Un épisode génial qui explore parfaitement bien le concept de charge mentale avec une Princess Carolyn toujours au top. 

P.C. n'a pas si souvent été gâtées par ses storylines et ici c'est franchement réussi. La scène présentant son quotidien menant à son épuisement est vraiment bien foutue et pour compenser la dureté de la situation, les gags foisonnent. Au final, le message passe et la saison 6 de Bojack continue dans un sans faute !

L'épisode m'a épuisé pendant une bonne partie. Toutes les parties avec Carolyn sont super irritantes... Ce qui était probablement le but, donc vraiment chapeau. La construction de l'épisode est du 200% Bojack avec un Mister Peanutt Butter en très grande forme (et qui a un super arc cette saison). Quand il retrouve Bojack et qu'il lui sort sa phrase fétiche, je vous jure que ça m'a fait chaud au coeur.

PS : Ah oui, il y a un tableau de Van Gogh dans la chambre de Bojack qui est son " Autoportrait à Saint Remy". Sauf que sur le tableau Van Gogh est une chèvre. Et je suis sur que tout ça, c'est pour faire la blague "Van Goat", ce qui me ravie complètement.

Un épisode centré sur Princess Carolyn qui suit de façon très logique sa conclusion en saison 5 et nous offre à peu près exactement ce qu'on attend : un moment tendre qui fait du bien au moral.

Avant cela l'épisode est vraiment bien réalisé avec ce concept de Princess Carolyn en arrière-plan en train de faire 1001 choses, qui retranscrit très bien le sentiment d'être totalement submergé. En effet on est envahi de gags, de bruitages et de visuels dans tous les sens, et c'est exactement pour cela que ça marche. Et ce n'est que logique que petit à petit on diminue un peu la dose et on bascule sur quelque chose de plus classique, en faisant de la place au subplot de Peanutbutter (très cool d'ailleurs) ou même de Todd (qui a un bon rôle aussi). Car petit à petit Carolyn retrouve une forme d'équilibre ou en tout cas, de réconfort pour repartir dans sa vie.

Et puis les blagues avec les allitérations à répétition de Carolyn, je suis toujours autant fan !

Parfois, Bojack, c'est trop rapide pour moi. Le rythme frénétique est tel que je n'ai pas le temps de me poser sur un gag, y réfléchir, voire le comprendre qu'on passe déjà à autre chose. Cela fait partie de l'ADN de la série et ici, cela permet renforcer le côté burn-out en approche de Princess Carolyn (cf le très bon avis de Jo_ ci-dessous), mais cela me fatigue aussi et j'ai l'impression frustrante de passer à côté de plein de chose, notamment des dizaines et des dizaines de gags ou références. 

Heureusement, la deuxième partie semble ralentir un peu et les aventures de Todd ou la culpabilité de Mister Peanutbutter aère un peu le récit. Et enfin, l'épisode se termine sur un touchant moment d'émotion, ce qui est vraiment très rare dans BJH qui préfère généralement les fins qui donnent envie de se pendre à un arbre. 

Donc, le tout fait un deuxième bon épisode. 

Cet épisode a une raisonnance un peu particulière chez moi. Parce qu'il est question de charge mentale et que ce sujet me parle énormément (à moi, et à d'autres, évidemment).

On est dans une société où on demande aux femmes de concilier travail et famille avec la même rigueur que quelqu'un qui se consacre uniquement à l'un des deux. Cela s'entend mais dans le milieu professionnel, on reproche très souvent aux femmes de s'occuper de leurs enfants. Et dans le milieu perso, on reproche aux femmes de travailler à temps plein et de ne pas être disponibles pour leur famille. C'est un équilibre quotidien et très précaire, et je trouve que l'épisode l'a particulièrement bien retranscrit.