Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

Lire le résumé complet >

Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Image illustrative de l'épisode 14.03 - Le masque de Mandragore - Partie 3

The Masque of Mandragora (3)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 18 septembre 1976

Cliquez pour voir plus d'informations sur l'épisode

Diffusion française : 18 septembre 1976
Réalisat.eur.rice.s : Rodney Bennett
Scénariste.s : Louis Marks
Guest.s : Antony Carrick , Gareth Armstrong , Jon Laurimore , Tim Pigott-Smith , Norman Jones , Robert James , Brian Ellis , Cy Town

Tous les avis

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 17 octobre 2014 à 13:05

DOCTOR: You can't count, Count.

Un épisode un peu en-dessous, parce que les allers retours entre les Catacombes et le palais royal se font sentir. A la base, l'épisode s'appelait "The Catacombs of Death" et ça se ressent.

Malgré cela, l'histoire reste assez maligne pour relier les intrigues entre elles : l'arrivée des grands savants et de l'Helix n'était donc pas qu'une coïncidence car la Mandragora pourra mettre son plan à exécution et posséder la Terre en supprimant justement ces grands savants (comme Da Vinci) qui auront permis l'ouverture des esprits. Plutôt malin.

Le tout, sans figure historique, car bien que Robert Holmes voulait refaire un period-drama avec une menace SF un peu abstraite jugeant que son Pyramids of Mars avait été plutôt réussi (il a raison), d'où la naissance de ce The Masque of Mandragora, Robert Holmes ne voulait pas tomber dans le piège des pure-historical des saisons de One notamment et met donc un point d'honneur à ne pas avoir de figure historique connue. Cela crédibilise beaucoup l'aspect "petit village innocent en apparence" et les grands noms comme Da Vinci ne sont que nommés justement.

De manière générale Tom Baker est excellent dedans et les personnages secondaires prennent tous un peu de substance : comme cela fait du bien de voir un méchant avide de pouvoir, le Duc Federico, qui n'est pas totalement fermé à ce que le Docteur dit ! J'aime également que Federico se moque de son homme de main Rossini et l'insulte toujours par tous les noms. J'aime aussi Guiliano qui a tout de suite eu confiance en le Doc. Moi qui déteste les situations où personne ne croit le Doc alors qu'on sait pertinemment qu'il dit vrai, je suis comblé.

En revanche pour Sarah Jane, elle qui a spécialement demandé à rester pour cet épisode et qui fait l'une de ses dernières aventures, elle n'est vraiment pas servie. Jusque là :

Episode 1 : Je mange des oranges et je me fais capturée.

Episode 2 : On me délivre mais je me refais capturée.

Episode 3 : Je suis relâchée hypnotisée mais le Docteur me soigne, puis je me fais capturée à nouveau.

HIERONYMOUS: The hand of a friend is a subtle but certain weapon.

Ce n'est pas glorieux glorieux. D'ailleurs, l'idée de l'hypnotiser pour qu'elle attaque le Docteur semble un peu sortie du chapeau pour remplir le sérial (d'ailleurs c'est le cas, puisqu'elle fut ajoutée à la dernière minute durant le tournage - j'ai découvert ça après coup). Mais pourtant ils en font quelque chose de très bien. D'abord par la façon dont le Docteur convaint Sarah de ne pas l'attaquer : un peu facile, mais franchement cool et résume tout l'aspect de leur relation que j'adore - les meilleurs amis dans le TARDIS - et rien que ça suffit à donner de l'intérêt à toute cette sous-intrigue.

DOCTOR: You don't want to hurt me, Sarah. I'm your friend, remember? Your best friend.

Autre fait assez cool, c'est comment le Docteur comprend que Sarah n'est pas elle-même : c'est la première fois qu'elle évoque le fait que les compagnons du Docteur comprennent tout ce qu'il se dit en langue étrangère ! Réussir à poser une question évidente et lever une incohérence qui n'a jamais été vraiment considérée depuis le début de la série, en intégrant ça comme comportement "anormal" du compagnon, c'est une idée méta très stylée. Le Docteur explique donc que c'est un cadeau qu'il autorise Sarah à partager, mais il faudra attendre The End of the World en 2005 avant de connaître la réponse définitive ! (avec le TARDIS télépathe)

Le cliffhanger est relativement intéressant car le design de Hieronymous possédé par l'Helix est assez bon. Le scénario dans l'ensemble, s'il recèle de quelques bonnes idées dont celles que j'ai citées plus haut, reste majoritairement dans son déroulement hyper classique et répétitif, ce sont plus ou moins des allers et retours entre le château et les catacombes, ce qui plombe un peu l'ensemble. Mais le sérial reste assez fun, avec des duels à l'épée finalement marrants, et des personnages attachants.

GIULIANO: Those catacombs are endless.
DOCTOR: Giuliano, you're not afraid, are you?
GIULIANO: Afraid? Oh, no.
DOCTOR: That's funny. Most people would be. 

Il manque quelque chose pour arriver au stade de "très bon épisode" mais grâce à l'esthétique et aux personnages, c'est toujours plutôt réussi.


12

2 notes

Connectez-vous pour noter cet épisode
Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 11
10 juin 2022
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 13
01 avril 2014

Derniers articles sur la saison

Aucun article similaire.