J'aime beaucoup le traitement de Starlight, de Hughie, de Homelander... d'à peu près tous les personnages. Pour l'instant l'acteur de The Butcher porte aussi totalement le personnage, mais je le trouve très charismatique.

Les Boys ont la vie un poil facile en trouvant aussi rapidement la drogue boostante (je m'attendais à ce que ça soit une intrigue pour la fin de saison) et en étant aussi libre de leurs mouvements, mais ça a le mérite de faire monter rapidement les enjeux. La scène gore avec la copine d'A-Train est top et typiquement dans la veine de ce qui fait l'ADN de la série, je pense.

La course du siècle comme théâtre d'une intrigue plutôt riche et efficace. La relation entre Starlight et Hughie se complexifie, le Français est toujours excellent (mon personnage préféré je pense), le petit regard provocateur de Butcher à Homelander est dément et commence à montrer que Homelander risque de perdre pied et de péter un câble prochainement. 

La thématique du marketing aguicheur de Starlight a le mérite d'être traitée mais ça reste assez basique, j'ai trouvé ça un peu faible, et accessoirement j'adorais son costume initial.

1 – C’est fou, Homelander est joué par Anthony Starr ! Je n’avais carrément pas reconnu l’acteur de Banshee ! Mais il est toujours aussi bon et impressionnant de charisme.

2 – La musique du générique est la chanson Stop de Jane’s Addiction. J’adore ce titre.

Sinon, The Boys propose un nouvel épisode sympa, sans non plus casser des briques. Pour l’instant, je préfère les scènes avec les Super-Héros pas gentils que celles avec les gentils pas gentils. Et j’ai aussi bien aimé la thématique sur l’hypersexualisation des héroïnes.  

J'avoue que contrairement à Koss, j'ai choisi de faire fi de la cohérence dans la série pour vraiment prendre mon pied dans l'absurde et le trash. Et sous cet angle, cet épisode était vraiment kiffant.

Entre les super-héros qui commencent tous à péter un câble et les anti-héros qui se prennent pour Solid Snake, on est quand même sur un haut niveau de n'importe quoi. La palme étant remportée par la scène "phare" de la copine de A-Train.

Je trouve que la série a un côté particulièrement régressif, et ça me plaît vraiment beaucoup !

Il y a une très belle réponse au film Wonderwoman dans ce film. Globalement, tout la critique d'un féminisme cynique poussée par le marketing est assez plaisante, même si elle ne révolutionne rien. La série continue d'être de qualité, même si les agissement des The Boys commencent à être difficilement justifiables : qui les payent ? De quoi vivent-ils ? Dans le même ordre d'idée, la police n'a jamais interrogé Huggie sur l'accident de son magasin. Bref, quelques facilités scénaristiques qui ne gènent pas le déroulé de la série en tant que telle, mais qui viennent tout de même déposer quelques cailloux dans la crédibilité du récit.