Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.14

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Image illustrative de l'épisode 13.21 - Les graines de la malédiction - Partie 1

The Seeds of Doom (1)

Une expédition en antarctique découvre deux balises que le Docteur identifie comme étant d'origine Krynoïd. L'un d'eux germe transformant les humains en plante carnivore vivantes.

Diffusion originale : 31 janvier 1976

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Diffusion française : 31 janvier 1976
Réalisat.eur.rice.s : Douglas Camfield
Scénariste.s : Robert Banks Stewart
Guest.s : Hubert Rees , John Challis , John Gleeson , Kenneth Gilbert , Mark Jones , Michael Barrington , Michael McStay , Seymour Green , Tony Beckley

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 14 octobre 2014 à 23:31

DOCTOR: On most planets, the animals eat the vegetation, hmm?
SARAH: Mmm hmm.
DOCTOR: On planets where the Krynoid gets established, the vegetation eats the animals.

The Seeds of Doom, ENCORE une histoire de Tom Baker qui est réputée pour figurer parmi les meilleures de l'histoires... parce que c'est le cas, et que cette saison est assez dingue, quasiment sans aucun faux pas.

Comme toujours, le contexte est séduisant et créatif : en Antarctique, une mystérieuse boule végétale est retrouvée dans la glace. Elle ne devrait pas être là, elle a été estimée à une époque où il n'y avait plus de végétaux au pôle Sud et en plus elle grandit à vue d’œil. Le Docteur et Sarah sont envoyés par UNIT pour enquêter mais parallèlement, un richissime botanique, Mr. Chase, trouve de l'intérêt dans cette cosse d'une espèce nouvelle et envoie deux de ses larbins la récupérer. Enfin sur la station, le végétal a contaminé un scientifique qui est maintenant progressivement en train de muter en plante humanoïde. C'est à nouveau inspiré d'un classique d'horreur, un bouquin qui inspirera ensuite le film The Thing.

L'idée est donc plutôt bonne et l'exécution, pour une fois, est immédiatement efficace. Les décors du pôle rendent très bien, cette saison aura beau être majoritairement basée sur Terre, il y a une vraie diversité dans les lieux et une production à la hauteur. Il faut dire que le fait d'avoir tourné The Brain of Morbius entièrement en studio, a permis d'économiser des sous pour ce final.

Le scénario d'un six-parter n'est jamais évident dans la première partie : il doit à la fois être rythmé mais ne pas nous embrouiller, et posséder déjà de bonnes idées mais ne surtout pas brûler toutes ses cartes trop vite. Cet épisode arrive à tout faire très bien, les personnages sont nombreux mais on comprend tout de la situation. Assez rare dans cette ère : le Docteur et Sarah n'arrivent que tardivement ce qui aide à se plonger dans le cœur du contexte, sans pour autant nous embrouiller sur le reste du cast.

Pour le reste, les scénarios se suivent et se ressembent en termes de qualité : c'est toujours bien rythmé, bourré d'humour, et avec toujours un fond assez horrifique, une approche de la SF vraiment plus plaisante où Doctor Who excèle. L'attaque de la plante est plutôt très creepy, à la hauteur du concept.

De plus, les enjeux sont toujours si grands que même si on passe notre temps à craindre une boule de plante et un homme infecté, quand Tom Baker t'explique que cela peut suffire à amener le chaos et détruire toute vie sur Terre... on l'écoute. On le croit. Et on ressent le truc. C'est le magnétisme du monsieur qui soutient et est soutenu par le script, puisque son Docteur a toujours une longueur d'avance sur tout le monde, y compris ici lors de la découverte du Krynoid.

A noter aussi que Tom Baker sait mieux que quiconque passer des gamineries au sérieux. Son Docteur est très dur mais en même temps s'il est si populaire, c'est qu'il inspire la sympathie. Il n'est pas dur de voir de qui s'inspire majoritairement Twelve quand on regarde certaines répliques de Four. Il y a notamment ce passage où un homme contaminé par le végétal est en train de mourir, doit être opéré d'urgence ; un scientifique demande alors au Docteur de le faire, ce dernier refuse et répond froidement :

DOCTOR: You must help yourselves.

On a souvent vu la distance qu'il met entre la race humaine et lui-même, cet épisode en est une nouvelle preuve.

Doctor Who et les aventures du Krynoïd, ça démarre très bien.

Petit défilé des bonnes répliques incoming, comme il est souvent de mise avec Tom Baker à l'écran :

DOCTOR: Have you considered an alternative explanation?
DUNBAR: Name one.
DOCTOR: Well, that it might have originated in outer space.

MOBERLEY: We were expecting someone much older.
DOCTOR: I'm only seven hundred and forty nine. I used to be even younger.

MOBERLEY: Er, are you okay dressed like that? You don't seem to notice the cold.
DOCTOR: I haven't come ten thousand miles to discuss the weather, Mister Moberley.


14.5

2 notes

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Gizmo a noté cet épisode - 14
13 juin 2022
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Galax a noté cet épisode - 15
14 oct. 2014

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