Avant propos : Olivia Wilde vient d’être AISEMENT détrônée par ma petite Zooey. Le fait que j’ai appris qu’Olivia avait un faible pour les mecs qui portent des robes m’a profondément déçu (Jake Gyllenhaal si tu m’entends, je ne t’aime pas).
La nouvelle fille
Cette fille, c’est Jess. Son entrée en scène est plutôt plaisante, on apprend que c’est une fille coquine. La scène de son strip-tease est une scène qui me donne envie d’être cameraman. Scène fortement prévisible mais aucunement contrariante. On ne cherche pas à savoir qui est cet abruti capable d’aller voir ailleurs alors qu’il a une parfaite beauté accrochée à lui. C’est à partir de ce moment que naît la nouvelle fille.
Cette fille c’est aussi la future colocataire de 3 stéréotypes :
- Le faux gay qui se croit trop beau et qui veut que choper ;
- Le coach sportif BLACK-IMMENSE-BASKETTEUR qui sait pas parler aux filles ;
- Le mec qui s’est fait larguer qui ne veut pas faire face mais grâce à la nouvelle personne qui entre dans sa vie, il comprend que c’était un boulet plus qu’autre chose.
Pendant les 10 premières minutes je me suis dis que c’était trop et que ça n’allait pas me plaire mais en fait ils jouent la carte de l’humour un peu absurde sur la plupart de leurs scènes. Cet humour permet de ne pas tomber dans le déjà vu et de nous dire que c’est « des boulets » au lieu de « ah ouais quand même ils sont pathétiques ».
Je reviens à Jess pour faire un portrait de cette artiste perchée. Jess est un mélange de personnalité. Elle est capable d’être une vraie fille qui pleure, mais aussi d’avoir un humour bien gras avec des gestes de camionneur. C’est un beau garçon manqué sur certaines scènes. On sent l’artiste complètement perdue, ce qui nous donne envie de la connaître un peu plus. Jess c’est la super copine bien marrante qu’on a envie de voir après la sortie du boulot.
"Y'a des fois où j’aimerais être un coussin"
Série sponsorisée par Juvamine
Ce qui énervera possiblement beaucoup de gens c’est ce côté survitaminé de la série. Il y a très peu de temps morts et Zooey est toujours au taquet. Comme une vraie fille c’est un moulin à parole qui débite remarque sur remarque. J’adore ce côté pétillant de la série. C’est très rare en ce moment sur le panel.
Mais voilà certaines personnes peuvent ne pas aimer ce côté « Oui-Oui sous exta ». Le côté fille qui fait la moche alors qu’elle est super belle peut gêner car ce n’est pas du tout cohérent.
Pour ma part ce qui m’a déconcerté dans ce pilot c’est de ne pas savoir où va la série. Tous les protagonistes qui avaient de vrais problèmes n’en n’ont plus. Ils ont compris qu’ils devaient changer et ils ont changé en 1 épisode. Quand l’épisode finit, on a l’impression que la série est finie. On n'a aucun indice sur la suite.
On se doute que l’on va suivre les péripéties du groupe mais j’ai peur que l’on tombe sur des copies conformes d’autres séries. Je me demande comment vont faire les scénaristes pour trouver une petite innovation par rapport aux autres séries. J’avoue que j’ai un peu peur mais apparemment le public était au rendez-vous.
"Elle a deux jolis...sourcils..."
Je vais continuer à regarder cette petite série pour le plaisir. Je ne pense pas que je ferai de critique hebdomadaire car je crois bien qu’il ne se passera pas grand-chose à chaque épisode.
Et puis ZOOEY DESCHANEL QUOI !
Les plus :
- La présentation de l’idée de départ
- La copine mannequin
- La vitalité et l’humour de la série
- Les clichés sympathiques au final
- Zooey Deschanel quand elle est en mode artiste perchée
- Dirty Dancing ah ah
Les moins :
- Le fait de ne pas savoir où va la série
- Pas réaliste (le mec il ne veut pas attendre Zooey au rendez vous…)
- Peut être trop fleur bleue comme série ce qui dégoûtera certaines personnes
- Quand elle chante sur elle-même c’est un peu lourd
Un New 13/20.