Une histoire redondante
Sydney Fox est professeur d’archéologie dans une université des Etats-Unis, mais ce n’est pas tout. A ses heures perdues, elle parcourt le monde à la recherche de reliques avec son assistant Nigel, un Anglais avec un balai dans le c… euh, un peu coincé.
Chaque épisode suit à peu près le même schéma : on part d’un fait plus ou moins historique comme scène d’ouverture. Ensuite un homme (ou une femme) vient voir Sydney à l’université pour lui demander de retrouver une relique perdue depuis des centaines d’années, bien sûr elle accepte sinon y’aurait pas d’épisode. S’en suivent des énigmes, des pièges, des traîtres, des ex de Sydney pour arriver à la découverte de la dite relique qu’elle ramènera dans un musée.
L’histoire n’est pas très originale me direz-vous et vous aurez raison. Alors pourquoi regarder cette série ? Et bien il y a plusieurs raisons.
"A la fin de l’envoi, je touche !"
Une série qui ne se prend pas au sérieux
Relic Hunter est avant tout une série à prendre au second degré où les auteurs s’en donnent à cœur joie pour créer des situations cocasses qui font mouche quasiment à chaque fois. On s’aperçoit bien vite que la série ne se prend pas au sérieux, après environ 2 minutes du premier épisode quand on retrouve Sydney Fox habillé en tahitienne dansant durant son cours à l’université et jetant une lance sur le pauvre Nigel fraîchement débarqué d’Angleterre.
Relic Hunter fait aussi la part belle aux jolies filles et les met en valeur. Outre Tia Carrere, chaque épisode nous offre son lot de demoiselles toujours très peu habillées. On retrouve donc Sydney à faire du yoga dans sa salle de classe avec trois bombasses ou à se battre dans la boue avec une méchante terriblement sexy en soutien-gorge.
Outre ce côté sexy, la série est aussi très drôle. Et cela surtout grâce à Nigel, le pauvre petit Anglais, timide et casanier. Il ne connaît pas l’aventure et va faire un apprentissage rapide aux côtés de Sydney la délurée. Mais l’humour vient aussi des personnages secondaires, Claudia la secrétaire blonde un peu crétine, les ex de Sydney qui se retrouvent toujours sur la même quête qu’elle et qui nous ressassent leurs vieilles histoires de fesses.
Oui, Sydney Fox est sexy et ses camarades de jeu aussi !
Des références connues de tous
L’envie de regarder cette série vient aussi du fait qu’elle contient des références que tout le monde connaît. Ne serait-ce que Sydney Fox qui est une Indiana Jones avec des seins (et quels seins !). Elle reprend même, régulièrement, la célèbre phrase du Docteur Jones : "Sa place est dans un musée ".
Chaque épisode contient lui aussi des références plus ou moins historiques bien connues et le programme de collège suffit à ne pas être paumé. On retrouve des faits historiques partant d’Al Capone, Marie-Antoinette, Bouddha, Casanova ou encore le roi Arthur.
Les personnages
Sydney Fox est professeur en archéologie à l’université de Trinity. Elle part régulièrement à la recherche de reliques dans le monde entier. Elle est d’origine hawaïenne de par sa mère. Son père, lui est constructeur de barrages et est joué par l’interprète de Rick Hunter (Fred Dryer). |
Nigel Bailey est l’assistant de Sydney. Il pensait être un tranquille professeur d’histoire mais se retrouve bien vite embarqué dans les aventures de Sydney. Il est passionné d’archéologie et parle plusieurs langues dont des mortes ce qui peut être bien utile dans la recherche de reliques perdues depuis des milliers d’années. |
Claudia est la secrétaire de Sydney mais est aussi étudiante dans l’université. Elle est la fille du président de l’université, c’est grâce à cela qu’elle a obtenu le poste de secrétaire. Un peu idiote, elle ralentit plutôt Sydney dans ses recherches qu’autre chose. |
Bilan
Relic Hunter est une série sans prétention, ou alors juste celle de nous divertir. Et bien c’est mission réussie, c’est drôle et sexy. Certes ce n’est pas une série qui vous fera réfléchir mais l’amusement est toujours là. Enjoy !