State of play, thriller journalistique

Le 26 mai 2011 à 01:02  |  ~ 18 minutes de lecture
La politique, ça peut être autre chose que des débats inaudibles animés par Arlette Chabot. La politique, c'est aussi des coups bas, des meurtres, des trahisons, des pots de vin, des coucheries et des révélations... Le tout sous le regard attentif des médias, prêts à tout pour la moindre miette d'info. State of Play (en français Jeux de Pouvoir) propose d'explorer tout ça en six épisodes.
Par Puck

State of play, thriller journalistique

~ 18 minutes de lecture
La politique, ça peut être autre chose que des débats inaudibles animés par Arlette Chabot. La politique, c'est aussi des coups bas, des meurtres, des trahisons, des pots de vin, des coucheries et des révélations... Le tout sous le regard attentif des médias, prêts à tout pour la moindre miette d'info. State of Play (en français Jeux de Pouvoir) propose d'explorer tout ça en six épisodes.
Par Puck

Métro c'est trop !


Un matin comme les autres à Londres. Une jeune femme passe sous les roues du métro, un jeune délinquant est abattu à bout portant. La première travaille pour un député en vue, et le second n'est personne. Pourtant, une équipe de journalistes va trouver le lien entre les deux affaires, et déterrer un scandale d'ampleur national.

 

 

Parlement mon amour


Voici ce que nous raconte, en six épisodes, State of Play. La mini-série de la BBC est clairement un thriller politique. Et dans thriller politique, il y a politique. La politique c'est chiant ? Ca craint ? Vous n'y comprenez rien ? La politique, vous vous en foutez ? La politique, c'est plus aussi relevé que quand il y avait Georges Marchais ?

 

Soit. Mais c'est enterrer bien vite le sujet. Car la politique, c'est d'abord une histoire d'hommes (et de femmes, ah ben oui, j'avais dit que je ferai dans le politiquement correct). Et c'est sans doute difficile à croire quand on voit l'état de ses représentants français, mais la politique, c'est sexy ! Dans les couloirs de l'Assemblée, du Parlement, du Sénat, du Congrès... se jouent des histoires de pouvoir, d'ambitions, d'ego, d'alliances, d'idéaux, de loyauté, de frustrations, de trahisons, de luttes. Autrement dit, du pain-bénit pour les scénaristes.

 

                                                Ceci n'est pas State of Play

 

Alors pourquoi n'y a-t-il pas plus de séries sur le sujet ? En fait il y en a. Mais elles sont rarement contemporaines -à l'exception de The West Wing (A la Maison Blanche, d'Aaron Sorkin), qui a fait le pari d'emmener les spectateurs dans les coulisses de la Présidence des Etats-Unis pendant sept saisons. En effet, il est généralement plus facile d'inscrire des intrigues politiques dans le contexte historique, comme a tenté de le faire The Tudors dans certains épisodes, et comme l'a réussi Canal plus dans la mini-série l'Ecole du pouvoir. Ou de le traiter par la parodie ou la satire (The New Statesman).

 

 

De la susceptibilité des politiques

 

Car dès que l'on entre dans des représentations plus réalistes, on se heurte à plusieurs problèmes. D'abord le risque, calculé ou pas, qu'un homme politique se reconnaisse dans l'un des personnages et proteste bruyamment. C'est de la publicité, certes, mais pas toujours la bonne.

 

L'autre danger, bien plus grave, c'est que les histoires politiques contemporaines sont périssables. Elles s'inscrivent dans un contexte, une époque, un parti, qui risquent de dater rapidement la série et ses intrigues.

 

Le créateur de State of Play, Paul Abbott (qui depuis a créé Shameless UK), est parvenu à éviter le deuxième écueil. Mais pas le premier ! Avant même que la série ne soit diffusée, alors qu'il est encore en train de l'écrire, en 2002, Abbott est attaqué par un ancien membre de l'équipe de Tony Blair. Tim Allan, l'ex directeur de communication du Premier ministre britannique, avait entendu des rumeurs qui laissaient croire que l'un des personnages était un mix entre lui et l'un de ses collègues, James Purnell, devenu, lui, député. Il engage même un avocat pour demander des comptes à la BBC. Avant de lâcher prise. La série est diffusée l'année suivante.

