Bilan : Carlos saison 1

Le 18 mars 2011 à 21:06  |  ~ 5 minutes de lecture
Après avoir vu cette série française composée de trois épisodes, un petit bilan s’impose car il y a du bon et du moins bon dans cette série.
Par Fafa

Bilan : Carlos saison 1

~ 5 minutes de lecture
Après avoir vu cette série française composée de trois épisodes, un petit bilan s’impose car il y a du bon et du moins bon dans cette série.
Par Fafa

Qui est Carlos ?

A tous ceux qui s’attendent à voir une grande fresque sur l’interprète de Papayou ou de Rosalie veuillez passer votre chemin, car la série ne s’intéresse pas au chanteur fils de Françoise Dolto mais bien au terroriste international qui fit les beaux jours des attentats et des prises d’otages des années 70 au milieu des années 90. Il parait donc évident, maintenant que l’on a cette information, que cette série n’est pas une comédie mais bien un docu-réalité/biopic.

Pour vous brosser rapidement le CV de Carlos, ses plus grands faits d’armes sont la prise d’otage du siège de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) à Vienne et un grand nombre d’attentat en Europe sous le compte notamment du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine).

 

carlos

« Mais qu’est-ce que t’as Doudou dis donc ? »


Cette série nous entraîne à travers le monde pour suivre les tribulations d’Ilich Ramirez Sanchez (vrai nom de Carlos). Nous voyageons donc en France, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Lybie, au Yemen, … bref le Carlos, il a un sacré nombre de miles sur son compte Air France.

On découvre, le long des trois épisodes, les différents collaborateurs et femmes de Carlos, et j’aime autant vous dire que ça fait du monde. En 20 ans de terrorisme le Carlos il s’est fait plus d’un copain et surtout plus d’un ennemi et la série nous en présente les principaux (peut être trop).

De par son sujet, un criminel international, la comparaison de la série avec le double film à succès Mesrine est inévitable. Je ne les mets pas du tout au même niveau car la série souffre de certaines choses dont le film a fait une force. Mais la série n’a pas à rougir non plus car elle nous offre une belle œuvre. Faisons un tour des forces et des faiblesses de Carlos.

 

Les forces de Carlos

 

Le point fort de la série : Edgar Ramirez


La force principale de la série est bien sûr son acteur, Edgar Ramirez, qui porte la série sur ses épaules. Il joue à la perfection et subit des transformations physiques impressionnantes durant les trois épisodes. Je ne suis pas souvent d’accord avec les résultats des Césars, mais là je dois avouer qu’il mérite amplement son César du meilleur espoir masculin 2011.

Second point positif est la reconstruction de l’époque où se déroule la série au travers des costumes, décors, mais aussi de l'attitude des personnages, qui n’est pas la même que celle d’aujourd’hui par exemple.

Le fait de mettre des extraits d’émissions ou de journaux télé permet de bien entrer dans l’époque des faits et permet de dire des choses qui ne pourraient pas être dites autrement.

La réalisation de la série est très propre et très soignée.

J’ai trouvé très sympa de mettre le nom des personnages la première fois où on les voyait à l’écran, ça permet du premier coup d’œil de savoir qui est qui et d’éviter une scène d’introduction pas toujours nécessaire.
Le fait d’avoir voulu respecter l’accent de chaque pays part d’un bon sentiment et aurait pu être une réussite, nous y reviendrons dans les faiblesses.

 

Les faiblesses de Carlos

 

« Papayou, papayou, papayou, papayou lélé ! »


Le principal reproche que je ferais à la série est son manque de musique. Ce manque entraîne par moment des longueurs à la série, c’est là la première différence avec les films Mesrine. Eux imposent une musique tout du long qui rythme le film. Donc, là ce manque de musique impose un manque de rythme dans certaines scènes qui, moi, me mettent dans un état proche (non pas de l’Ohio) de la somnolence.

Second regret, j’en parlais plus tôt, l’accent des comédiens qui est une horreur. Les voix, non originales, sont par moment incompréhensibles. Alors quitte à prendre des doubleurs et pourquoi pas avec l’accent des pays d’origine des personnages, mais là on ne comprend pas tout et c’est dommage car il y a beaucoup de dialogues.

Un autre problème de la série est le scénario un peu confus, on ne sait pas trop à quelle époque les scènes se passent et surtout pourquoi Carlos fait ceci ou cela, mais cela est dû surtout à la complexité du personnage d’origine.

Dernière faiblesse qui va avec une des forces c’est la multiplicité des personnages. Il y a eu beaucoup de monde dans la vie de Carlos (collaborateurs et femmes) et c’est parfois un peu dur de s’y retrouver, heureusement qu’ils nous mettent les noms la première fois mais dans les apparitions suivantes, on ne les a plus et on s’y perd un peu.

 

Bilan

Pour conclure, Carlos est une série propre dans l’image et la réalisation mais souffre de problèmes qui sont pour moi plutôt conséquents. Ne faisons tout de même pas la fine bouche, malgré ses défauts la série reste de bonne facture et est au dessus du niveau des productions françaises du moment. Il me reste à vous dire de regarder cette série pour vous faire vous-même un avis.

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Image Carlos
12.17
12.17

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