Critique : Spartacus: Blood and Sand 3.01 - Retour en force

Le 06 février 2013 à 09:26  |  ~ 9 minutes de lecture
Des gorges tranchées, des têtes coupées et des parties de jambes en l’air… Y’a pas à dire, Spartacus est de retour !!!
Par Cail1

Critique : Spartacus: Blood and Sand 3.01 - Retour en force

~ 9 minutes de lecture
Des gorges tranchées, des têtes coupées et des parties de jambes en l’air… Y’a pas à dire, Spartacus est de retour !!!
Par Cail1

 

À la fin de la saison 2, Spartacus triomphait enfin de son ennemi numéro 1 Glaber. La bataille aura été sanglante et de nombreux personnages principaux y ont trouvé la mort (Oenomaüs, Mira, Ashur, Lucretia… pour ne citer qu’eux). Sa vengeance accomplie, « le faiseur de pluie » et ses esclaves semblaient alors bien décidés à faire payer à toute l’armée romaine leur mépris du passé.

 

Dans le feu de l’action…

 

Le début de cette saison 3 reprend quelques mois (années ?) après la chute de Glaber et le moins qu'on puisse dire, c’est que nous sommes tout de suite transportés dans le feu de l’action. On retrouve Spartacus et ses hommes en pleine bataille contre ces chers romains et comme toujours ils ne font pas dans la dentelle. Ainsi, les cinq premières minutes de l’épisode se présentent comme une démonstration de sang et de violence. Beaucoup de gorges tranchées et des têtes coupées en veux-tu en voilà, les amateurs d’hémoglobine seront servis à coup sûr. Cette scène excessive à souhait vient tout de suite conforter les fans de la première heure, en leur rappelant que leur série fétiche n’a perdu ni de sa brutalité ni de sa virulence. Nos esclaves sont clairement en forme et ça se ressent à leurs coups d’épée.

 

Champ de bataille - Spartacus Blood and Sand - S03E01

La "vraie" bataille commence enfin pour Spartacus et ses acolytes...

 

Et si la saison 3 commence dans le feu de l’action, c’est sans doute pour répondre au désir de Steven S. DeKnight le créateur de la série, qui lors de la saison 2 avait décidé de mettre fin au show après cette troisième saison. Ce dernier trouvait en effet que l’histoire de Spartacus avait tendance à se répéter et il craignait que les intrigues finissent par tourner en rond. La saison 3 étant finalement la dernière, elle se devait donc de commencer fort. Et sur ce point, on peut dire que ce premier épisode remplit correctement sa mission et innove même en matière de narration.

En effet, l’une des forces de cet épisode, c’est que les batailles gagnées par Spartacus depuis les événements de l’épisode 2.10. nous sont résumées via quelques flash-backs parsemés ici et là. Ainsi, on découvre un Spartacus qui a réussi à rassembler de nombreux esclaves et dispose désormais d'une véritable armée qui met en fuite les troupes romaines, pendant que le sénat semble définitivement dépassé par cette rébellion incontrôlée. Ce stratagème classique mais efficace nous permet de nous plonger d'emblée dans le vif du dujet, tout en nous épargnant les sempiternelles et rébarbatives scènes de combats de gladiateurs. Mission accomplie donc pour DeKnight et son équipe…

 

Un nouveau méchant bien sympathique

 

Ce qui fait la force de la série c’est aussi et surtout sa dimension politique, car Spartacus Blood and Sand c’est avant tout l’histoire d’une révolte sociale. Entre manipulation politique, stratégie militaire et confrontation d’idées, la série nous propose de suivre cette révolte non seulement du côté des opprimés dont les libertés ont été bafouées mais également du côté des dignitaires. À ce propos, Spartacus est toujours aussi attrayant et défend assez bien son propos.  Après Batiatus dans la saison 1 et Glaber dans la saison 2, c’est donc au tour de Marcus Crassus de se confronter aux révoltés cette saison.