 

 

La fin des illusions

 

Là où Paul Abbott est fort, c'est que, huit ans après sa première diffusion, la série n'a pas (trop) vieilli. En tout cas, pas son propos. Bien sûr, elle reflète les désillusions qui sont celles de toute la gauche britannique au début des années 2000.

 

En 2002, ça fait déjà cinq ans que Tony Blair et son New Labour sont au pouvoir. Et même s'il a réussi à se faire réélire, et à panser quelques plaies de l'ère Thatcher, les désillusions s'accumulent autour du Prime Minister : les services de santé sont malades, les transports publics sont catastrophiques et quelques scandales particulièrement crades ont entaché la réputation du gouvernement.

 

Il y a de l'amertume, sans aucun doute, dans le scénario de Paul Abbott, mais aussi du talent. Et il n'est pas indispensable d'être britannique pour apprécier la série. Parce que les liens plus ou moins avoués entre les politiques, le petit monde des grandes entreprises et les lobbys sont, aujourd'hui plus que jamais, d'actualité. Mais surtout parce que l'intrigue est d'abord centrée sur les personnages et leurs relations. Et en premier lieu celle entre le député Stephen Collins et le journaliste Cal McCaffrey.

 

 

Cinq colonnes à la une

 

 

C'est autour d'eux que l'histoire se tisse. Car le journaliste, Cal McCaffrey, a participé à l'ascension du politique, Stephen Collins. Il a été quelques années plus tôt son directeur de campagne, et l'a fait élire député. Difficile pour le premier de rester objectif, difficile aussi de ne pas être tenté d'utiliser ces liens pour soutirer des informations. 

 

C'est précisément ce que voulait l'auteur. « En créant un lien entre une étoile montante du gouvernement et un jeune journaliste, j'ai mis l'accent sur la façon dont nous sommes tous abreuvés d'informations, la façon dont celle-ci est « digérée et nettoyée » pour la consommation de masse et comment ça se traduit une fois en une. Ce qui m'a vraiment plu, c'est l'idée de montrer comment ce qui commence comme un potin entre journalistes déclenche une enquête, et déterre au final un scandale », explique Paul Abbott dans les interviews sur la génèse du projet. (source : The Guardian)

 

 

 

De fait, c'est bien plus Cal et la rédaction du Herald qui nous sont montrés que les arcanes du pouvoir. Alors que ces dernières ne sont vues que par les yeux de Stephen, et se cantonnent à la Chambre des représentants, à son bureau, et aux restaurants fréquentés par les députés, on suit l'équipe de reporters pas à pas. A chaque petite étape de l'enquête, trouvant un indice, puis un autre, cherchant les liens, les recoupements, vérifiant, revérifiant, blindant les articles. Et c'est ça qui est fascinant.

 

En tout cas pour moi. C'est peut-être parce que je suis journaliste, et que la presse britannique est pour moi une presse fantasmée, capable du meilleur (les grands titres comme The Guardian, The Independant, The Telegraph...) et du pire (The Sun). C'est peut-être aussi parce que je ne suis pas journaliste d'investigation, et que l'enquête, telle qu'elle est décrite dans la série, où l'on compte sur ses indics, où l'on va fouiller, au propre ou au figuré, les poubelles, relève là encore du fantasme.

 

Pourtant, la description de la vie et du travail d'une rédaction, elle, est réaliste. Les conférences de rédaction, les vannes, la connivence et la compétition d'un journal à l'autre, les relations de longue ou moins longue date avec les informateurs, elles, sont bien retranscrites.

 

 

Des personnages lâches, menteurs, ambitieux...
donc intéressants

 

Mais ce que j'aime le plus, c'est que les journalistes ne sont pas montrés comme des héros.

 

Cal, le personnage principal, est loin d'être parfait. Il est tiraillé entre ses ambitions, son goût pour le scoop et sa loyauté (et même sa fascination) envers Collins, et il ment régulièrement pour arriver à ses fins. Cameron, son rédacteur en chef, est pragmatique, voire un peu lâche et même pourri parfois. Della, quant à elle, est tétanisée par la peur quand elle se rend compte qu'un tueur est à leurs trousses. Aucun d'entre eux ne se bat pour la justice. Mais juste pour sortir les premiers l'info du siècle. Ou plutôt de l'année.

