Colin Farrell est l'atout majeur de cette production hybride, qui ne part pas dans tous les sens et sait l'histoire qu'elle veut raconter — mais qui reste questionnable. Quel est le vrai propos ? À la fin de cette première saison, beaucoup d'éléments flottent, rendant l'hommage au film Noir et à l'âge d'or hollywoodien (qui est très bien mené tout le long, par ailleurs) trop superficiel, surtout quand on sent que la réflexion semble vouloir s'étendre à l'humanité (et la façon dont les films servent de modèle à Sugar). La fin apporte une réponse à une question que je ne me posais pas, et c'est du coup bien trop précipité. J'aime l'idée de "regarder ailleurs pendant que l'essentiel se passe sous notre nez", mais là ce n'était pas spécialement bien fait. Bref, Sugar me laisse une petite note de déception après son final, et je ne suis pas certaine de revenir pour une seconde saison—si seconde saison il y a.