Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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13.09 - Les pyramides de Mars - Partie 1
Pyramids of Mars (1)
Le Docteur et Sarah se retrouvent en 1911 près de la maison des scientifiques Laurence et Marcus Scarman. Depuis son retour d'une expédition en Égypte, Marcus semble avoir changé. De plus, Laurence semble avoir capté d'étrange signaux radios venant de la planète Mars.
Diffusion originale : 25 octobre 1975
Diffusion française :
25 octobre 1975
Réalisat.eur.rice.s :
Paddy Russell
Scénariste.s :
Robert Holmes, Lewis Greifer
,
Robert Holmes
,
Lewis Griefer
Guest.s :
Kevin Selway
,
Michael Bilton
,
Nick Burnell
,
Peter Copley
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Peter Mayock
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Vic Tablian
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Bernard Archard
,
Michael Sheard
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Melvyn Bedford
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2014 à 15:14 |
Pyramids of Mars est un nouveau classique. Quand on cite les meilleurs épisodes de la série et l'âge d'or, on y fait souvent référence. Et effectivement il y a ici beaucoup de choses à aimer. Le cadre égyptien tout d'abord, qui se mêle parfaitement à l'alien pour créer un mélange typiquement dans ce que Doctor Who peut faire. "Pyramids of Mars" est un titre très évocateur au niveau du choc des deux cultures, l'inconnu d'une autre vie stellaire et les mythologies d'une ancienne civilisation passée étant deux périodes allant parfaitement bien ensemble.
La scène d'ouverture se déroulant en Egypte est vraiment un plaisir à voir. Il est rare d'apercevoir autre chose que des campagnes anglaises ou des carrières minérales dans une ouverture d'épisode sur Terre, et le dépaysement fait tout de même le charme total de la série, charme que cette nouvelle ère retrouve petit à petit. L'introduction est d'autant plus réussie qu'elle n'est pas trop longue et que l'épisode fait un choix logique (que plusieurs épisodes sous-écrits ou veillots ne font pas) d'alterner les scènes avec les autochtones/personnages/situations du sérial, et le TARDIS qui y arrive. Le reste du contexte du sérial est franchement très bien réalisé : du manoir imposant de 1911 qui deviendra UNIT par la suite, aux jardins assez somptueux en passant par les costumes des personnages (Sarah qui porte la robe de Vicky, ou les momies), ce sérial est un plaisir à regarder. Le Docteur et Sarah, plus que jamais, donnent la sensation que ce sont les deux meilleurs amis du monde, complémentaires, qui voyagent ensemble et qui rigolent entre eux, c'est franchement génial. Les réactions de Sarah Jane concernant à peu près tout ce qui concerne le Docteur, c'est toujours dans le mille et cela apporte toujours un humour qui permet de détendre l'atmosphère pesante des intrigues. Elisabeth Sladen et Tom Baker parviennent à insuffler de la vie et un décalage absurde vraiment excellent dans de simples échanges tels que:
Tom Baker est en train, cette saison, de livrer le plus beau run de prestations qu'un Docteur ait jamais eu. Vraiment. Il est incroyable dans tous ses épisodes depuis le début, et cela ne fait toujours pas exception ici. Ce qui était sous-entendu dans la saison 12 devient totalement explicite ici : le Docteur a vu énormément, n'est pas un humain, en a marre de ne faire que répondre au Brigadier, veut s'attaquer à des enjeux plus grand. Le Docteur n'est plus simplement le sauveur de la Terre, il est surtout l'ambassadeur de l'univers. Le Docteur refuse la police, qui ne fera que le gêner, il est venu lui-même enquêter sur une perturbation. Le scénario lui fait totalement honneur en présentant une menace "sur le temps". Un concept balancé en grandes pompes sans trop d'illustrations pour l'instant, mais cela viendra. En termes d'enjeux, on est sur du lourd avec pas grand-chose, simplement parce que la gravité de la situation et l'inconnu total de la force mystique égyptienne, nous captivent.
On comprend également pourquoi les Docteurs de la nouvelle série ressemblent autant à Tom Baker : le Quatrième Docteur est celui qui a défini vraiment dans le marbre de nombreuses caractéristiques du Docteur. En dehors de tout l'aspect "voyageur à responsabilité, toujours solennel et bienveillant, qui se ramène toujours à des lois temporelles supérieures, détaché des humains tout en étant très proche d'eux", bref, cet aspect émissaire de l'Univers dont je parle tout le temps, on a ici quelques éléments simples comme le fait qu'il plaisante toujours sur la situation, ou le fait qu'il dit ne jamais vouloir porter d'armes.
Et le tour de force de tout ça quand même, c'est que malgré le côté beaucoup plus alien et détaché du Docteur par rapport à son (ses) prédécesseurs, et le fait qu'il prouve toujours aux humains sa supériorité, il n'a pas perdu une once de sympathie. Au contraire, il est carrément le plus attachant de tous, celui auquel on peut le plus s'identifier. Le secret, c'est Tom Baker qui est juste hypnotisant et dont le jeu détaillé nous laisse toujours apercevoir sa bienveillance et son honnêteté. J'adore notamment toujours quand le Docteur rencontre des scientifiques humains, et là où One ou Three pourraient se moquer du côté primitif de certaines idées, Four semble toujours légitimement trouver un moyen d'être émerveillé, tout en faisant comprendre qu'on a encore tellement à découvrir.
C'est donc une introduction solide, qui n'atteint pas des niveaux incroyables car l'aspect "course-poursuite dans la forêt" qui dure 3 minutes, en soit ce n'est pas grand-chose mais ça ralentit un poil le rythme de l'épisode, autrement très efficace. En termes de contenus et d'idées on est pour l'instant dans la moyenne idéale de ce que peut faire une première partie selon moi : les thèmes teasés sont méga intéressants (Mars, l'Egypte, le temps...), mais le sérial ne brûle pas encore toutes ses cartes. On sent qu'il y a quelque chose de plus grand derrière qui, contrairement à l'épisode précédent qui utilisait toutes ses cartouches dès le début, peut décoller à tout moment.
En résumé une bonne introduction sur le papier, qui annonce un sérial très solide. |
Encore un random épisode classique de Doctor Who qui il doit en exister 158. Dieu me préserve de les regarder un jour d'ailleurs.
C'est fait de manière mécanique : un monstre puissant, le Docteur arrive et au lieu de confronter le méchant, ça va se tourner autour pendant quatre épisodes. Dès le premier, tu sais que ça va être méga chiant.