C’est sur la foi de la présence à la création de Jean-Xavier de Lestrade, dont j’avais adoré le Sambre, que je me suis lancé dans cette série, mais à reculons, stressé de revive l’état d’esprit qui m’avait habité après le 13 Novembre. Le fait de directement commencer le pilote par des événements prenant place juste après le drame a directement réveillé chez moi un sentiment d’angoisse.

Après, ça redescend un peu et les acteurs et actrices sont habités par leurs rôles, j’ai trouvé deux scènes vraiment remarquables, celle du retour de Marie à son boulot où elle explique ce qui lui ai arrivé de manière distanciée et pas loin du one-woman-show comique et celle avec le père d’Arnaud, symbole de l’ancienne génération, qui ne comprend pas qu’un Homme ne surmonte pas un tel drame que très difficilement.

Après, je suis surpris que le groupe de survivants soit déjà monté dès le pilote et j’ai un doute sur la capacité à la série de tenir 8 épisodes d’une heure, car on a déjà un peu fait le tour du sujet du sujet. Mais je dois me tromper. Par contre, je reste dubitatif quant à l’idée des flashbacks se passant lors de la prise d’otage, car la fiction ne sera toujours qu’une version aseptisée de ce qu’on ose imaginer, mais surtout de ce qui s’est vraiment passé.

En tout cas, force est de constater que même si ça fait deux jours que j’ai vu l’épisode, il me hante encore.