J'ai trouvé le méchant de cet épisode plus intéressant que le précédent et cela amène donc des scènes sympa (la scène où Luther nous apprend à passer incognito, celle de la librairie...). Et je trouve que le retour en force de Duck face comme l'intrigue avec le mec qui voulait coincer Luther ont rendu cet épisode plus fluide que le second.

Par contre je trouve dommage que le tueur se fasse pincer sur la ruse à deux balles du collègue de Luther.

Sinon pour ceux qui ont apprécié le thème de cet épisode, je ne saurai que vous conseiller ce site :

http://www.kommiekomiks.com/blood-intro.htm

Rien que parce que j'ai l'impression que l'on se rapproche de plus en plus de l'atmosphère d'une BD de Miller tout en gardant contact avec une vrai justesse d'un point de vue émotionnelle avec "notre monde". Juste parce que Luther avec son bonnet de Péruvien et ses lunettes de soleil a une classe monstre en enfonceur de cloison nasal. Juste parce que l'acteur qui joue le rôle du tueur était très convaincant et enfin pour le dernier dialogue entre Luther et son boss.

Dans la genre serpent qui se mord la queue c'est fort.

J'ai beaucoup aimé le méchant, et le personnage d'Alice devient vraiment cool pour le coup, très convaincante en psychopathe consultante auprès d'un inspecteur. Cette relation ne me plaisait pas au début, mais ça donne une sorte de coté comics à la série avec un tandem un peu surréaliste. Les scènes de "rituel" étaient très pesantes, et bien tourné. Cet épisode m'a fait pensé à un bon film policier.

Toujours pareil, je ne m'ennuie pas forcément devant mais j'ai ce sentiment de déjà vu. Les questions posées par le personnage de Luther me font soit penser à House soit à Jack Bauer, mais façon cop-show...

C'est encore mieux que le précédent, et que dire de plus que les deux critiques précédentes...

Alors moi, je ne suis pas fan du méchant, Aureylien, ni des fausses pistes (préparations pas payées de retour) sur lesquelles on nous envoie pour le coincer. Mais peu importe, car pour moi cette intrigue est secondaire dans l'épisode. Ce n'est qu'une motivation pour John Luther pour échapper à ce qui pourrait se mettre sur son chemin : la hiérarchie, les machinations d'Alice, et même la loi.

Et c'est pour ça, pour moi, que l'épisode est intéressant. Car il montre John en train de basculer, réellement et consciemment, de son propre chef, du côté obscur. Et pour ça, oui, il mérite quinze.

Toujours impressionnant dans la réalisation. Le méchant est toujours aussi bien recherché.