Déjà, les échanges Alex/Bradley sont plus naturels et plus fluides, c'est tout de même une sacrée bonne chose.

Sinon, la saison 2 avait souffert de son côté erratique, comme si elle n'avait jamais décidé ce qu'elle voulait raconter : l'histoire du Covid était teasé toute la saison mais arrivait en toute fin, presque trop tard et elle trainait comme un boulet le scandale Mitch provenant de la saison 1. Au moins, la saison 3 semble avoir compris l'erreur et partir sur deux axes clairs et précis : Paul Marks et le piratage des données personnels des salariés de UBA (subplot qui va nous offrir quelques révélations croustillantes probablement). Narrativement, c'est toujours parfois totalement random (le vol spatiale et l'affaire Luna totalement occultés une poignée de minutes dès le début de l'épisode), mais on peut espérer que la série redevienne divertissante.

Enfin, la représentation du Board avec Cybil en Dame de Fer impitoyable offre une vision effrayante, mais peut-être pas si fantaisiste que ça, du mode de raisonnement et du pouvoir des grands actionnaires dans notre société hyper-capitaliste.

Bref, j'ai pris plaisir à regarder un épisode de TMS. Cela faisait longtemps...

En parlant de rythme soutenu et de tension, voilà le deuxième épisode qui nous fait (re)découvrir l'autre facette de la série. Ici, cependant, c'est plus agréable que les autres fois car la chaîne entière se trouve visée, contrairement à un problème interne. C'est aussi rafraichissant de voir que Stella a un rôle plus important et que Cory est mis à mal, notamment par Sibyl qui semble faire ses propres manipulations dans son coin (tout en restant personnage secondaire). Ici, Alex et Bradley existent comme tout le monde mais leur relation est aussi plus supportable car Alex fait quand même des efforts, preuve que son personnage cette saison devrait vraiment être "seule contre la chaîne" avec Bradley.

Plutôt positif en ce qui me concerne.