Plusieurs noms me sont venus en tête en regardant ce pilote. La 4eme dimension , The IT Crowd , Benny Hill , X files , Star Trek… Et sûrement d’autres mais je les ai pas notés. Ceux qui connaissent la série vont peut être se dire qu’il n’y a aucun rapport, je ne dit pas qu’il y en a, je dit simplement que ces noms me sont venus à l’esprit tels… le pingouin sur sa banquise (oui, parfaite métaphore) et que ce premier épisode m’a rappelé l’état dans lequel j’ai été en regardant ces précédentes séries:
- La 4eme dimension pour le coté bizarre sympa
- The IT Crowd pour le burlesque sympa
- Benny Hill pour le coté burlesque pourri,
- X files je sais pas pourquoi, et pis c’est tout (copyright Philippe Lucas)
- Star Trek pour le coté n’importe quoi de l’espace (au sens propre)
Rose bonbon et docteur qui.
Docteur Who, c’est l’histoire d’une fille, Rose, comme son prénom, ou l’inverse (ne cherchez pas de sens il n’y en a pas), qui se fait attaquer par des mannequins en plastique aussi effrayant qu’une pomme (oui !) dans un entrepôt, et qui se fait finalement sauver par un monsieur 100 000 volts haut en couleur, avec des oreilles décollés (Christopher Eccleston) qui semble fort pressé, et qui, d’ailleurs disparait.
Après moults recherches et tout ça, Rose (comme son papier peint) découvre que ce monsieur se fait appeler The Doctor, le docteur donc, docteur quoi, on ne le saura jamais donc, juste, le docteur (Docteur qui ? Docteur Xho ?). Ce dernier voyage a travers le temps et l’espace pour sauver le monde à chaque fois. Tout un programme. Doctor who, c’est donc n’importe quoi. Mais du bon n’importe quoi.
Pot pourri.
Après avoir fait les noms, je vais passer aux adjectifs : burlesque, sympa, lourd, loufoque, dingue, paf, kitsch, psychédélique, intéressant, british (une onomatopée s’est glissée dans la liste, saurez vous la retrouver ?). Ça a la couleur du fourre-tout, ça en à l’odeur, et même la saveur gerbante des fois, mais c’est assez bien maitrisé pour ne pas en être un.
Je ne sais absolument pas comment les scénariste vont réussir à captiver les spectateurs pendant plusieurs saisons, ça tient du génie à mon avis à ce niveau, et je vous en dirait plus après avoir fini la première saison. Mais bon, après avoir vu le pilot et le deuxième épisode, pour le moment, ça se tient. On a les extras terrestres, le héros, l’adolescente blonde, la mère rigolote, les gadgets, un ton résolument léger, une mise en scène rapide, des petits effets de caméras sympa, un jeu de couleur psychédélique… Vous prenez tout ça, vous secouez, et vous avez Doctor Who. En parlant de jeu de couleur psychédélique, ce n'était pas juste de la rhétorique ! Il y a un petit jeu sur les couleurs assez sympa, et moi j'aime bien quand le réalisateur joue avec l'évocation.
H2G2
Je n’ai pas mis H2G2 dans ma liste, parce que je voulais en parler un peu plus longuement. C’est moins british qu’H2G2, mais ça reprend légèrement le contexte.
Ici on a une jeune fille qui se fait embarquer par un extra terrestre à travers l’espace et le temps pour vivre de folles aventures, et pour ceux qui n'ont pas vu H2G2, on avait un mec qui se faisait prendre en stop par un vaisseau extra terrestre, pour vivre de folles aventures à travers l’espace… tout court. Il manquera donc juste le guide du voyageur inter-galactique. A l’instar de H2G2, Doctor Who dispose d’un univers particulier, une sorte de parodie de ce qui se fait en space opéra. Rien de neuf donc, mais du vieux bien maitrisé. J’entends par la que je ne me suis pas forcé à rentré dans l’univers, et le coté comique de certaines situations viens souvent de l’explication qui à autant une valeur instructive sur l’univers dans lequel on évolue avec Rose.
Docteur Eccleston
Le personnage du Dr Who est frappant. C’est surement le but, il captive dès sa première apparition. Vous me direz, vu que la série s’appel Dr Who, ça tombe bien. Cela dit, on aurait pu avoir un héros fade, un Luke Skywalker en puissance, alors que là non, l’attention se porte sur lui dès qu’il apparait. Je suppose que la performance de Christopher Eccleston y est pour beaucoup, même si apparemment, l’acteur change par la suite, et je verrais à ce moment la ce que ça donne, mais ce monsieur 100 000 volt remplit parfaitement son rôle.
Dr Who semble ne jamais avoir que ça à faire, et il est assez intriguant pour qu'on ait envie d'en savoir plus sur lui. Il porte une histoire dans sa manière d'être, comme docteur maison... ( je vous laisse réfléchir...)
J’ai mis 13. J’avais mis 12, mais en écrivant, je me suis rendu compte qu’il y avait vraiment beaucoup de choses qui m’avaient plu. Je me dit aussi que ce soir, je verrai volontiers la suite, et que ce ne sont pas toutes les séries qui me font cet effet, loin de là. Et j’ai pas mis plus, parce que c’est pas non plus brillant, hilarant, impressionnant, émouvant, ou un autre adjectif qui se termine par « ant » . La note évoluera donc en fonction des émotions apportées par la série, et j’ai hâte de voir ce que ça va donner. Pour un pilot, en tout cas, c’est réussi.
Attention, en tout cas, ça risque de ne pas plaire à tout le monde. Si le grand n’importe quoi ne vous plait pas, et qu’il vous faut du terre à terre bien cartésien, passez votre chemin, vous risquez de sortir d’un épisode dans un état nauséeux, et ça il ne faut pas.
Ce que j'ai aimé:
- Le docteur
- Le ton léger, ça se prend pas au sérieux du tout.
- L'univers
- Rose, une ante-Claire (Heroes)
Ce que j'ai pas aimé:
- Pas encore vraiment captivant
- Un peu trop lourdingue des fois.
- Un peu de mal à accroché à cet humour, je veux un guide du voyageur inter-Galactique
Note: 13/20
Scarch