Depuis ses débuts, la série a toujours eu le don de mettre en scène des « méchants » intéressants et complexes sauf que cette fois on atteint le summum. Crassus est en effet un personnage fascinant qui a le mérite de traiter Spartacus comme son égal. D’ailleurs, il se prépare à affronter ce dernier en s’entraînant auprès d’un de ses gladiateurs personnels. La relation entre les deux hommes (Crassus et son gladiateur) est particulièrement intéressante, car elle est fondée sur un principe de respect mutuel. Conscient que l’argent ne fait pas tout et mesurant la force de son adversaire, Crassus ne sous-estime aucunement son ennemi et analyse même ce dernier afin de savoir anticiper ses coups. Crassus est de ce fait un fin stratège qui prend le temps de mesurer ses forces et ses faiblesses. Ça change de tous ces nazes en jupes qui se prennent pour des dieux vivants…

 

Marcus Crassus - Spartacus Blood and Sand - S03E01

Un "méchant" pas si mauvais que ça !

 

Ce personnage est aussi intriguant de par son opposition avec son fils Tiberius, jeune désinvolte qui comprend difficilement la stratégie de son père. Ce dernier apparaît en effet comme ambitieux et cupide et ne conçoit pas vraiment Spartacus comme une menace. Il fait partie de ceux qui pensent que sa condition sociale l’élève au-dessus des simples gens. Cette relation père-fils est particulièrement prenante de par le fait que Crassus tente d’inculquer à son fils ses propres valeurs et que ces dernières sont en contradictions totales avec les aspirations du jeune homme.  Cette relation est un véritable coup de poker comme Spartacus aime nous en offrir de temps à autre (souvenez-vous de la relation complexe entre Batiatus et son père dans Spartacus : Gods of Arena).

 

Des Dieux vivants

 

Du côté des esclaves, on retrouve un Spartacus bien en forme qui a définitivement pris le commandement de la rébellion. Cependant, les scénaristes ont semblent-ils décidés de mettre l’accent sur la part d’ombre de notre héros en insistant notamment sur ses contradictions. Il est donc intéressant de voir comment Spartacus qui s’est battu pour la liberté des esclaves, devient progressivement un chef d’armée à la manière d’un Glaber. Les pièces d’échec sont d’ailleurs de mise et l’ancien gladiateur est bien obligé de s’adapter à sa nouvelle condition, quitte pour cela à devenir aussi stratège que ses adversaires. Désormais, c’est à lui que revient le droit de donner des ordres et de guider son armée. En résumé, il a de quoi prendre la grosse tête « le grand homme de la colline ». Et ce n’est pas son copain Agron qui nous dira le contraire puisque ce dernier se prend carrément pour un dieu.

 

Stratégie militaire - Spartacus Blood and Sand - S03E01

Il faut toujours garder un pion d'avance...

 

Par ailleurs, on découvre ici un Gannicus qui de son côté a adopté la cool attitude. Ce dernier refuse d’être un meneur et se bat uniquement pour la mémoire de son défunt ami Oenomaüs. Par conséquent, ses activités annexes se résument en quelques mots aux femmes, à l’alcool et aux femmes (parce que une ce n’est pas suffisant pour un gladiateur). Sa manière de réagir pousse Spartacus à se confronter à ses propres questionnements : sa vengeance contre les romains a-t-elle encore un sens maintenant que Glaber est mort? Que fera-t-il après avoir battu les romains, qu’est-ce qui continuera de l’animer par la suite ? Tant de questions qui seront sans doute abordés au fil des prochains épisodes et qui trouveront leurs réponses à la fin de cette ultime saison.

 

Toujours plus fort !!!

 

Spartacus.Crixus.Gannicus - Spartacus Blood and Sand - S03E01

Il y a Dieu... et il y a Spartacus !

