Batman: The Animated Series
Batman, la série animée
Le chevalier noir combat le crime à Gotham City avec l'aide occasionnelle de Robin et Batgirl.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Animation, Action, Adventure, Thriller | Fox, France 3 | 1991 |
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2.02 - Rêve ou Réalité ?
Perchance to Dream
Lorsqu'il se réveille, Bruce Wayne apprend que ses parents n’ont jamais été tués … et qu’il n’a jamais été Batman !
Diffusion originale : 19 octobre 1992
Diffusion française :
-
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Avis favorable | Déposé le 17 mai 2015 à 13:49 |
Bon bah voilà, ça aura pas trainé : dès son deuxième épisode, cette seconde saison nous sort un pur chef d'oeuvre, violent uppercut qui viens se hisser d'emblée dans au sommet du top des meilleurs épisodes de la série, malgré la très rude concurrence des perles de la saison 1 qu'il dépasse presque toutes. Car oui, là c'est du très lourd et un de mes épisodes préférés de la série, un épisode prenant, émouvant et fascinant, car s'attardant sur un point fondamental de la série qui ne fut jusqu'alors que très rarement et succinctement abordé et qui illumine à la fois Bruce Wayne dans sa dimension héroïque et pour une fois humaine, mais inscrit aussi pleinement dans toute sa destinée tragique notre célèbre héros ... Souvenez-vous de The Forgotten, le 8ème épisode de la précédente saison. C'était en l'état un épisode réellement pas terrible qui se positionnais d'emblée parmi les rares échecs de la série, mais il était malgré tout sauvé du naufrage complet et de l'acquisition définitive de pire épisode de la série notamment parce qu'il posait une question très intéressante à défaut de la traiter : Que deviens Bruce Wayne s'il oublie le meurtre de ses parents ? Ce trentième épisode de la série décide de reprendre quelque chose de semblable. Ici, ça donnerais plus : Que deviens Bruce Wayne si le meurtre de ses parents n'avait jamais eu lieu ? Sauf qu'à la différence de son prédécesseur qui se contentais d'effleurer le sujet, cet épisode va vraiment plonger dedans et en faire, pour notre plus grand plaisir, la colonne vertébrale de tout son être. Et du coup, même si l'issue de l'épisode est au final assez prévisible (et c'est peut être le seul point où l'épisode faute et manque de peu le 20 : ils auraient pu au moins tenter de cacher un peu plus leur jeu. Là rien que la musique trahi un élément important de l'intrigue, sans parler de la scène d'intro de l'épisode ...), on reste fasciné de bout en bout par le spectacle qui se déroule devant nous, à la fois de par ce mystère dont malgré nos hypothèses on a presque envie de douter, pour Bruce, de leur véracité, mais aussi tout simplement de par ce que ça met en exergue chez notre protagoniste. Car oui, en plus de montrer que Bruce Wayne serait bien évidemment totalement un autre homme sans cet évènement tragique (j'aime à ce titre beaucoup le fait que l'épisode se serve de tous les éléments que la série a mis en place jusqu'à présent. Ce qu'il fait de Selina Kyle et de Leslie Thompkins ici sont encore une fois des exemples frappants de la qualité d'écriture globale de cette magnifique série), l'épisode va beaucoup plus loin pour carrément nous confirmer quelque chose que l'on pouvais certes soupçonner en surface mais sur lequel on ne pouvait jusqu'à présent ne pas être certain non plus : que Batman lui-même est incompatible avec le bonheur de Bruce et la vie que dans le fond il aurait rêvé avoir. C'est sans doute probablement pour cela qu'il est si en colère sur la fin de l'épisode : plus que de s'être fait duper par un ennemi au plan aussi ignoble que magnifique et de l'espoir que ça lui avait temporairement redonné pour mieux l'arracher ensuite (bien que dans le cas présent, c'est Bruce Wayne et non le Chapelier Fou qui s'est arraché du rêve, même si c'est le second qui l'ait crée), c'est parce que ce dernier lui a donné la preuve indiscutable de cet état de fait. Et plus que cela : que Bruce ne peut définitivement s'empêcher de rester Batman, que le traumatisme du meurtre de ses parents l'ait tellement touché enfant que c'est définitivement irréversible (sauf peut être en cas d'amnésie totale et irréversible ? Mais ça on le saura jamais), au point que même la machine à rêve la plus puissante programmé pour donner à son sujet la vie dont il a toujours rêvé, quand bien même où n'importe qui d'autre flancherais et lâcherais prise pour s'y laisser bercer, ne puisse l'extirper de la tragédie de son destin. J'apprécie d'ailleurs beaucoup les remarques et justifications du Chapelier dans le derniers tiers de l'épisode ainsi que l'affrontement final Batman vs. Bruce Wayne qui, tout autant qu'un moyen de sortir du rêve, représente pour moi une véritable vengeance de Bruce à l'égard de son alter égo, un véritable cri de colère et de remords face au destin qui l'a condamné à devenir ainsi sans possibilité de marche arrière (le film Mask of the Phantasm complète d'ailleurs à merveille cet épisode sur le sujet) qui ne font que renforcer cet état de fait. Bref, un des chefs d'oeuvres absolus de la série. De ceux qui en plus d'avoir une richesse thématique folle et de nous montrer des images qui resterons gravés à vie dans notre mémoire (car en plus, cet épisode particulièrement soigné côté visuel et animation), nous font passer par toute une palette d'émotions au fil du visionnage. De ceux qui marquent durablement et qui contribuent à enrichir magnifiquement cette grande série. |
Un des meilleurs épisodes de la série.
L'idée de Bruce wayne qui a enfin ce qu'il veut est réussit mais montre son incapacité à vivre un mensonge avec cette extraordinaire scène de la bibliothèque.
Bruce n'a jamais eut de meilleur épisode que celui là et la fin dans la tour est juste sensationelle.
Mention spéciale pour le chapelier fou qui a un encore meilleur rôle ici que dans son épisode d'introduction en jouant un méchant sympatique qui voulait se débarasser de batman de la plus gentille des manière juste parce qu'il voulait être laisser tranquille.