 

A l'inverse, Stephen Collins apparaît bien plus humain que ce à quoi l'on pouvait s'attendre. Certes, il avait une liaison, il a des choses à cacher, mais il est somme toute intègre et cherche à faire son boulot correctement, quand il n'est pas aveuglé par la jalousie ou la soif de vengeance.

Le plus simple reste encore de faire un récapitulatif des personnages.

 

 

  • Stephen Collins (David Morrissey) : c'est un jeune député travailliste, une étoile montante du parti, qui vient d'être désigné pour présider une Commission sur l'énergie . Un travail qu'il entend bien mener sans se laisser impressionner par le pouvoir des majors du pétrole. Mais la mort d'une de ses collaboratrices et la révélation publique de leur liaison va mettre sa mission et sa carrière en péril.

 

  • Cal Mc Caffrey (John Simm) : grand reporter au Herald, il a été autrefois le directeur de campagne de Collins. Qu'il admire toujours et qu'il envie, aussi. La preuve, quand l'occasion se présentera de consoler l'épouse délaissée, il n'hésitera pas.

    C'est assez étrange, car il promène une part de cynisme, mais aussi une certaine innocence quand il s'agit de ses proches. Un autre trait dominant est qu'il est prêt à beaucoup sacrifier pour un article. Chez les autres bien sûr, mais aussi chez lui. Après tout, il va même jusqu'à risquer sa peau à un certain moment. Et au final, c'est sans doute le personnage qui perdra le plus au cours de l'enquête : d'illusions, d'amis...

 

 

  • Della Smith (Kelly McDonald) : une jeune journaliste écossaise (regardez la série en VO, l'accent de Kelly McDonald est absolument... écossais !), qui sera la première à suivre l'affaire Collins. Elle s'investira dans l'enquête avec McCaffrey, au point qu'elle aussi prendra pas mal de risques. Et assurera la liaison avec la police. Elle paraît fragile, un peu perdue dans l'enquête au début, mais elle se révèle plus forte et pugnace que prévue, une fois la menace qui pesait sur elle écartée. Et pour tout ceux à qui ce visage rappelle quelque chose, voici l'un des premiers rôles marquants de Kelly au cinéma, quelques années avant, avec là encore, du bon accent scottish !

 

 

 

  • Cameron (Bill Nighy) : le rédacteur en chef, il est insultant, arrogant, grossier, lâche... En un mot génial ! Et puis c'est Bill Nighy quoi ! Comme j'ai la flemme de refaire sa filmographie, je vous laisse un lien vers Imdb, comme ça vous pourrez dire ah mais oui, c'est lui !

 

  • Ann Collins (Polly Walker) : l'épouse délaissée du député. Celle qui va jouer la carte de la dignité (en public), et de la vulnérabilité (en privé).

 

  • Dan Foster (James McAvoy) : un jeune reporter freelance qui détient l'une des clés de l'affaire, et va rejoindre l'équipe du Herald pour l'enquête.

 

 

Casting 100% british


Bon, je sais, je ne suis pas totalement objective lorsqu'il s'agit de séries britanniques et de certains acteurs. Pourtant, vraiment, il n'y a personne dans les six épisodes qui soit à un moment en dessous. C'est toujours très bien joué, avec ce mélange de justesse et de désinvolture qui reste la marque des Brits. Donc faites-moi confiance, il y a dans la distribution un taux érectile (dit aussi taux de mouillage) important.

 

Et d'abord... John Simm. Certains le connaissent peut-être pour Life on Mars, d'autres comme le Maître dans Dr. Who. Dans tous les cas, ce qui m'impressionne chez lui, c'est que je crois absolument à ce qu'il fait. Pour moi, il pourrait aussi bien jouer une danseuse étoile. En l'occurrence, dans State of Play, il est un parfait McCaffrey. Ni un héros, ni un salaud, mais un type normal. Et pourtant il se fait voler la vedette.

 

John Simm a fait connaître son amertume sur les nominations de Bill Nighy et David Morrissey aux Baftas Awards qui avaient suivi la diffusion de la série, alors que lui-même, qui tenait le rôle principal, n'avait rien. C'est vrai, il y a de quoi enrager. Mais pour le coup, il faut reconnaître que David Morrissey, impeccable dans son rôle de député infidèle, manipulé, trahi... et malgré tout fier, impose une carrure et une gueule, une vraie. Et des moments d'émotion très justes.

