Critique : Sanctuary 1.03

Le 16 octobre 2009 à 00:00  |  ~ 4 minutes de lecture
Après un début mitigé, la série qui a pourtant tout pour plaire aux amateurs du genre ne relève pas vraiment la barre mais reste tout de même un bon divertissement sans prétention et un moyen de se rincer l'œil sans trop de risques...

Critique : Sanctuary 1.03

~ 4 minutes de lecture
Après un début mitigé, la série qui a pourtant tout pour plaire aux amateurs du genre ne relève pas vraiment la barre mais reste tout de même un bon divertissement sans prétention et un moyen de se rincer l'œil sans trop de risques...
Par stargate00002

 " Mieux vaut les éviter si possible " ...

 

Oui, mieux vaut les éviter, ces montres terrifiants, brr, j'en ai encore des frissons ! C'est vrai quoi, ils ressemblent aux déguisements du magasin de farces et attrapes du bout de la rue, si, si ! Ils se déplacent comme des gosses et poussent de petits cris d'oisillons, de quoi se faire pipi dessus. D'autant que la réincarnation de Jet Li, j'ai nommé Ashley, balance des poings et vide un chargeur de... de combien d'ailleurs ? 70 balles? Tout ça en trente secondes. Et j'en ai pas vu beaucoup tomber... Bon, les monstres sous leurs masques sont un peu plus effrayants, ça c'est bien vrai ! Dans le sanctuaire les monstres, non pardon, les "résidents" sont tout aussi effrayants, outre le magnifique Bigfoot, oui je l'aime moi, et alors ?... Un clone du professeur Quirell de Harry Potter qui se balade avec un clone de Voldy derrière la tête et qui ne trouve rien de mieux à dire que "Je vais te bouffer la gueule".

Lovely.

 

 

Parle à ma main ...

 

Il y a des jours où on ferait mieux de ne pas se lever, non mais c'est quoi ces codes de communication ? Un mix très subtil entre le langage des signes et les signes militaires, et que je te fais des ronds et que je te tape mon poing sur ma poitrine, façon gorille. Kesako? Et quand enfin on réalise que OUIIIII, ils PARLENT, c'est pour dire des phrases tellement intéressantes qu'on en reste gaga, "Je vais à la crypte" ... mais oui ma belle, on s'en doute, tu ne pars pas finir ta vaisselle !

 

 

Abracadra ...

 

Oui, c'est bizarre mais j'ai jamais vraiment aimé que tout se passe comme ça, comme par magie : ils arrivent, il y a les méchants, et que je te vais dans la cryptounette, et que les espèces de tombeaux s'ouvrent, tout ça sur un fond de musique classique et sans que personne n'ait levé le petit doigt, ah si, c'est parce qu'il a marché au milieu ... Enfin bref, vous avez saisi, il n'y a qu'à se servir et moi je dis non, trop facile, tss, tss, un petit passage dans une certaine série française aimée de tous ne ferait pas de mal, mais je m'égare ! Et dans les tombeaux, dans le mille, des jolies filles qui ne sont "pas tout à fait mortes", comme dit ce cher Will.

 

 

Maaaamaaaaannnnn, c'eeeeessssttttt fiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiii...

 

Pourquoi ce titre à ce paragraphe, eh bien figurez-vous que je n'en ai pas la moindre idée ! C'est juste cette relation mère-fille entre Helen et Ashley qui m'y a fait penser. Une sorte de compétition entre elles, Ashley qui fait sa crise d'adolescence et essaie de désobéir à sa môman par tous les moyens possible et Helen qui se fait du soucis, tout de même, un peu d'humanité ! On a alors l'impression d'être transportés chez les Desperate de Wisteria Lane...

 

 

La lumière au bout du tunnel ...

 

Eh oui, si mes captures d'écrans sont aussi sombres, ce n'est pas parce que le volet de ma chambre est fermé mais parce que tout est sombre dans cette série. Alors forcément quand il y a un peu de lumière, on plisse les yeux. C'est ce qui arrive quand les trois filles des tombeaux, qui s'étaient bel et bien réveillées, se mettent en rond et s'élèvent dans les airs tels des n'oiseaux. Je salue, à ce propos, la réalisation soignée de ce passage malgré les ratés des dialogues qui vont avec.

Bref, pour faire un petit bilan de cet épisode, un scénario assez correct disons, sans grande surprise, une réalisation tout de même soignée mais des dialogues de sourds qui plombent l'ambiance déjà pas fantoche à cause des pseudo-monstres!

 Ah oui, je vous ai dis ?

J'adore !

 

 

J'ai aimé :

 

  • A la décharge des mecs qui fantasment sur Ashley, moi c'est Robin Dunne, alias Will, qui me fait un effet monstre...
  • Le revers brun d'Amanda Tapping : en blonde dans Stargate, en brune ici avec un caractère bien différent, c'est foutrement rafraîchissant !
  • Le côté sombre, ça cadre avec l'idée que je me faisais de cette série, avec ses inconvénients malgré tout.
  • Retrouver les anciens de Stargate : Chuck Campbell, Ryan Robbins, Amanda Tapping bien sûr, mais aussi et dans les autres épisodes David Hewlett, Paul McGillion, Chris Heyerdahl, Kavan Smith. Du beau monde !

 

 

J'ai beaucoup moins aimé :

 

  • Les dialogues, mon dieu, un désastre par moment !
  • Le côté niais du personnage de Will, c'est toujours la même chose dans ce genre de série, il y a un boulet.
  • Les voix françaises : après 10 ans de bons et loyaux service, Hélène Chanson, l'excellente doublure française d'Amanda Tapping a été remerciée, la nouvelle est juste naze. Quant à Will, on lui a trouvé un doubleur de 15 ans : pitoyable.
  • Un scénario qui ne laisse pas de place à la surprise !

 

Note: 12/20

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