Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.14

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Image illustrative de l'épisode 13.08 - La planète diabolique - Partie 4

Planet of Evil (4)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 18 octobre 1975

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Diffusion française : 18 octobre 1975
Réalisat.eur.rice.s : David Maloney
Scénariste.s : Louis Marks
Guest.s : Ewen Solon , Prentis Hancock , Frederick Jaeger , Melvyn Bedford , Michael Wisher , Terry Walsh

Tous les avis

Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 06 novembre 2018 à 18:54
Spoiler

Zeta Minor est la dernière frontière : après elle, l’impossible. Et le travail du réalisateur David Maloney sur la planète est en fait fantastique puisqu’il y suggère une vie folle, sinon étrange, impossible et insaisissable. Et on se sent du coup tout petits. Et l'univers est magnifique et puissant.

14/20


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 23 mars 2014 à 03:42

Il est un peu dommage que l'histoire semble être arrivée au bout de ses idées sur cette dernière partie, qui n'avance presque rien de nouveau. Le danger imminent est l'antiman, dont les transformations ont été expliquées mais sont finalement assez évidentes (bien sûr que le dernier scientifique rescapé de la planète est probablement celui qui a apporté l'infection, ça coule de source quand même !), et le crash sur la planète qui pend au nez, à cause de l'entité mystérieuse qui attire toute l'anti-matière vers elle.

La fin n'est donc pas tout à fait à la hauteur des débuts, mais ça ne change pas grand-chose au fait que le scénario est globalement très bien pensé et très créatif en soi. J'aime beaucoup le fait que le mystère est entièrement gardé sur ce que le Docteur a vu, ou plutôt "resenti", dans l'autre univers. Cette sensation de l'étrange, des limites de nos connaissances, est très bien retranscrite. J'aime aussi qu'à la fin le professeur Stevenson survive, c'est une conclusion à laquelle je n'avais pas pensé mais qui insiste sur le fait que la nature est "juste".

Le problème sous-jacent de cette dernière partie, c'est qu'on a commencé avec un épisode ultra-original dans une jungle magnifique et qu'on termine dans un vaisseau un peu classique à repousser un monstre. En soi la qualité n'a pas réellement changé, mais le cadre de la jungle mystérieuse me manque ^^ Car à bord du vaisseau, dès que le cliff est résolué, les options sont limitées : on fait mumuse avec ce qu'on a comme objets mystérieux, Sarah Jane s'inquiète, le Doc explore, on multiplie la menace pour essayer de se renouveler un peu et profiter du toujours très bon effet visuel de l'énergie anti-matière. Le monstre marche dans les couloirs en quête de... rien ? Cela dit, j'aime le fait que la créature antagoniste de l'épisode ne parle jamais, ne soit pas mauvais et tienne parole auprès du Docteur en ramenant Stevenson à la vie. Stevenson qui se transforme en singe poilu de façon un peu random avant cela. C'est un des exemples d'exécution un peu faiblarde. Dommage car les choix de tons restent très appréciables dans l'ensemble : il est très rare qu'un scénario de Who ne fasse pas figurer un monster-of-the-week classique, et Planet of Evil excelle dans son scénario emprunt de mystères.

Salamar joue le rôle du vrai "méchant" en ce sens qu'il est un humain militaire un peu borné. A nouveau il se révolte et le commandant tripote plein de boutons et ouvre/ferme/ré-ouvre/referme les écoutilles. Le perso de Salamar en particulier est vachement mal traité, il ne re-croit plus le Docteur avant de le re-croire avec le second Vishinsky qui répète le même argument ("ils n'ont pas pu tuer X, ils étaient avec nous").

C'est donc une dernière partie un peu moins ambitieuse par rapport à ce qui était possible au départ, d'où la note correcte mais pas au niveau du reste. Ce n'est qu'une idée mais, pourquoi ne pas avoir un peu écourté la "chasse au monstre" pour retourner sur la planète plus vite afin de profiter une dernière fois de ces merveilleux décors ? Ensuite les choses se compliquent et alors que le Docteur se fait hanter par la forêt et la planète, Sarah et le commandant l'auraient aidé à l'aide de leur drône-caméra (un gadget qui a l'air de rien mais qui était assez avant-guardiste pour l'époque), par exemple... évidemment ce n'est qu'une idée comme ça. Je ne suis pas particulièrement mécontent de ce qui est fait sur le vaisseau et je déteste quand les fans mécontents s'amusent à réécrire les épisodes en mode "ce que je dis aurait été mieux". Mais je trouve que ça manque d'ambition tout ça.

DOCTOR: You and I are scientists, Professor. We buy our privilege to experiment at the cost of total responsibility.

A noter tout de même toujours un Tom Baker impérial. C'est juste dingue ce qu'il parvient à transmettre avec si peu de dialogues en soi. Sarah Jane est toujours aussi active et forme un bon tandem avec le capitaine Vishinsky, et surtout c'est superbe de la voir traitée comme une égale du Docteur, surtout après Jon Pertwee. C'est plus un point positif du côté du Doc, pour le coup. Tom Baker parvenant à capturer si bien une amitié sincère et parvient à se mettre toujours au même niveau des humains, sans aucune condescendance, avec une sympathie sans égale. Tout en te faisant toujours comprendre qu'il y a d'autres enjeux que les humains, et qu'étant un Seigneur du Temps il a une autorité et une connaissance supérieure. Le fait que toute l'intrigue tienne sur son pouvoir de négociation hors-champ avec l'entité de l'autre univers, c'est super cool.

DOCTOR: You'd decided to concentrate on deriving energy from the kinetic force of planetary movement.
SORENSON: Had I?
DOCTOR: Yes. Large source of untapped energy there.
SORENSON: The kinetic force of planetary movement. What a brilliant idea!

Le scénario globalement, même s'il n'a plus trop de cartouches, a le mérite de retomber sur ses pattes sur plein d'aspects : le puits, le Docteur qui utilise le minerai anti-matière pour repousser les créatures, les écoutilles, etc. Et laisse donc un très bon souvenir en tête.

Planet of Evil est une des histoires les plus faibles de cette saison, et cela en dit long sur la qualité de cette dernière. Ce sérial futuriste est glauque, rempli de bonnes idées, ménage un mystère vraiment intéressant jusqu'à la fin sur les confins de notre univers, se permet d'explorer ainsi quelques thèmes sur l'homme qui repousse les limites de la nature pour la science, le tout avec une intelligence dans l'écriture et une bienveillance majestueuse dans le Docteur. En plus d'être reconnu comme d'un exemple à suivre en termes de visuel, cela reste un sérial sous-estimé à mon sens ! Un parfait exemple de ce que l'ère horrifique, mature, fun et inspiré de classiques de la littérature/cinémathèque existante (ici, Forbidden Planet + Jekyl & Hyde), bref, l'ère H&H, peut donner.

Note globale : 14.25/20

DOCTOR: Come on, Sarah. We've an appointment in London and we're already thirty thousand years late.


13.33

3 notes

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Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 13
22 mai 2021
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 14
03 juil. 2020
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 13
10 oct. 2014

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