La série commet des raccourcies assez inhabituels dans cet épisode.

En effet, l'ensemble du plan autour de Don est bien trop tordu. Il avait beaucoup trop de variables non maitrisables pour que cela ne fonctionne pas (la réaction de Don de les faire rentrer puis de les laisser dans son bureau). Pareil pour ce clif' de fin qui est une trouvaille scénaristiques assez grossière pour que Paige se rende compte de la réalité de sa mère.

Malgré ça, l'épisode parvient à offrir deux très belles scènes : celle du diner, digne des plus beaux moment de SFU et bien sûr la confession de Stan (définitivement le meilleur perso de la série, depuis le départ de Martha) à Oleg. Est-il sincère ? Tente-il de piéger Oleg ? Les deux probablement. Ce qui est magique, c'est qu'en liant ses deux scènes, on comprend que les Jennings sont bien la seule famille qui lui reste.

Globalement, le rythme s'est largement calmé depuis l'épisode 8. C'était de toute façon impossible de poursuivre sur le même rythme, à la fois pour les personnages et pour le scénario.

Il reste maintenant deux saisons à The Americans pour boucler son voyage. Et désormais pour les deux derniers épisodes de cette saison, les choses vont se mettre lentement, mais mécaniquement en place.