Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 14.17 - Les robots de la mort - Partie 1

The Robots of Death (1)

Après avoir atterri sur un cargo de minage chargé de collecter du minerais sur une planète désertique, le Docteur et Leela se retrouvent au milieu d'une unité de mineurs composés d'hommes et de robots. Un meurtre ayant lieu juste après leur arrivé, le Docteur et Leela se retrouvent accusés.

Diffusion originale : 29 janvier 1977

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Diffusion française : 29 janvier 1977
Réalisat.eur.rice.s : Michael E. Briant
Scénariste.s : Chris Boucher
Guest.s : Brian Croucher , David Bailie , Gregory de Polnay , Jeremy Ranchev , John Bleasdale , Mark Blackwell Baker , Mark Cooper , Miles Fothergill , Peter Langtry , Richard Seager , Rob Edwards , Russell Hunter , Tania Rogers , Tariq Yunus , Pamela Salem , David Collings

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 21 octobre 2014 à 18:57

DOCTOR: To the rational mind nothing is inexplicable, only unexplained.

Allez, go pour l'épisode le plus surestimé de l'histoire !

Que j'aime pourtant beaucoup. C'est un bon début de sérial.

J'avoue être toujours surpris par la réception de cet épisode. The Robots of Death est perçu comme l'une des meilleures histoires de Doctor Who et pourtant... ça va, elle n'est pas mauvaise loin de là. Mais bon c'est pas la panacée non plus. Pour l'instant elle me rappelle Voyage of the Damned de la nouvelle série qui est loin d'être le meilleur de cette dernière... même si j'ai conscience que c'est évidemment le spécial Noël qui a piqué ses idées à The Robots of Death et non l'inverse.

Mais passons le fait que je trouve cette histoire "surestimée". The Robots of Death est un mélange entre Dune (avec une grande construction forant des minerais sur une planète désertique) et une enquête à la Agatha Christie, un pur "whodunnit", le tout avec des robots tueurs très basiques faisant hommage aux règles de la robotique d'Asimov. C'est un mélange de genres atypique et typiquement Whovian, qui prend plein d'idées basiques voire peu originales en SF et les ordonne pour donner quelque chose de plus grand que la somme de ses parties, quelque chose d'atypique.

Le style visuel très "art-déco" est une grande force de l'épisode, cela donne du caractère aux décors, au vaisseau et aux costumes, et cela a extrêmement bien vieilli par rapport à d'autres épisodes. Les costumes des personnages, tous colorés et travaillés, permettent d'identifier aisément ces derniers - ce qui est crucial dans un Whodunnit, et ne sont finalement pas très éloignés de ce qui se fait encore pour représenter une future artistocratie en science-fiction (je pense au capitole dans Hunger Games). Le design des robots est aussi sacrément stylé, bien plus que 90% des ennemis de la série classique.

Le déroulement est très classique avec un murder-mystery où le Docteur et Leela vont évidemment être considérés coupables, on s'en doute. L'écriture est cela dit plutôt intéressante puisqu'elle mixe beaucoup de concepts à priori très éloignés (les Robots notamment). Tout porte à croire dans cette première partie que ce sont simplement les robots qui se sont révoltés, ce qui serait un peu décevant comme idée. Mais l'épisode joue astucieusement là-dessus, le Docteur testant immédiatement les robots, faisant beaucoup de déductions ingénieuses.

Le contexte est assez charmant également, il y a de la politique et un système de complexe minier, une notion de "quota" à atteindre avec les robots. On explique en quoi consiste leur forage : les tempêtes de sable remuent le sol et fait remonter les minéraux rares à la surface. On explique aussi pourquoi les humains sont nécessaires et pourquoi le complexe n'est pas entièrement automatisé. Comme The Face of Evil, je trouve ainsi le script très soigné et laissant peu de place aux incohérences. Et globalement j'aime beaucoup quand un contexte futuriste est bien planté et exposé, qu'on ne se contente pas que d'aller sur une planète mais qu'on dépeint une fraction d'une société futuriste. C'est ce qui rend ces épisodes intéressants.

Pour le moment, pas grand-chose ne s'est passé dans l'épisode, le Docteur et Leela n'ont encore même pas rencontré un seul membre de l'équipage... On voit d'ailleures trop peu le Doc et Leela, ce qui fait que je n'ai pas beaucoup de répliques cools à me mettre sous la dent. Pourtant on ne s'ennuie pas une minute. Il est même un peu difficile de suivre le point de vue de tous les personnages suspects, malgré l'effort visuel des costumes et le fait que chacun est interprété par un bon acteur ou actrice (ils ont pris des "célébrités" de l'époque).

Leela et le Docteur ont quelques bonnes répliques et j'aime vraiment beaucoup cette compagne et leur dynamique. Et puis l'épisode comence par une scène dans le TARDIS absolument géniale. On a d'abord Leela qui pense que faire marcher un yo-yo permet au TARDIS d'avoir de la magie pour voler. Puis le Docteur nous expliquant comment son vaisseau est bigger on the inside à travers probablement la plus belle explication, la plus claire, la plus poétique et aussi la plus pertinente, de toute la série, même encore aujourd'hui. La scène en question : www.youtube.com/watch?v=pvnKXOGYKM8

LEELA: You mean you can't control this machine?
DOCTOR: Well, of course I can control it. Nine times out of ten. Well, seven times out of ten. Five times. Look. Never mind, let's see where you are.

C'est pour ce genre d'excellentes scènes que je suis ravi d'avoir une compagne peu à l'aise avec la technologie, ce qui la distingue vraiment des autres, car Leela va poser des questions différemment des autres.

Le cliffhanger notamment est très classique et un peu improbable mais il faut reconnaître qu'il fait soin taff. Après un premier épisode absolument fascinant dans sa première histoire, Chris Boucher revient ici avec toujours autant de bons dialogues et cette très bonne notion de faire un pot-pourri d'idées de SF très bien mixées ensemble.

Personnellement je préfère The Face of Evil, mais il faut avouer que The Robots of Death est sacrément bien fichu.

DOCTOR: I never carry weapons. If people see you mean them no harm, they never hurt you. Nine times out of ten.


14

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Galax a noté cet épisode - 14
25 avril 2020

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