Image illustrative de Batman: The Animated Series
Image illustrative de Batman: The Animated Series

Batman: The Animated Series

Batman, la série animée

Le chevalier noir combat le crime à Gotham City avec l'aide occasionnelle de Robin et Batgirl.

Terminée Américaine 25 minutes
Animation, Action, Adventure, Thriller Fox, France 3 1991
14.33

1 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

3.20 - Baby-Doll

Baby-Doll

Baby-Doll, une ancienne enfant star qui à la suite d’un problème de croissance n’a pas grandi, enlève les acteurs qui constituaient autrefois sa famille télévisée …

Diffusion originale : 01 octobre 1994

Cliquez pour voir plus d'informations sur l'épisode

Diffusion française : -
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :

Tous les avis

Avatar ndanan2212 ndanan2212
Membre
Avis favorable Déposé le 21 août 2017 à 21:50

J'ai pas autant aimé que je voulais peut être par ce que je n'aime pas baby doll qui est ingrate, c'est elle qui a quitté la série quand même.

Je pense que son personnage aurait mieux marché si tout le monde aurait réussit sauf elle.


Avatar dewey dewey
Membre
Avis favorable Déposé le 10 août 2016 à 15:12

Après Harley Quinn, place à mon autre méchante crée par la série préférée : Baby Doll.

J’adore ce personnage qui sur le papier a pourtant tout de la petite peste insupportable mais que Bruce Timm et Paul Dini ont réussi à ériger en véritable figure tragique, éternelle prisonnière de son mal être profond dû à un handicap qui la prédéterminait à sa vie criminelle, sous peine de ne jamais plus être heureuse. Faisant honneur à la galerie des ennemis « Freaks » de Batman, Baby Doll arrive ainsi à être à la fois extrêmement attachante et même amusante de par le côté bon enfant de certaines de ces actions, tout en générant un léger mais constant malaise la concernant, tant à côté de cette joie apparente qu’elle tente de toutes ses forces de maintenir, on ressent toute la tristesse qui l’habite vis-à-vis de sa condition, et que l’on se projette soi-même en son mal-être, dissimulé durant le gros de l’épisode pour réellement éclater dans son violent climax. Elle n’a ainsi pas le moindre mal à porter cette histoire d’ancienne actrice kidnappant ses anciens collègues pour pouvoir revivre ses heures de gloire et tenter ainsi de forcer la main de ce destin qui l’a enfermé dans son corps d’enfant.

Mine de rien derrière ses aspects de simple histoire de vengeance, c’est un épisode rempli de références pertinentes et célèbres à la fois aux mondes de la production audiovisuelle, du théâtre et des acteurs, ainsi qu’à l’histoire des séries télévisées américaines célèbres des années 60, l’épisode allant jusqu’à introduire même et même se servir du concept de syndrome du Cousin Oliver au cœur de son intrigue (fait amusant : l’interprète du dit Cousin Oliver de The Brady Bunch ayant inspiré et donné son nom à ce syndrome télévisuel, double justement un personnage dans cet épisode).

Au-delà de cette richesse, l’épisode aborde de superbe manière des thématiques très sérieuses et délicates comme la déchéance professionnelle et personnelle, le type casting, la célébrité perdue, les méfaits de trop regretter le passé et de la poursuite du bonheur à tout prix, et bien entendu du handicap et de l’hostilité et l’abandon qu’il peut provoquer au sein d’un système encore trop inefficace pour les prendre en charge (quand il ne refuse pas carrément d’en entendre parler). Pas mal, encore une fois, pour une série jeunesse. Et puis ça change d’avoir pour une fois des enjeux à échelle humaine et psychologiques …

De là l’épisode tire pas mal de scènes géniales, à la fois très funs dans ses passages avec Robin et la garde du corps à moitié ninja (du pur génie) et dans les affrontements avec Baby, que beaucoup plus émouvantes comme dans celle où Baby Doll explique à ses victimes pourquoi elle les a enlevé, à la fois terriblement touchante et réellement dérangeante. Sans oublier son excellente course poursuite finale avec Batman qui rendrait sans doute très jaloux le Joker lui-même ! D'autant que pour accompagner tout cela, l'épisode bénéficie de la meilleur bande originale qu'on ait eu depuis longtemps, avec entre autres le superbe thème de Baby Doll.

Mais la vraie maestria de l’épisode réside dans la sublime scène finale des miroirs déformants, gorgé de multiples niveau de lectures menant toute à une émotion extrêmement puissante et certaine, assurément dans le top 3 des meilleures scènes du DCAU et vu la concurrence, c’est peu dire que ce n’est pas un mince exploit !

À la fois terrible prise de conscience pour Mary Dahl et miroir inversé de la propre condition de Batman (étant lui-même quelque part l’inverse de Baby, un enfant emprisonné dans un corps d’adulte), cette fusillade traumatisante sublimé par un doublage parfait tant en VO qu’en VF (alors que les doublages sont très différents, l’anglais plus illustratif à travers la double voix de Baby, le français plus crédible, renforçant la sensation d’emprisonnement de Baby dans son corps d’enfant encore plus) et des dialogues déchirants (« Pourquoi ne m’as-tu pas laissé croire que tout cela était vrai ? ») finalisé par l’un des plus beau mouvements que Batman n’ai jamais eu pour un de ses ennemis et conclut par la phrase qui dans le fond résume toute cette histoire et ses protagonistes.

« Je l’ai pas fait exprès »

Une vraie perle de la série, trop souvent mésestimée ou oubliée.


16.5

2 notes

Connectez-vous pour noter cet épisode
Avatar de ndanan2212
ndanan2212 a noté cet épisode - 15
21 août 2017
Avatar de dewey
dewey a noté cet épisode - 18
10 août 2016

Derniers articles sur la saison

Aucun article similaire.