Chucky
Après la découverte d'une poupée vintage Chucky dans un vide-grenier de banlieue, une ville américaine idyllique est plongée dans le chaos alors qu'une série de meurtres horribles commence à révéler les hypocrisies et les secrets de la ville. Pendant ce temps, l'arrivée d'ennemis - et d'alliés - du passé de ...
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| En cours | US | 46 minutes |
| Science-Fiction & Fantastique, Comédie, Crime | USA Network, SyFy, Syfy FR | 2021 |
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1.01 -
1. Mort par mésaventure
Death by Misadventure
Lorsque l'adolescent Jake Wheeler achète une poupée vintage dans un vide-grenier, sa jeune vie change à jamais.
Diffusion originale : 12 octobre 2021
Diffusion française :
12 octobre 2021
Réalisat.eur.rice.s :
Don Mancini
Scénariste.s :
Don Mancini
Guest.s :
Devon Sawa
,
Annie Briggs
,
Precious Chong
,
Marcus Cornwall
,
Nick Fisher
,
Michael Therriault
,
Travis Milne
,
Avery Esteves
,
David Kohlsmith
,
Marisa McIntyre
,
Lexa Doig
,
Barbara Alyn Woods
,
Rachelle Casseus
,
Carina Battrick
,
Jana Peck
nicknackpadiwak
Adapter Chucky en série télévisée (et par Syfy en plus) était déjà une drôle d’idée assez casse-gueule. En effet, comment raconter sur 10 épisodes, l’histoire (par ailleurs connue de tous, donc sans vraiment de surprise) d’une poupée serial-killeuse sur un format si long, entre obligation de montrer des meurtres et du sang, mais sans forcer, au risque de ruiner la crédibilité du récit car comment faire tomber un par un l’entourage du personnage principal sans que celui-ci sombre dans la catatonie à mi-parcours ? Bref un sacré challenge.
Au vu de ce pilote, la série ne semble pas avoir trouvé la formule gagnante et fonce tête baissée dans les pires clichés possible, entre personnages caricaturaux qui serviront de chair à Chucky (le papa alcoolique et brutal, la peste blonde, le tonton winner et vantard, la prof de bio sympa mais légèrement insignifiante), puritanisme d’un autre temps (la tata qui sera tuée car elle trompe son mari) et récit qui part à vau l’eau (il faut faire sortir Chucky de la chambre de Jake, donc sans raison vraisemblable, celui-ci amène sa poupée à l’école et même en … cours de SVT, oklm). C’est vraiment la foire au n’importe quoi, l’histoire ressemble au monstre de Frankenstein, une créature moche et hybride de plusieurs récritures de scénario, cumulant à la très WTF scène de ventriloquisme dont j’ai cru pendant 5 minutes qu’elle était un rêve tant elle est totalement grotesque. Mis à part Billie Eillish en BO, la perspective de connaître un peu plus sur Charles Lee Ray avant que son esprit investisse une poupée et le fait que le gamin soit gay et ai un crush sur un de ses camarades, le reste est cousu de fils blancs et tout est à jeter. Et encore, je n’ai pas évoqué le nouveau look de Chucky, tout propre et bien moche.
Je n’attendais rien de la série, j’ai quand même été déçu.