 

Le reste du casting est à l'avenant. Avec pourtant deux bémols, pour moi. Polly Walker, qui joue Ann Collins. Je sais pas, je crois qu'elle me rappelle trop la mante religieuse de Buffy, et j'ai personnellement du mal à la croire vulnérable, vraiment. J'ai à chaque fois l'impression qu'elle minaude. Mais comme je l'ai dit dans les avis, c'est peut-être de la jalousie mal placée.

 

Quant à Marc Warren, qui joue Dominic Foy, le type qui détient la clé du mystère, je n'arrive pas à mettre le doigt sur le problème, si ce n'est qu'il est abonné, dans les dernières séries que j'ai vues, aux rôles d'abrutis, et que ça me pèse.

 

En revanche, pour les fans, sachez que le Guv (Philip Glenister) fait son apparition dans la série, dans un rôle de flic irascible qui se prend la tête (déjà) avec John Simm. Une histoire condamnée à se répéter.

 

 

Six épisodes, mais un seul arc

 

State of Play, c'est six heures d'enquête, six heures à suivre les investigations des journalistes. Il n'y a pas d'intrigue secondaire, rien qui nous emmène loin de la question principale : pourquoi Sonia Baker a-t-elle été tuée et par qui ? Cela n'empêche pas de développer une flopée de personnages, toujours de façon très efficace, quelquefois en quelques minutes, en une scène. A aucun moment la narration ne s'égare. Même si, pendant l'épisode 5, j'ai eu la désagréable sensation que l'on faisait du remplissage et que l'on multipliait les informations et la complexité avant le final. Et même si les scènes avec les mômes de Collins, sans être déplaisantes, sont parfois de trop.

 

Un autre trait marquant de la série, c'est son approche dépouillée. Il y a beaucoup de douleur dans State of Play. Mais, même quand on voit Collins en larmes, à terre, après avoir appris la mort de la femme qu'il aime, on n'a pas le sentiment d'être dans un mauvais mélo à la Brothers and Sisters ou le soap de luxe façon Dirty sexy money. La caméra trouve la bonne distance, et le jeu des acteurs est suffisamment réaliste pour que l'on soit pris par de vraies émotions, et pas englué dans un truc dégoulinant.

 

 

Histoires sans paroles


Quant à la réalisation, elle est vraiment efficace, nerveuse. Alors oui, par rapport aux productions actuelles, la photo a vieilli et semble terne. Oui, David Yates (qui a pris les commandes, depuis, de la franchise Harry Potter) privilégie des couleurs un peu salies. Mais trois scènes reflètent pour moi la parfaite maîtrise qu'il a de son sujet. Coincidence (ou pas), toutes les trois sont muettes.

 

La première est la scène d'exposition. Qui nous montre, en quelques plans, deux meurtres commis au matin, au milieu des passants anonymes, en plein coeur de Londres. Ces évènements extraordinaires dans un matin ordinaire, en plein coeur de la foule, c'est ce qui m'a plu. Et le fait que, à l'exception d'un retard sur la ligne de métro, et d'un livreur classé en dommage collatéral, la vie poursuive son cours. Du moins pendant quelques heures.

 

La deuxième est, dans le sixième épisode, une scène de suicide, brève, encore muette, et très efficace.

 

Quant à la scène finale, elle est pour moi simplement parfaite. Là encore, on est dans le dépouillement. L'enquête a abouti, tout a été dit, puis tout a été écrit. Il ne reste plus qu'à regarder, comme Cal, le journal en train d'être imprimé, et de voir sur les rotatives une tragédie réduite à des gros titres et quelques photos.

 

Je ne parlerai pas du twist final. Apparemment, dans les colonnes des critiques anglaises, ils appellent ça anti-climax. C'est vrai, un twist mal mené peut quelquefois donner l'impression que l'on a volé le spectateur, son temps et son intelligence. Là, ce n'est pas le cas. D'abord parce que l'on suit Cal et Della dans l'enquête, et qu'ils n'ont jamais un temps d'avance sur nous, et puis parce que la révélation finale ne vient pas invalider le reste de l'enquête. Mais lui donner un nouvel éclairage. Au final, il y a bien deux vérités qui coexistent.

 

 

Made in USA Made in Britain


En tout cas, la série, que j'ai découverte il y a quelques mois, m'a emballée. Et il n'y a pas que moi. Non seulement State of Play est une référence en Grande-Bretagne, mais les grands studios ont eux aussi flairé le filon.

