Encore un très bon épisode avec plein de bonnes idés.

J'aime le rythme auquel les passés de Butcher et Homelander se dévoilent. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de totalement détester ce dernier, preuve qu'il est assez nuancé (ou que ma boussole morale est détraquée ?). Tous les personnages ont leur petit quelque chose, même Milkman qui est vraiment anecdotique, me fait rire avec ses appels à sa femme.

Quoiqu'il en soit le passé de nourisson "origine potentielle des supers" d'Homelander est très prometteur et pile quand je me demandais quelle était la backstory précise du Butcher pour justifier une telle haine des super-héros, une backstory qui ne se limite pas qu'à la perte d'un proche (sinon il aurait plus déballé des choses à Hughie), la série me donne une réponse glauque qui résonne avec l'histoire de Starlight.

J'aime aussi beaucoup l'idée du groupe de victimes collatérales, je n'avais jamais vu cette idée en fiction à part dans les Indestructibles brièvement. Beaucoup aimé l'intervention de Mesmer également et l'éclairage meta de Koss est intéressant.

Reste qu'on connaît désormais très bien les points de tension à venir (la relation Kimiko/Frenchie, ou surtout Starlight qui se met entre Hughie et Butcher, ce dernier étant piégé dans une logique trop radicale). H'ai un peu peur que ça ne pète qu'en fin de saison, donnant un prochain épisode relativement prévisible ? Mais la série a plus ou moins toujours su me surprendre pour le moment donc ça reste à voir...

Je rejoins complètement l'avis de Koss sur le traitement fait du #metoo dans la série. Au moins, cela aura le mérite de remettre sur le devant de la scène la relation entre Hughie et Starlight, que je trouve vraiment très mignonne (pour le moment).

A ce propos, j'ai apprécié de connaître un peu plus le passé le Billy. Sa haine envers les super-héros peut sembler dysproportionnée, mais finalement compréhensible par rapport à son histoire avec Homelander. Je trouve juste dommage qu'il ne laisse pas le bénéfice du doute à Starlight (mais c'est mon côté fleur bleue qui parle).

Très bonnes idées aussi avec le tournage façon télé-réalité qui m'a bien fait rire, ainsi que le guest pour Mesmer (même si un court instant, j'ai cru qu'on parlait du mec qui fait des plateaux télé avec Arthur).

Le comic date d'il y a 10 ans maintenant et son adaptation parvient assez justement à moderniser le propos. Le discours sur l'hypocrisie du système capitaliste lors du mouvement #MeToo sonne juste, même si, encore une fois pour la série, il n'y a rien d'innovant.

Ah oui et Haley Joel Osment en casting de Mesmer, c'est l'idée du siècle. Ca fonctionne hyper bien côté méta (l'enfant star déchu) et ça fait même de son personnage de 6ème sens ("I see dead people") un super héros de son temps.