Avant de commencer la critique « normale », je voulais juste vous donner une information capitale, mes Superfriends : Barry Allen va venir dans Supergirl ! Je ne peux pas vous dire à quel point je suis refait ! Le crossover se fera le 28 mars, et il réalise mon rêve de voir le Flash et Supergirl pousser la chansonnette. Parce que oui, Melissa Benoist et Grant Gustin viennent de Glee. Me jugez-pas, on a tous nos rêves…
Putain, George R.R. Martin continue de ne pas écrire...
Je vois beaucoup plus de bien que de mal dans Supergirl. C’est mon côté résolument bon public qui rentre en compte ici, doublé du charme incroyable de Melissa Benoist. Je suis tellement impliqué dans ce qui arrive à Supergirl, que j’élude souvent des parties moins reluisantes de la série. Soyons clair : la série d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle du pilote. Toutefois, elle possède toujours des scories bien irritantes.
Au départ, il n’était prévu que treize épisodes pour la saison 1. Le succès aidant, la série a reçu une commande de sept épisodes supplémentaires. Quoiqu’il en soit, For The Girl Who Has Everything a été produit comme étant le season finale. Cela se ressent grandement, ce qui est une bonne et une mauvaise chose. D’un côté, la série est quand même incroyablement couillue. De l’autre, certaines parties du show ne devraient pas exister.
Tout ce qui vient de Krypton, en général, ce n’est pas bon !
Un des plus gros défauts de la série se trouve dans sa partie kryptonienne. Cela manque d’enjeux, de background, de contexte. Les intrigues avec Astra et Non m’ont donné envie de dormir. On parle quand même de l’ennui que provoque des habitants d’une autre planète ! Il y a des choses que je ne comprendrai jamais.
En tous les cas, Supergirl avait là le matériel pour une belle histoire : Kara se retrouve à nouveau sur Krypton, dans un rêve. Il y avait là la possibilité de raconter quelque chose de fort ; comment Kara gère le fait de revoir tous ses proches, l’épreuve interne qu’elle traverse : Terre ou Krypton, quelle planète représente mon chez moi ? Quelle est ma famille ? Des questions philosophiques pouvaient être abordées, des thèmes pertinents auraient pu être amenés. En définitive, on s’est juste fait terriblement chier.
Haha ! Qu'est-ce qu'il est nul ton cousin Kara ! Regarde, même quand on l'insulte il sourit !
Kara revoit son père, sa mère… et même un jeune Superman ! Petite parenthèse, mais ce dernier m’a irrité au plus haut point ! Honnêtement, je n’ai rien aimé chez lui ! Raaaah. Bref, pardon. Le problème de la réunion entre Kara et sa famille, c’est qu’elle manque cruellement d’émotion ! Tout paraît factice, artificiel. Les acteurs ne sont pas à l’aise, même Melissa Benoist n’arrive pas à retranscrire l’épreuve que traverse son personnage. C’est le signe que quelque chose n’allait définitivement pas bien.
En fin de compte, le choix de Kara de rejoindre la Terre se retrouve dépourvu de tout enjeu. Ballot, mais tellement prévisible de la part des scénaristes, qui ne maîtrisent pas cette partie-là de leur univers.
Sur Terre, on s’organise sans Kara !
L’idée d’envoyer Kara sur Krypton demeure également intéressante parce qu’elle permet de voir comment l’équipe se débrouille sans leur meilleure joueuse. Cette fois-ci, l’équipe créative va réussir à délivrer une histoire intéressante. James et Winn se retrouvent en effet amenés au sein du DEO. Cela permet de concentrer l’action dans un seul et même endroit, permettant à tous les autres personnages d’interagir. On sent vraiment que l’épisode était à la base prévu pour clore la première saison.
Qui a encore laissé le pot de fleur sans surveillance ?
Alex tire grandement son épingle du jeu cette semaine. Personnage constamment sous-utilisé, elle trouve ici matière à s’approfondir. Chyler Leigh maîtrise parfaitement les longs monologues émouvants – il faut avouer que Grey’s Anatomy forme assez bien à l’exercice –, ainsi que les scènes plus rythmées. Elle ne recule devant rien pour sauver sa sœur, même à faire une alliance de circonstance avec Maxwell Lord. Là encore, smart move des scénaristes de concentrer l’action dans un seul endroit.
Lorsque Kara revient sur Terre, une bataille entre nos héros et le gang d’aliens, dirigé par Astra et Non, éclate. Supergirl met de son côté une branlée à ce chewing-gum prémâché qu’est Non, tandis que l’on assiste à un combat entre Astra et Martian Manhunter ! La grande classe… jusqu’à ce qu’Astra soit transpercée par un katana à la kryptonite ! Et là, c’est remarquable ! C’est choquant, inattendu et, en plus, Astra est morte des mains d’Alex. Ce qui apportera du bon drama dans les épisodes à venir.
