Euh ... C'était long, très long. En soi l'épisode est pas du tout mauvais, et il est même, parfois, très très beau (l'intro, le test de Turing). Mais je sais pas. Il manque aussi quelque chose. Comme un zeste d'humanité et de chaleur. Comme un truc auquel un peu me raccrocher. Ici on nous balance pourtant tout un tas de pistes. Que ce soit, la révolution très prométhéenne des robots (y'a pleins de choses à dire là-dessus). La quête de l'homme en noir. La confusion chronologique. Vraiment y'a pleins de pistes. 

Mais pour l'instant ça manque de vie. 

Et c'est long. Trop long. 

Trop de bla-bla chantait Princess Erika.

Et comme le premiere, j 'ai bien aimé la première moitié avent de progressivement décrocher. Trop de bavardages, de dialogues qui se veulent profonds alors qu'ils sont ampoulés (la métaphore sur les éléphants, sérieusement ), trop de flashback ou timelines (appelez comme vous voulez) qui au final n 'apportent pas grand chose grand chose. Et le MIB qui nous rejoue la même partie que lors de la saison 1, mais en mode expert, ce n'est pas très inspiré.

Donc un peu trop de remplissage pour être honnête.

Sinon, la nudité à quasi totalement disparu, comme si en prolongeant leur contrat, les acteurs/actrices ont imposé le port du vêtement. En même temps, comme cela n 'apportait rien et que c 'était du racolage gratuit, cela ne me manque pas.

Ce second épisode exacerbe un peu tous les défauts du premier et me laisse avec une impression encore plus mitigée bien que la série reste globalement de qualité ... ?

J'ai globalement adoré le test Turing en présentielle que subit Logan et la plupart des scènes avec Dolores.

Je suis complètement affligé de voir une énième vadrouille du Man In Black. Là encore, c'est un parallèle évident avec la saison 1 (il voulait trouver le centre du labyrinthe/il veut maintenant trouver la porte de sortie). Symboliquement cool, dans l'exécution on se redirige vers les séquences de western interminables ou qui m'ont en tout cas laissé un mauvais souvenir de la première saison. Qui est Lawrence ? Qui est El Lazo ? Qui s'en souvient ? Qui en a quelque chose à faire ?

En plus de cela, j'ai trouvé certains dialogues assez prévisible, le caméo de Gus Fring est ultra pété à mon sens, et la série commence à ressembler à GOT en termes de roulette russe du montage avec des apparitions de personnages assez aléatoires (Maeve, qui est l'un des rares personnage auxquels je me suis attaché, n'apparaît que très peu par rapport aux autres).

Pour moi ça manque d'un liant à toutes les histoires, quelque chose qui nous donne la sensation que tout n'est pas chaotique. Ca manque d'un Ford. Je comprends que c'est clairement le but de sa mort, et je salue la série de ne pas effacer cet acte et céder à la facilité, mais le résultat n'est pas forcément plus engageant.

Reste ce cliffhanger qui, même s'il lance une seconde quête assez jeu-vidéo-esque au risque de nous lasser à nouveau si elle ressemble de près ou de loin à celle de William, annonce quand même une idée intéressante et une direction totalement inattendue. Une arme comme porte de sortie ? A moins que ça soit à prendre au sens métaphorique...

Reste que dans l'ensemble les scènes dans le passé sont beaucoup plus intéressantes que les scènes dans le présent, et le découpage en autant de storylines et le saut sans raison d'une époque à l'autre met vraiment en évidence ce déséquilibre.

Allez Westworld, on se reprend !

Hmff, un peu laborieux cet épisode. Les timeline c'est sympa mais quand t'en as 4-5 qui se battent en duel dans un même épisode sans vraie cohérence de montage, c'est comme dans Forrest Gump et la boîte de chocolat : tu ne sais jamais sur laquelle tu vas tomber au détour d'une scène. Alors oui c'est aussi le principe de la série, de recoller les morceaux, mais parfois c'est raté et là c'est le cas pour moi : j'étais complètement désimpliqué.

Pourtant ça commençait très bien, avec une certaine poésie lunaire assez inhabituelle qui instaurait de l'émotion qui manque un peu à la série, mais ça s'embourbe vite.

Malgré tout, excellente idée de cette apparition d'un acteur au charisme très précis vers la fin, a créait quelque chose de surprenant par rapport à la scène et sa résolution.