Idée de base : un homme prisonnier doit passer 40 ans seul sur une planète. Très bon.

Episode : comme dis plus bas, l'épisode est trop court, notamment dans la relation avec le robot. Dommage.

Chute : cruel et noir. j'aime bien.

En bref : c'est compliqué car l'épisode aurait bien mérité de durer le double,....au risque d'ennuyer. Mais un des meilleurs pour le moment.

50 ans avant Akta Manniskor et Her, The Twilight Zone nous questionne sur l'intelligence artificielle poussée à son paroxysme et les relations humain/robot qui en découle.

Dans ce que cet épisode a été capable de faire, c'était totalement énorme !

Le problème, c'est que cet épisode aurait très bien pû tenir sur 40 minutes ! Les premières scènes ne sont pas assez longues, on ne ressent pas assez la solitude du mec étant donné qu'une fusée de ravitaillement débarque au bout de 4 minutes d'épisode avec 3 personnes pour discuter avec lui... On nous dit bien qu'ils ne viennent que tous les 3 mois mais ce n'est pas suffisant. D'autant plus qu'à chaque fois, ils arrivent à s'amuser un peu, ils lui donne des objets pour s'occuper, etc...

Là où ce n'était pas assez long non plus, c'était dans la construction de la relation entre Corey et Alicia. A nouveau, la fusée revient beaucoup trop vite. L'épisode fait ce qu'il peut avec le peu de temps qu'il a pour bien nous montrer que Corey en vient à avoir des sentiments pour son robot mais quelques minutes de plus n'auraient vraiment rien gâché, au contraire...

Du coup, si on ressent de l'émotion quand le gars de la fusée lui annonce qu'il ne pourra pas emmener Alicia, je pense qu'on aurait pu en avoir encore plus...

Au final, si ma critique peut sembler négative, ça n'empêche pas que l'épisode reste vraiment très bon mais qu'un plus grand développement des personnages n'auraient pas été de trop... Une première dans cette série !

Le show reprend enfin pleinement du tonus après quelques épisodes un peu plus faiblards que les autres, et par un épisode assez surprenant.

Si au début, on a vraiment peur de retomber dans un faux remake du premier épisode, avec un homme seul au milieu d'un espace, on est assez vite rassuré qu'il n'en est rien. Le personnage principal, très bien interprété (encore un épisode avec un très bon jeu d'acteur), devient vite attachant, et cela, même si au final, on ne sait pas s'il mérite ou non son châtiment (ce ne sera pas définitivement confirmé dans l'épisode, et ça peu offrir un second niveau de lecture sur sa fin, quand à la culpabilité du personnage qui pourrait plus facilement expliquer son détachement si soudain).

Quoi qu'il en soit, sa sanction reste bien sadique, à tel point qu'on finit par se moquer de ce qu'il a bien pu faire pour se retrouver là dedans, et l'épisode soulève pleins de thèmes intéressant, notamment après l'arrivée de la femme robot (évènement totalement inattendu qui va complètement changer les enjeux de l'intrigue).

Un bon épisode, bien prenant et fascinant. La seule chose que je lui reprocherais c'est sa fin, que Sephja à parfaitement qualifiée dans sa critique : elle manque de courage. Elle n'est pas mauvaise, mais elle ne va pas aussi loin qu'elle aurait pu, et c'est vraiment dommage qu'elle ne l'est pas fait. De plus, les réactions des personnages suite à ce qu'elle provoque sont trop vite expédiées et faciles (même dans le cas ou le héros serait coupable, car cela semble un peu trop soudain).

Il n'empêche néanmoins que ce 7ème épisode est parvenu à être l'un des meilleurs jusqu'à présent, alors que c'était plutôt mal parti à cause de la comparaison avec le 1er épisode, qu'il a su judicieusement éviter en proposant autre chose, et qu'il relance bien la saison après une baisse de régime.