En elle-même cependant, la mort d’Astra me laisse perplexe. L’arc narratif du personnage s’est révélé au mieux frustrant, surtout au regard de sa fin abrupte. Pour le coup, ce pan de l’histoire a été mal géré. Encore une fois, cela vient de Krypton. Le pire dans l’histoire toutefois, c’est que ça laisse Non aux commandes. On va se faire chier…
For The Girl Who Has Everything aurait pu être un épisode solide. L’action est au rendez-vous, l’humour également, et les décisions scénaristiques s’améliorent d’épisode en épisode. Cependant, toute la partie sur Krypton se révèle au mieux inintéressante, au pire irritante. Maintenant que l’officielle première saison est terminée, je me demande où est-ce que l’équipe créative va nous emmener. Allez mes Superfriends, tous derrière notre série !
J’ai aimé :
- Une fin choquante.
- Alex, plus-value de cet épisode.
- L’idée de ramener James et Winn au DEO.
- Le combat avec Martian Manhunter ! Wouhou !
- Je le redis mais, dans l’émotion comme dans les scènes de combat, Alex maîtrise tout cette semaine !
Je n’ai pas aimé :
- Le petit Kal-El. Punaise, l’acteur est irritant au possible.
- D’ailleurs, il ne se dégage aucune émotion de ce qui se passe sur Krypton. Tu m’étonnes que Kara décide de rentrer.
- Cat retombe un peu dans ses travers.
- Qu’est-ce qu’il est ennuyeux Non… Zzzzzz. Zzzzzz.
- Une répétition quasi maladive du mot « family ».
- Du coup, la storyline d’Astra n’a quand même pas servi à grand-chose.
Le point Melissa Benoist
Si je ne la mentionne plus dans la partie « J’ai aimé » – elle ne peut être que dans cette partie, le contraire n’est pas envisageable – c’est parce que cette chère Melissa Benoist possède depuis la semaine dernière une sous-partie à son nom. Je suis sûr qu’elle est flattée, là-bas à Los Angeles.
Anyway, une fois n’est pas coutume, je vais être un peu plus critique. Sur Krypton, j’ai eu envie de secouer Kara un bon coup. Qu’est-ce que c’était pénible cette partie de l’épisode ! Je l’ai déjà dit plus haut, mais ce manque de chaleur, ce manque d’alchimie entre les acteurs a rendu l’expérience – à la base tellement prometteuse – pénible. Pour le coup, Melissa Benoist n’a pas réussi à retranscrire la lutte interne de Kara.
Pfiou, si c'est pour combattre des ennemis aussi charismatiques que Non, j'aurais mieux fait de rester chez moi.
MAIS ! MAIS ! MAIS ! Lorsqu’elle redescend littéralement sur Terre, on retrouve notre Kara que l’on avait tant aimée ! La fureur et la peine que ressent Kara lorsqu’elle se réveille sont parfaitement jouées, et j’ai vraiment cru que Kara allait tuer Non. Ce qui aurait été une bonne chose, vu à quel point ce dernier est soporifique. De plus, lorsqu’elle doit jouer J’onn qui joue Kara (ça va ? vous suivez ?), elle envoie du rêve. Le côté maladroit que l’actrice maîtrise est toujours là, mais cette fois-ci d’une façon différente. Cette partie de l’épisode se révèle vraiment sympathique, en grande partie donc grâce à Benoist. Reste sur terre Melissa, t’es bien mieux avec nous. Cœur cœur.
Le point carré amoureux
Cette partie-là va être courte, puisqu’il ne s’est absolument rien passé de nouveau. Cela fait du bien parfois de laisser ce genre d’intrigues reposer. Winn a définitivement fait le travail de son côté, et cela fait vraiment plaisir de les revoir amis. Je commence doucement à apprécier le personnage de Winn. J’ai également apprécié le personnage de James. Honnêtement, l’idée d’une bromance entre les deux personnages est parfaite. Continuez comme cela, messieurs les scénaristes !
Mention(s) du cousin de Supergirl dans l’épisode : Oui, désormais, je ne prononcerai plus le nom de l’Homme d’Acier. Au vu de la performance d’acteur du jeune homme l’incarnant, il ne le mérite de toute façon pas. Sinon, je n’ai pas réellement compté les mentions, puisqu’on avait littéralement le jeune cousin de Supergirl devant nous.
Ma note : 12/20.