Image illustrative de Dispatches from Elsewhere
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Dispatches from Elsewhere

Les Envoyés d'ailleurs

Un groupe de gens ordinaires tombe sur un puzzle dissimulé sous le voile de la vie quotidienne. Tous vont être amenés à découvrir que le mystère remonte bien plus loin et plus en profondeur que tout ce qu'ils auraient pu imaginer...

En cours Américaine 45 minutes
Drama, Mystery, Suspense AMC 2020
13.55

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Image illustrative de l'épisode 1.09 - La Créatrice

The Creator

Simone, Peter et Janice explorent de nouveaux intérêts, tandis que Fredwynn a du mal à se laisser aller.

Diffusion originale : 20 avril 2020

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Diffusion française : 20 avril 2020
Réalisat.eur.rice.s : Keith Gordon
Scénariste.s : Mark Friedman , Ashley Lyle , Bart Nickerson
Guest.s :

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Avatar chevrere chevrere
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Avis favorable Déposé le 26 juin 2020 à 17:18

La quête du paradis perdu 

Allez, un avis de plus et que dire... la route fut longue, l'intrigue s'est refermé pour ne laisser que des personnages en quête d'aboutissement, à la recherche du bonheur d'un instant où tout avait un sens. Un monde où la présence de Dieu est sensible, où les décisions sont comprises, les malentendus balayés... cet épisode est toi si tu as peur que le temps viennent effacer le bonheur comme des vagues balayant le sable. Cette série est moi, je suis aussi Peter que Janice, je suis Fredwynn et je suis Clara, à la recherche de l'utopie d'une âme d'enfant, de la confiance dans l'inattendu... Clara est moi, seul devant le concept d'une critique... vieille production qu'Elpio qualifie d'interchangeable... ça fait mal... aucune ne l'était, je les ai toute écrite avec toute la sincérité possible. 

Entre les lignes, le trajet d'une narration tragique :  l'espoir du début, la naiveté, puis la tristesse, le sentiment d'impuissance et à la fin la solitude... JE NE SUIS PAS INTERCHANGEABLE... Clara est moi car je ressens la rage et la haine du silence géné de ceux qui te méprisent, qui ne comprennent pas, où le moindre mot vient briser l'espoir, où chaque tentative échoue ... LAISSEZ-MOI TRANQUILLE... LAISSEZ-MOI... 

Il y a dans cette série cette conviction que, derrière le bruit et la fureur du récit, la voix de la vérité est celle d'un enfant qui chuchote...  l'enfant est moi si, derrière chaque article écrit, malgré la fatigue et la tristesse, se trouve la quête d'un bonheur, d'une vérité. Ecrire pour exister, écrire pour croire et donner du réel au monde, écrire pour partager dans l'espoir qu'une voix comprenne, que quelqu'un ressente la vérité. Cette série est moi car elle me parle mieux que n'importe qui, elle parle du besoin d'essayer, du besoin d'expérimenter, d'être son propre Dieu, du plaisir galvanisant de se perdre dans son propre univers. 

Rondement mené, le récit me parle de tout cela et sais donner de l'importance à l'identification aux personnages, m'obligeant à utiliser de l'intime pour proposer un avis et éviter le schéma automatique du formatage. Car je me retrouve dans certains recoins, j'aurais tellement voulu toucher quelque chose, partager l'expérience de ma vision du réel, croire dans l'échange... Puis comme Clara, je l'ai vu disparaître, réduit à néant sous le coup des reproches et... Clara est moi, l'impuissance de celui qui voulait partager et s'est autodétruit face au mépris... non, pas mépris... ce n'est pas ça. Avant, c'était drôle, écrire sur le site était amusant... puis tout a basculé lentement, tout a glissé et le voile est tombé... le monde ne peut pas être que tristesse et instant manqué... et pourtant si. 

Alors on essaie de reconstituer les restes, de reconstruire sur les ruines d'une utopie, de retrouver la magie des instants de bonheur, on se rêve alchimiste d'une réalité en ruines. On fuit les regards des autres, on essaie de se réinventer, et encore une fois personne ne comprends, personne n'approuve, le matérialisme brisant la fragile utopie, comme le vent réduisant le monde en ruines, la fête en silence... Cette série est alors vous, si vous croyez que le bonheur peut surgir de partout, du fait de franchir les étapes imprévus de la réalité, d'avancer sur la toile loin de l'araignée... 

C'est vrai que tout le monde parle du web, mais personne parle de l'araignée... j'adore cette idée, j'aime cet espoir, j'aime cette série car elle est évocatrice, elle laisse apparaître toute la vacuité d'une existence humaine, piégée entre le piège du quotidien, la peur du renouveau, la difficulté d'éviter la néothénie et surtout, comme le montre Fredwynn, que l'imprévu est un élément central du bonheur. La joie d'être compris, le plaisir de prendre des risques sans en subir les jugements... mais l'araignée est toujours là, prête à détruire notre regard d'enfant pour nous laisser apeurés face à la foule inconsciente, inaccessible... de celle qui jugent certains travaux interchangeables... fuir le mépris de la foule et la corruption de la soumission au marché pour retrouver la foi dans la lumière.


16

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26 juin 2020

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