 

Spartacus n’a jamais vraiment brillé par son scénario un peu trop simpliste à mon goût. La grande majorité des intrigues étant prévisibles, on n’est surpris que très rarement par le déroulement des épisodes. Outre cette facilité scénaristique, c’est surtout le manque de subtilité et de réalisme qui nuisent à la qualité générale de la série. Pour ne pas changer des saisons précédentes, Spartacus et ses comparses (Gannicus et Crixus en tête) sont présentés ici comme de véritables guerriers à qui rien ni personne ne résiste.

Ainsi dans cet épisode, lorsque les  trois hommes prennet d’assaut la villa où sont cachés des romains, ils parviennent à se débarrasser de tous les gardes sans une seule égratignure pour enfin atteindre leurs cibles. Alors oui, on sait qu’ils sont forts les bonhommes, on sait aussi qu’il faut du spectaculaire, mais de là à me nous prendre pour des cons (oups c’est sorti tout seul), il ne faut pas trop exagérer. Ainsi, cet épisode comme de nombreux épisodes de Spartacus avant lui souffre de ce manque évident de crédibilité. La situation paraît clairement improbable, mais cela ne semble gêner personne sauf moi peut-être… Ah mais oui j’avais oublié qu’on avait affaire à des dieux !!!

 

J’ai aimé :

  •  Le bond en avant de plusieurs mois
  •  Le personnage de Marcus Crassus
  •  Les nouvelles perspectives de cette saison
  •  La mise en parallèle de Crassus et Spartacus

 

Je n’ai pas aimé :

  •  La facilité du scénario
  •  Le manque de crédibilité

 

Ma note : 14/20    

Une bonne entrée en matière dans laquelle on retrouve avec plaisir (ou pas) les ingrédients qui ont fait le succès de notre gladiateur préféré. À première vue, cette ultime saison semble donc prometteuse…

L'auteur

Commentaires

Avatar Altaïr
Altaïr
Non non il n'y a pas que toi que l'aspect irréaliste des combats gêne. Surtout qu'ils y vont carrément en slip, les ptits gladiateurs, leur peau elle est plus épaisse que de l'acier, probablement. 'fin bref je suis d'accord avec toi sur le fait que Crassus promet d'être intéressant. J'imagine qu'il va se positionner plutôt en deuxième héros de la série, vu ahem l'issue probable de la saison :). Bon, le dialogue quand son esclave chéri qu'il vient de trucider meurt tendrement dans ses bras était quand même un peu too much... Pour le reste, j'ai du mal avec la violence "esthétisée". ça a toujours été le cas dans Spartacus, mais tant qu'on était dans le spectacle de gladiateur ce n'était pas totalement hors-sujet : c'était bel et bien un spectacle. Maintenant qu'il s'agit d'une guerre "sainte", je trouve que la violence gratuite s'accorde mal avec le message que veut faire passer la série... dénoncer l'aliénation et la violence de l'esclavage en mettant les scènes de violence au pinacle du spectacle de divertissement, ça me semble un tantinet hypocrite.

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Antofisherb
Comme quoi Spartacus commence un peu à montrer les limites de son ambition. Après, bon, je reconnais volontier que la série est plus que le bête divertissement qu'elle peut sembler de prime abord, mais bon ça reste quand même un "show" de sang et de sexe. D'ailleurs en parlant des scènes de sexe, autant je trouvais la plupart assez justifiées (pas toutes non plus hein), autant je n'ai pas du tout trouvé pertinente celle du début d'épisode. Quitte à nous avoir prouvé que la série pouvait autant montrer des bites que des seins, elle aurait pu aller jusqu'au bout de son propos et ne pas faire la transition sur les deux hommes juste pile poil au moment de la fin de leurs ébats. Sinon Altair, je n'ai plus vu tes notes à partir du milieu de la saison 2 (je pensais d'ailleurs que tu avais arrêté la série), c'est dommage ;) !

