un adversaire qui prend ici la forme d'un adolescent en manque d'affection. C'est un cliché depuis souvent vu et revu, mais le jeu dérangeant de Robert Walker Jr apporte une bonne dose de malaise à l'intrigue, tout comme le fait que l'intrigue se déroule quasiment intégralement au sein de l'Enterprise, permettant de mieux découvrir le fonctionnement interne du vaisseau ainsi que les habitudes de chacun.
Ce n'est pas pour autant un grand épisode, assez boomer dans sa philosophie. Un parallèle entre Kirk (qui se comporte parfois comme un grand ado surestimant ses capacités) et Charlie aurait pu être une piste intéressante pour donner plus de matière à l'épisode.