Ad Vitam
Darius était déjà flic avant la Régénération. À 120 ans, il l’est toujours. Il vit son éternité sans se poser de question, aime les levers de soleil, savoir l’avenir devant lui, l’idée de tout recommencer. Dans ce nouveau monde qui pense avoir vaincu la mort, on découvre les corps de sept suicidés, ...
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Terminée | Française | 55 minutes |
Science-Fiction, Drama, Crime | Arte, Arte | 2018 |
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1.01 - Épisode 1
Episode 1
La mort appartient désormais au passé. La science a mis au point la «régénération», un bain de jouvence qui offre aux adultes la possibilité d'arrêter le vieillissement de leurs cellules, ad vitam aeternam. Un monde où la surpopulation guette, où le droit à mourir est devenu une revendication, et où la doyenne de l'humanité fête ses 169 ans. Les corps de sept jeunes suicidés sont découverts sur une plage. Darius Asram, un flic qui traîne avec lassitude le poids de ses 119 ans, enquête. Il sollicite l'aide de Christa, une jeune fille instable qui séjourne dans un centre de soins pour mineurs révoltés. Par le passé, Christa a fréquenté la secte d'un certain Caron, à l'origine d'une vague de suicides chez les jeunes.
Diffusion originale : 08 novembre 2018
Diffusion française :
08 novembre 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Le concept de base est extrêmement intéressant : l'humanité se régénère et peut vivre beaucoup plus longtemps maintenant. De ceci découle un monde où les jeunes deviennent majeurs à 30 ans, la notion de parentalité ne représente plus grand chose et où le concept même de mort a disparu. Forcément, un suicide collectif de jeunes, ça fait désordre.
Ce premier épisode pose en douceur ce futur proche. En faisant le choix de ne pas sortir le blingbling mais d'apporter la modernité par petites touches, sans exagération, on se sent plus en phase avec ce monde qui est légèrement décalé. Si ce choix de la sobriété est plutôt bon, il implique une certaine lenteur dans le déroulé des actions.
Et c'est probablement le gros problème de cet épisode : sa lenteur. Tout est lent, très lent, trop lent. Les enjeux peinent vraiment à se mettre en place : il y a un suicide collectif, qui pourrait être lié à un groupe d'extrémistes dissout 10 ans plus tôt. On le sait au bout de 10 minutes et les 40 restantes, ça patauge, on traîne. Ce n'est pas forcément inintéressante par rapport au monde présenté mais c'est ennuyeux. Un peu comme si vous commenciez à lire l’œuvre de Tolkien en commençant par le Silmarillion.
Yvan Attal est bien en flic trop vieux pour ces conneries et complètement désabusé, mais je trouve que Garance Marillier lui dame le pion.
Côté réalisation, c'est sobre, c'est beau... mais il y a de la musique hyper insistante à outrance. Clairement, la plupart du temps, c'est en trop ou trop présent.
Au final, un premier épisode en demi-teinte : malgré des idées et un concept prometteur, ce premier épisode peine à convaincre, la faute à son rythme trop lent et à des enjeux qui trainent à être posé. J'ai un peu peur que le reste soit du même acabit, ce qui ne donne pas franchement envie de continuer.