Le problème avec Selfie, c'est qu'en dépit de mes nombreux efforts de vocabulaire et de syntaxe, je vais manquer de mots pour décrire à quel point, c'est mauvais et que ça, ce n'est pas pas encore le pire ; car le pire, le vraiment fond du pire, c'est que je connais très bien le processus de construction d'une sitcom (aussi nulle soit-elle) et que faire une sitcom, hé ben ça prend vraiment du temps, beaucoup de temps (il faut passer par une phase de pré-test, être approuvé par la production qui contrôle tout, passer devant un panel trié sur le volet et faire beaucoup, mais alors beaucoup de concessions) et que durant ce laps de temps pas une personne (pas une !) n'a eu ne serait-ce que la présence d'un début de commencement d'esprit de se dire que baser toutes les blagues de la série sur les réseaux sociaux et autres hashtags n'était peut-être pas une si bonne idée que ça et que plutôt que d'avoir dépensé des millions de dollars pour laisser, pendant vingt-six très très longues minutes, Karen Gillian (qu'on aimait bien dans Doctor Who) ainsi que tous les autres membres du casting se ridiculiser au delà de ce que l'imagination d'un homme normalement constitué peut tenter d'entrevoir dans toute sa vie et faire perdre des neurones au spectateur que je suis (une petite pensée pour toi "scène de coiffure avec chorégraphie sur du Lady Gaga"), ABC, chaine en immense perdition cette rentrée (j'ai hâte de voir ce que vont donner Black-ish et Cristela), aurait peut-être dû faire un don à n'importe quelle fondation existante aux Etats-Unis luttant pour quelque chose de meilleur que ce qu'est au fond cette série : un gros paquet de merde.
Oui, c'est ça le problème que j'ai avec Selfie.
Ma note : 01/20.
"Critique" totalement inspirée du très bon blog de Klaire fait Grrr : "Le problème avec"