 

Un remake cinéma a donc vu le jour en 2009, avec Ben Affleck dans le rôle du député Collins (Sérieux, qui peut croire à Ben Affleck en député ? Qui peut croire à Ben Affleck tout court ?) et Russel Crowe, dans le rôle de McCaffrey.

 

Comment dire ? Que l'on réduise six heures d'intrigue à deux heures, en sabrant au passage des personnages et quelques étapes, je comprends. Mais ce que je digère moins, c'est la caricature des personnages, une fois passés à la moulinette hollywoodienne.

 

Le journaliste en particulier, est un archétype, un concentré de clichés : le héros fatigué, usé, mal considéré par sa rédaction, bordélique, bourru, mais un grand pro. Là où John Simm dans la version britannique était complexe, on n'a plus qu'un monolithe.

 

Et que dire de ses relations avec le député ? Ce sont des potes d'université, qui partagaient la même chambre. Exit la fascination que l'un exerçait sur l'autre, de même que le léger mépris du député pour son ancien directeur de campagne. Exit le rapport de force, le malaise.

 

Les codes d'Hollywood imposent un manichéisme qui se reflète jusque dans l'image. Alors que les meurtres, dans la série, se déroulent en plein jour, au milieu des gens qui bossent, ici, tout a lieu de nuit, sous la pluie, dans des rues où la vapeur sort des bouches d'égouts. Les jeunes délinquants sont des drogués qui squattent dans des taudis, et non plus des petits voleurs à la tire qui arrondissent leur argent de poche.

 

Bref, le film est tout sauf indispensable, et en plus il vous livrera la clé de l'enquête. Regardez plutôt la série.

 

L'auteur

Commentaires

Avatar sephja
sephja
Bill Nighy est simplement le plus grand acteur au monde. Ben Affleck, beaucoup moins En regardant quelques épisodes, j'ai pensé à Ghostwriter, même si l'influence n'est pas évidente (je vais donc éviter d'insister dessus. Très joli travail pour une série complexe qui m'a amené directement à découvrir Spooks. Comme quoi l'angleterre, c'est vraiment les meilleurs.

Avatar Scarch
Scarch
Une serie pas chiante sur la politique et le journalisme avec Bill Nighy? T'es pénible Puck, j'ai même pas encore fini Luther que je me sens obligé de commencer State of play. (NPCad: mais je vais quand même mater SFU par petite dose)

Avatar Taoby
Taoby
Oui je suis d'accord avec Scarch , tu casse vraiment les couilles et j'ai pas trop de temps en ce moment. Déjà qu'a cause de toi je mate Luther, maintenant va falloir que je me tape State of Play (6 épisode c'est pas la mort mais quand même). Bon j'ai promis à Goulou de d'abord me mater mater Carnival. Donc c'est plutôt pour le mois prochain. Mais c'est vrai que j'ai jamais était attiré par les séries politique, j'ai vraiment l'impression que c'est extrêmement difficile de pas être caricatural et cet univers si austère peut sembler emmerdouillant. Mais bon le Casting, Yates, le fait que ce soit anglais et ton article ont eu raison de moi. Je vais pas te dire Bon article ça serait vraiment trop facile, je vais juste te dire qu'au premier mauvais article, je serais la... et avec un fusil Sniper.

Avatar Gouloudrouioul
Gouloudrouioul
"Bon j'ai promis à Goulou de d'abord me mater mater Carnival. Donc c'est plutôt pour le mois prochain." Ouais... Attention hein, moi aussi je guette. Sinon très bon focus, je sens que je vais m'y mettre tôt ou tard (mais j'ai déjà tellement de séries en cours - donc en fait je confirme t'es pénible).

Avatar Puck
Puck
Dites les mecs, entre Carnivale, BSG et je ne sais plus, mais je suis sûre qu'il y en a une autre, vous avez ajouté quelques nuits blanches potentielles dans les mois à venir. Donc bon, question pénibilité, vous vous y connaissez il me semble. Mais bon, merci.

Avatar Altaïr
Altaïr
J'arrive genre 3 ans en retard mais ça donne drôlement envie cette série...

Avatar MBbk101
MBbk101
Belle critique sauf le "Ben Affleck sert a rien, il doit se suicider" ca devient vraiment lourd à la fin.

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