Les scénaristes sont forts. Il arrivent à faire évoluer l'histoire, sans donner l'air d'y toucher.

En remontant le temps, ils donnent les pièces du puzzle et fournissent une épaisseur tragiques à David & Jeff, car on sait déjà comment cela termine pour eux. De plus, on comprend qu'Andrew (mis à part le père de famille) ne tue pas au hasard. Il connaît très bien ses victimes.

Cet épisode permet aussi de faire découvrir une nouvelle facette d'Andrew. On comprend qu'il est mythomane incontrôlable qui ne supporte rien de moins que d'être une "personne normale". Et on constate aussi que personne n'est dupe bien longtemps des mensonges du tueur (Jeff, Norman, l'ami de Norman et même David). Seule sa mère au final croit à son baratin, l’encourageant même. Et lorsque pour une fois, Andrew tombe le masque et se confie sur son état dépressif, elle ne relève et continue à le (les?) faire vivre dans le monde de gloire illusoire qu'il s'est créé. Bref, on n'est pas loin de ressentir de la pitié pour Andrew, ce qui est balèze, il faut l'admettre.

Bref, ACS continue de me surprendre et de plaire.