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Altaïr
Comme j'ai corrigé l'article de Cail1, j'ai préféré me spoiler directement avec l'épisode plutôt qu'avec sa prose :). Et ce que j'en vois ne me donne pas tellement envie de ratrapper mon retard, j'avoue. Par contre je devrais écrire quelques critiques en alternance avec Cail1 sur cette troisième saison. ça risque d'être saignant :)

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Antofisherb
Ah ok, tout s'explique ! Ben si tu as le temps, je te conseille quand même d'au moins finir la saison 2, elle vaut le coup d"oeil (notamment d'ailleurs l'épisode juste après celui auquel tu t'es arrêté). Pour la saison 3, on verra bien :)

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Cail1
Altair: Concernant le dialogue de Crassus et son esclave au moment de sa mort, je te rejoins pour dire que c’est quand même too much. Disons seulement que ça ne m’a pas plus surpris que ça étant donné qu’à la fin de la saison 2, les scénaristes avaient déjà réussi à nous caser une scène de ce genre entre Gannicus et Oenomaüs. C’était un dialogue du style « je te pardonne et moi et ma femme nous t’attendons au Paradis ». Sa femme étant aussi la maitresse de son ami, c’est dire la profondeur émotionnelle d’un tel tête-à-tête… Pour ce qui est de l’esthétisation de la série, là aussi je te rejoins. Les scénaristes semblent en effet en total contradiction avec le propos qu’ils souhaitent faire passer. On dirait qu’ils se sentent obligés de passer par l’excès de sang et de violence pour nous exposer les terribles conditions de cette guerre. Le souci c’est qu’à force de trop vouloir esthétiser ces scènes, ils finissent par les banaliser ou tout du moins les dénaturer, d’où mon reproche sur ce manque de crédibilité qui vient gâcher la série. Antofisherb: Si je mets un 14/20 à cet épisode, c’est que dans le fond je crois dur comme fer au potentiel de la série. Il lui est arrivé de nous montrer qu’elle était capable de surmonter ces fioritures de sexe et de sang pour nous proposer un véritable show télévisuel qui soit à la fois intelligent et divertissant. Le problème, c’est qu’au bout d’un moment on ne peut plus passer à côté de ce scénario simpliste et de ces scènes trop excessives. Par conséquent et même si on peut apprécier le fond de la série plus que la forme, c’est souvent ce deuxième aspect qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas que l’on retient le plus. Hélas dans le cas de Spartacus, cela finit par ternir l’image de cette série, qui pourtant mérite d’être vu à plus d’un titre. Fin bref tout ça pour dire que de mon côté, je refuse de la réduire au sexe et au sang… Je sais que ce sont des éléments fortement présents, mais ce n’est ni ce qui m’a fait aimer la série, ni ce qui m’a attiré vers elle. De plus et comme tu le soulignes très bien la scène de sexe de cet épisode est totalement inutile et n’apporte pas grand-chose à l’ensemble, si ce n’est qu’on sait maintenant que Gannicus n’est pas que performant sur le champ de bataille. Il est vrai que dans les saisons précédentes, ces scènes étaient davantage ancrées dans le déroulement de l’intrigue. Elles permettaient dans la plupart des cas de mettre en scène un rapport de domination ou au contraire un rapport de soumission. D’ailleurs à ce sujet, je suis entièrement d’accord avec toi pour ce qui est de la scène entre Agron et son copain. Je pense en effet qu’ils auraient pu oser un peu plus. Le maître mot de cette rébellion étant la liberté et les scènes de sexe hétérosexuelles étant récurrentes, nous sommes en droit de nous demander si l’homosexualité est considérée comme une liberté pour ceux qui ont décidés de faire une transition à cet endroit précisément… m’enfin après moi je dis ça je dis rien hein !

