Je voulais écrire un avis original, mais finalement, ça sera tout comme Galax. Mot pour mot. Parce que c'est exactement ça.

Confier les Daleks à Mark Gatiss, un fan absolu, aurait du sens. Et sur le papier, cela en a.

Mais comme la plupart de ses épisodes, c’est génial pendant 20 minutes et ça devient ensuite assez n’importe quoi. Cela fait de lui un nanar assez attachant mais pas très bon.

Résumons : Winston Churchill, excellent personnage historique, est interprété brillamment et est au coeur d'une approche drôle sans être autant au centre que d'anciennes figures historiques. C'est intéressant. Karen Gillan est au top, et le contexte géopolitique est excellent – le blitz (on a déjà vu The Empty Child en saison 1 qui était énorme). Y mêler les Daleks est tout simplement une évidence car ces derniers ont été créés dans les années 60 en réponse au nazisme.

Le Docteur revoit donc des Daleks avec une tenue militaire et un petit drapeau britannique, c’était juste épique. Une citation culte en prime (Would you care for some tea ?) et on démarre en fait sur les chapeaux de roue.

Et puis...

Et puis, le pétard mouillé commence à se sentir. Les Daleks réapparaissent un peu de nulle part, c’est au moins la 4ème fois. Je n’en veux pas trop à l'épisode, Russell T. Davies n'a pas vraiment permis de préparer leur retour... mais quand même. Le coup du biscuit sera le moment assez parodique et à la limite de l'efficace dans l’épisode. Après cela, difficile de résumer quelque chose de franchement réussi sur toute la ligne.

Le design des nouveaux Daleks est assez raté. Mais pire : ils sont présentés vraiment à la chaîne en mode Power Rangers, avec des pouvoirs nommés jamais utilisés. Leur vaisseau est un énorme hangar irréaliste, et les plans sont juste grossiers, avec plusieurs faux-raccords. C'est officiel : je n'aime pas ce réalisateur (qui avait aussi réalisé l'épisode précédent avec la baleine plus grosse que le vaisseau cheapos, pas dingue).

Les Daleks ne tuent pas le Docteur quand ils en ont l’occasion, c’était une facilité tellement ridicule qu’ils ont préféré ne pas en faire mention. Le dilemme "la Terre ou les Daleks" est loin d'être original. C'est triste à dire, mais pour une "victoire" de Daleks, rien n'est épique et ils ne font presque rien. Cet épisode a un peu ruiné les Daleks, et a subi un backlash inattendu qui a forcé une sorte de hiatus des Daleks dans la série pendant 2 saisons.Je comprends d’ailleurs le choix de Steven Moffat de ne plus les montrer après ça…

Il y a tout de même plusieurs éléments sur lesquels je suis partagé, mais avec du positif. Je pense aux avions de l’espace, un wtf au fond assez cool, qui parvient à passer car le côté Star Wars et la SF poussé aux bords de ses limites scientifiques, ça m'a toujours assez plu. Le professeur Cyborg, c’était une sympathique idée, le personnage a une dimension touchante et les Daleks ont un plan tangible avec lui. Le twist est bon, en revanche, la résolution à coup de pouvoir de l'amour pour se débarrasser de la bombe qui clignote rouge, ce n'est pas des plus bien exécutés. J'aime pourtant l'idée d'un cyborg dont les sentiments humains dépassent la machinerie, et le parallèle avec la fascination d'Amy pour le Docteur est assez bien vu. Mais bon, cela aurait pu être plus réussi.

Et puis, il reste 10 minutes d'épilogue... où il ne se passe vraiment pas grand-chose.

On trouve enfin des éléments vraiment étranges dans cet épisode, comme la jeune militaire qui a droit à 2 lignes de dialogue mais dont on insiste bien les pleurs à la fin suite à la perte de son mari (à quoi sert cette intrigue ? on dirait plus un résidu d'une scène coupée qu'une vraie tentative de créer un background intéressant).

Un bon 16/20 pour la première partie qui était mémorable, et un bon 8/20 pour la deuxième partie assez compliquée.

Comme souvent dans les super saisons (comme la 4), le showrunning de cet épisode est loin d'être mauvais en soi, avec notamment le concept d'Amy qui oublie les Daleks - une idée très alléchante qui promet enfin de rendre plus réalistes les invasions d'ennemis sur Terre dans Doctor Who. Le fait que le personnage du Docteur pète aussi son câble aussi vite, nous montre déjà qu'Eleven sera un Docteur beaucoup plus expressif et émotif que David Tennant, qui se renfermait beaucoup plus. Cela signifie aussi que là où Ten était plus une bombe à retardement qui a explosé sur la fin, le Docteur d'Eleven sera constamment dans les extrêmes et peut se montrer assez imprévisible, mais son arc n'aboutira sans doute pas à explorer ses parties sombres in fine. Et en effet, les prochaines saisons nous montreront que ce n'est pas vraiment le thème de ce Docteur, plus tourné sur l'enfance, la fuite, la chute, l'oubli, etc. Bref, la bonne dynamique de la saison porte l'ensemble de l'épisode, qui a beaucoup de défauts intrinsèques autrement, même s'il reste en partie appréciable.

Ha!!!! Les Daleks... ils ne m'avaient pas manqué ceux la.

J'ai bien aimée le faite d'avoir un nouveau docteur, une nouvelle compagne et un nouveau TARDIS lors du premier épisode... mais de là a avoir les powers rangers Daleks, c'est un peu to much.

Le coté guerre des étoiles m'as aussi fortement interpellé. Les Anglais on des avions pouvant aller dans l'espace, mais ne sont pas capable d'avoir une défense Aérienne??? Bon ils ne peuvent pas non plus trop déformer la réalité, mais j'ai trouver cela un peu gros quand même.

Mais globalement l'épisode est loin d'être mauvais, les acteurs sont juste, et l'histoire potable.

Sérieusement... Le docteur il réussit à coincer tous les seigneurs du temps dans une bulle temporelle mais il laisse s'échapper la moitié des Daleks.... En plus, je crois que ce retour est le moins crédible de tous. Au moins, les fois avant, on savait que c'était à cause de celui qui s'était échappé, là... Et puis bon, des Daleks de toutes les couleurs, ok, mais ça reste toujours des poubelles...

Sinon, en dehors de ça, l'épisode est pas aussi catastrophique que je ne le pensais. La bataille spatiale rappelle un peu Star-Wars, elle m'a plus. Et puis le personnage du docteur est vraiment bien dans cet épisode : on le sent énervé, dangereux même sous ses airs comiques, c'est vraiment bien.

Et puis +1 parce que Karen Gillian (putain, c'est une grande bique où les autres sont des nains), elle envoie du steak...