Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 13.06 - La planète diabolique - Partie 2

Planet of Evil (2)

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Diffusion originale : 04 octobre 1975

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Diffusion française : 04 octobre 1975
Réalisat.eur.rice.s : David Maloney
Scénariste.s : Louis Marks
Guest.s : Haydn Wood , Louis Mahoney , Ewen Solon , Prentis Hancock , Frederick Jaeger , Graham Weston , Michael Wisher , Terry Walsh

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 09 octobre 2014 à 23:58

Contrairement à la première partie, on sent ici que le scénario balance tout ce qu'il a. C'est vraiment un petit bonheur cette intrigue, je trouve !

Le sérial reprend des éléments à The Forbidden Planet, film des années 50 (comme pas mal d'histoires des classics), que je n'ai jamais vu mais qui semble tout de même être une grosse inspiration, comme le seront plein d'oeuvres pour les futurs épisodes de la saison 13. Ici, c'est l'idée d'une planète dans un espace flou, qui fait le lien entre deux univers : le nôtre et celui dont on renie l'existence, la zone antimatière. La planète serait donc la représentation de cette matière et l'entité orangée que l'on voit (que je trouve extrêmement bien réalisée d'ailleurs malgré les critiques qu'on lui fait), serait alors une représentation physique de l'énergie. Si jamais elle venait, même en partie, à travers et à atterrir dans notre univers à nous, cela causerait un trouble immense, aussi appelé Big Bang, la fin de l'Univers. 

C'est tout de même extrêmement bien pensée comme histoire et ce sont des concepts qui encore aujourd'hui, impressionnent. Il y a vraiment tout un aspect "cours de science" par le Docteur qui en impose dans l'épisode. Le Docteur dit même texto à un moment à un des humanoïdes de l'épisode : "mais vous n'avez donc rien appris ?". A nouveau on a tout de même un certain propos sur, pas vraiment l'environnement mais en tout cas le fait que les humains se croient toujours tout permis, et qu'ils touchent parfois à des lois qui les dépassent, quand bien même les intentions du scientifiques sont louables. Bref, Tom Baker continue de développer à fond son côté alien autoritaire bienveillant, voyageur amusé parfois un peu sec même avec Sarah mais terrible attachant.

DOCTOR: Here on Zeta Minor is the boundary between existence as you know it and the other universe, which you just don't understand. From the beginning of time, it has existed side by side with the known universe. Each is the antithesis of the other. You call it nothing, a word to cover ignorance, then centuries ago scientists invented another word for it. Antimatter, they called it...

DOCTOR: Prisoners? We're here to help. We're not prisoners.
SALAMAR: You are prisoners, and you are charged with diverse acts of war against the subjects of Morestra.
DOCTOR: Not guilty.
SARAH: This is ridiculous.
VISHINSKY: Silence.

La preuve que c'est l'épisode de base de son genre : l'idée d'une planète consciente qui retient un vaisseau humain car celui-ci possède du carburant prélevé sur la planète... c'est EXACTEMENT la même chose que fera Chris Chibnall dans 42 (dans son cas, c'était un soleil et pas une planète, certes). L'idée d'un trou sans fin pouvant abriter l'entité qui hante la planète et provoque tous ces phénomènes paranormaux, bingo, voilà une grosse partie du scénario de The Satan Pit. Et l'épisode en remettra une couche dans la partie 3 niveau ressemblances.

SARAH: Is this where the thing lives?
DOCTOR: No, it doesn't live anywhere. It just is.

Qui plus est, le speech du Docteur (un peu plus haut) était parfaitement délivré par un Tom Baker qui, en peu de choses, fait passer ici des émotions extrêmement importantes : l'implication dans l'histoire, la peur... Oui avec son speech, on a vraiment la sensation qu'un drame peut arriver dès l'instant qu'ils quittent cette planète et on est juste emporté. Ce qui change radicalement du début de l'épisode, montrant le Docteur, sifflotant avec Sarah, discutant sur sa rencontre avec Shakespeare, en toute innocence. De joyeux lurons en fait, qui se parlent comme se parleraient deux amis normaux et c'est ça qui fait tant plaisir à voir dans leur relation, cette nonchalence dans les histoires et ce duo qui se comprend tout le temps.

DOCTOR: Shakespeare. Charming fellow. Dreadful actor.
SARAH: Perhaps that's why he took up writing.

Evidemment, l'épisode n'est pas sans quelques malheureux raccourcis évidents, notamment le fait que l'équipage ait placé Sarah et le Doc dans la même pièce que le TARDIS (alors qu'ils sont censés être prisonniers) et en prime ils ont mis la source d'énergie récoltée par Sarenson, primordiale dans la survie de l'espèce... dans la même pièce également. En fait le vaisseau n'a que deux pièces : la salle de pilotage et la salle de prison/débarras/stock de matières. ^^

SARAH: Do you ever get tired of being pushed around?
DOCTOR: Frequently.

Néanmoins cela relève vraiment du détail. D'autant que le TARDIS ne change rien à l'histoire puisque partir est envisagé, et que le scénario prend soin de rendre caduque cette option si le Docteur ne veut pas causer un deuxième big bang. C'est de la très bonne science-fiction qui nous est proposée ici et ce n'est pas deux-trois effets cheaps qui vont changer mon avis. L'épisode est réellement typique de ce que peut proposer Doctor Who quand des aliens n'envahissent pas Londres ou que les Daleks ne se retrouvent pas dans une guerre.

L'équipage aussi est devenu tout de suite beaucoup plus intéressant. On a le capitaine Salamar et ses hommes, militaires, qui n'ont que faire de la science mais parviennent petit à petit à écouter les propos sensibles du Docteur. On a le second du capitaine, plus du côté du Docteur et prêt à écouter. Et on a le scientifique Stevenson, persuadé de sauver son espèce en récupérant une mine d'énergie inépuisable, qui était tout de même un peu dérangé au début du sérial, nul doute que cela reviendra. Cet aspect politique/armée VS science/progrès est toujours un bon thème à exploiter pour donner du caractère et de l'intérêt à l'intrigue. Il y a même une scène spécifiquement entre deux personnages secondaires : le scientifique en chef de la mission et un militaire, qui ne comprend pas les enjeux du minerai anti-matière.

Planet of Evil est, à mi-parcours, tout ce qu'on peut attendre d'une histoire de Doctor Who et dans la superbe veine du ton horreur-SF-référence de cette nouvelle ère.


14.67

3 notes

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Gizmo a noté cet épisode - 15
22 mai 2021
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OmarKhayyam a noté cet épisode - 14
05 nov. 2018
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Galax a noté cet épisode - 15
09 oct. 2014

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