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Cail1
Par contre Altair, la saison 2 vaut vraiment le coup d'oeil ;-) Et pour ce qui est de la saison 3, je pense ne pas être si indulgent pour la suite. Je peux être aussi saignant que toi tu sais ;-)

Avatar raphyju
raphyju
Nous on adore toujours autant cette série, et on va être déçu qu'elle se termine. Certes elle est bourrée de limites, certes elle n'est pas crédible, certes le cul et le sang ne sont pas toujours justifiés, certes tout est ultra esthétisé, même les dialogues... Mais c'est le cas depuis la première seconde du 101, donc on sait à quoi s'attendre quand on lance un épisode. Spartacus est une sucrerie hyper too much et jouissive, et c'est pour cela qu'on la regarde. Altair, c'est vrai que la saison deux est chouette...

Avatar Antofisherb
Antofisherb
Le problème avec l'esthétique de la série, c'est que par définition c'est son identité visuelle, donc je voyais mal les scénaristes supprimer les combats esthétisés une fois la première saison finie. Cela dit, cette troisième saison lance une piste intéressante qui pourrait justifier la présence des combats, à savoir que au final, Spartacus pourrait devenir aussi meurtrier que les romains. Mais je suis pas certain que la série exploitera ça et ne restera pas dans l'utilisation "fun" des combats. Et d'accord avec toi Cail1 sur la banalisation des combats, à force ils commencent à tous se ressembler, et à se dérouler de la même manière. Ce qui est un peu dangereux alors qu'on en est qu'au premier épisode de la saison. J'espère qu'avec Crassus les combats vont prendre une autre dimension, plus stratégique. Et je ne la réduit pas vraiment à du sexe et du sang. Enfin en tout cas, comme toi ce n'est clairement pas cet aspect qui m'avait tant plu dans la première saison. Le problème c'est que pour moi, le fond de la série a pas mal perdu d'intérêt en quittant la maison des Batiatus. Il en a toujours, heureusement, mais c'est moins passionnant, peut-être parce que moins "tragique" (la vengeance, la rivalité dominant/dominé, les complots,...). Là on a l'impression qu'en gros c'est juste les esclaves contre les romains, mis à part du coup la remise en question du "mythe" Spartacus.

Avatar Altaïr
Altaïr
OK pour la saison 2, je vais suivre votre conseil - en espérant ne pas avoir d'overdose par excès de testostérone :) Pour le reste j'ai très envie de vous répondre mais je développerai quand je critiquerai un épisode je pense.

Avatar Cail1
Cail1
Raphyju si ça peut te rassurer, moi aussi j’aime beaucoup la série. Après, je comprends aussi le choix de Steven S DeKnight quant à l’avenir de la série. Il est vrai que l’histoire de Spartacus est assez répétitive et je doute que ce soit une bonne idée de poursuivre la série sur plusieurs saisons encore. D’autant plus que cela n’aurait été qu’une succession de batailles s’enchaînant les unes après les autres. Je vous rassure, je n’ai rien contre les batailles en elles-mêmes, mon problème c’est surtout que la mécanique de la série aurait toujours été la même et personnellement cela m’aurait vraiment paru rébarbatif sur la longue. Trois saisons me semblent donc être l’idéal pour raconter cette histoire de rébellion… Après ce n’est que mon avis et je peux comprendre que certains soient déçus. Par contre, je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que les différentes critiques émises sur la série sont présentes depuis le début. Lorsque j’avais rédigé la critique du dernier épisode de la saison 2, j’avais d’ailleurs conclu en disant également que Spartacus se consommer un peu comme un plaisir coupable. Donc oui j’ai conscience de ces défauts mais j’ai aussi conscience que ce sont aussi eux qui sont les ingrédients qui ont fait le succès de la série. C’est juste qu’après deux saisons qui m’ont vraiment emballé, je commence très certainement à être lassé par cette mécanique qui se répète de saisons en saisons. J’aurais peut-être préféré un peu plus d’audace de la part des scénaristes, qu’ils tentent plus de choses. Mais bon ce n’est que le début de la saison… affaire à suivre donc.

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