Billions
Dans le monde de la finance, Chuck Rhoades, un procureur fédéral de New York, affronte certains des plus riches gestionnaires de fonds d'investissement des États-Unis. Dans sa ligne de mire, l'ambitieux et brillant Bobby "Axe" Axelrod, dont la puissance ne cesse de croître. Les deux hommes rivalisent ...
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En cours | Américaine | 60 minutes |
Drame, Drama | Showtime | 2016 |
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1.10 - Qualité de vie
Quality of Life
La mort d'un des membres d'Axe Capital pousse Axe et Wendy à se remettre en question, et fait subir à Chuck un veritable revers. Au grand dam du district Sud, ils doivent faire face à une autre perte quand un cas de délit d'initié est rejeté par un juge corrompu. Chuck fait appel à Lonnie Watley pour piéger le juge en question et révéler ses agissements...
Diffusion originale : 27 mars 2016
Diffusion française :
27 mars 2016
Réalisat.eur.rice.s :
Karyn Kusama
Scénariste.s :
Willie Reale
Guest.s :
Serieusement, jamais je ne pensais que Billions atteindrait ce niveau de qualité d'écriture et que le personnage d'Axelrod prendrait une telle envergure. Délaissant un style thriller qui ne lui allait pas, Billions lorgne vers les Sopranos et le cinéma de Coppola, avec une gestion très maîtrisé du cadre du récit qui n'hésite pas à privilégier le sens à la continuité temporelle.
C'est élégant, bien réalisé et de simples clichés simplistes, les personnages sont devenus aussi attachants que détestables. La question que pose l'épisode est de fixer la limite, les règles d'un jeu qui fut brouillon au départ, mais aura su prendre en épaisseur au fur et à mesure des épisodes.
Ainsi, si Chuck est lié par les règles et sa déontologie, Axelrod ne connait aucune limite, qu'elle soit morale ou juste humaine, faisant de lui le seul artisan de son ascension sociale. Mais, à contrario, vu de l'exterieur, c'est Chuck qui apparait comme un homme de trahison, utilisant la politique pour prendre le pouvoir et assurer son succès, là où Axelrod parait loin de toute notion de politique.
Homme de pouvoir et d'ambition, Chuck est l'incarnation du salopard civilisé et Axelrod, celui du salopard capitaliste, chacun utilisant leurs armes pour prendre l'avantage. Axelrod gagne aujourd'hui, mais il dévoile ainsi sa principale faiblesse, à savoir sa capacité à sacrifier n'importe quelle pièce pour gagner la partie.
Si le casting maitient le niveau (avec un Paul Giamatti de plus en plus bon depuis l'épisode sept), la réalisation surprend par sa maîtrise et le montage par son choix de casser les codes du htriller moderne pour aller vers un format plus classique et élégant qui lui sied mieux.
Billions, c'est bien et surtout c'est mieux.