Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 14.05 - La main de la peur - Partie 1

The Hand of Fear (1)

Le TARDIS atterrit dans une carrière de pierre dont l'explosion est programmée par des mineurs et Sarah se retrouve sous les gravas. Retrouvée tenant une main en pierre, elle se réveille à l'hôpital sous l'influence d'une autre personnalité.

Diffusion originale : 02 octobre 1976

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Diffusion française : 02 octobre 1976
Réalisat.eur.rice.s : Lennie Mayne
Scénariste.s : Bob Baker, Dave Martin , Dave Martin , Bob Baker
Guest.s : David Purcell , Renu Setna , Robin Hargrave , Roy Pattison , Rex Robinson , Roy Skelton

Tous les avis

Avatar Gizmo Gizmo
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 13 juin 2022 à 09:54

Un épisode assez étrange, avec un rythme lancinant et des grandes séquences silencieuses qui tente de jouer sur la réalisation pour créer un sentiment de malaise. Bon, en soi on assiste à une énième intrigue de compagne possédée, ce qui est d'autant plus atténué que Sarah Jane se faisait déjà hypnotiser dans le serial précédent.

Mais cette première partie conserve un certain charme, notamment avec son postulat assez cruel et souvent peu abordé dans la série : après avoir bravé tous les dangers, affronté tous les monstres, le Docteur manque de tuer Sarah Jane à cause d'une (traditionnelle) erreur de coordonnées et d'un banal éboulement de chantier. C'est assez perturbant de constater le désarroi du Docteur face à une situation aussi quelconque et pourtant tragique qui rend soudainement la mort bien plus concrète que dans n'importe quelle autre aventure. Bien sûr, on reste dans les Classics et ce court instant est vite effacé par la reprise des péripéties, mais il donne une certaine singularité à cette histoire.


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 18 octobre 2014 à 14:19

SARAH: Come on, where are we?
DOCTOR: We're in a quarry.
SARAH: Yes, I know we're in a quarry, but where?
DOCTOR: Well, how do I know? I don't know all the quarries.

The Hand of Fear est la dernière histoire pour Sarah Jane. Ma Sarah Jane ! C'est complètement biaisé et à mille lieux de l'objectivité que j'aborde cette histoire classic réputée pour être plutôt bonne...

Et pourtant, cette première partie est assez lourde. Quand on la compare à The Masque of Mandragora, la différence en termes de contenu se fait cruellement sentir.

Les 5 premières minutes sur la planète alienne dont on ne comprend aucun enjeu est un procédé d'écriture dans les classics que je déteste.

Les 15 minutes suivantes constituent le gros de l'épisode et malgré les décors peu inspirés (une carrière, su-per) le concept d'une main fossilisée identifiée à une époque où les humains n'existaient pas encore, c'est assez cool. De plus le fait que Sarah soit hypnotisée et se balade inocemment un peu partout donne à Elisabeth Sladen un rôle important pour son dernier serial, ce qui est un luxe dont peu de compagnons peuvent se vanter. Globalement la majeure partie se suit bien.

Les 5 dernières minutes déplacent l'intrigue dans un cadre bien plus intéressant sur le papier : une centrale nucléaire. Cela donne un vrai look assez authentique à l'épisode, qui n'est globalement pas moche du tout. Même la planète venteuse alienne ou l'explosion de la falaise au début sont plutôt bien faites. Mais la centrale est le vrai truc mémorable du sérial. C'est là que la main prend vie en absorbant les radiations.

Mais que c'est LONG ! On passe facilement quatre ou cinq minutes sans aucun dialogues, à voir Sarah et le Docteur... en route vers leur destination. La réalisation tente des plans un peu originaux (contre-plongées, filmer un miroir...) mais ça ne marche pas vraiment.

Bref, le gros problème de cet épisode ce sont les longueurs. On peut retirer entre 5 et 8 minutes au récit sans aucun problème. Que ce soit la scène d'introduction, le passage à l'hôpital (dans une moindre memsure) ou l'infiltration de Sarah dans la centrale : TOUT est réductible...

A noter tout de même que la tenue de Sarah, la fameuse salopette "Andy Pandy" que même l'actrice a trouvé bizarre... est juste trop cute ! Et est devenue emblématique pour une raison. D'un autre côté, j'ai vu des reviews littéralement incendier le rôle de Sarah Jane dans cette histoire en utilisant la tenue comme argument, lolilol. Alors qu'au contraire ici Elizabeth Sladen peut à nouveau jouer le rôle de la "possédée" comme dans certains épisodes, une idée qui n'a rien de nouveau mais que je trouve l'actrice incarne bien...

Il faut quand même remarquer que Sarah a dû jouer le rôle d'une antagoniste dans The Android Invasion, The Masque of Mandragora, cette histoire et probablement d'autres que je n'ai pas vues : l'actrice en avait tellement marre de cette ficelle que lors de sa série spin-off, The Sarah Janes Adventures, elle a mis trois saisons avant d'accepter un script qui se rapprochait de cette idée. On peut la comprendre ! Malgré tout pour The Hand of Fear, ça fait le taff.

Le scénario n'est donc pas parfait mais intrigant. La créature se réveille et le cliff est efficace car il n'en révèle pas trop. Cette main qui passe de minérale à organique est d'ailleurs un effet visuel très bien fait (comme ce qu'il va y avoir ensuite d'ailleurs).

SARAH: Eldrad must live.

Une première partie correcte qui ne laisse pas présager un mauvais épisode même si cette introduction joue clairement la montre car elle ne dévoile quasiment rien du scénario. L'idée de base est bien exécutée mais ne soutient pas à elle seule cette première partie parfois trop ennuyante. Cela dit, le fait que cela soit la dernière de Sarah Jane booste un peu naturellement le sérial. Sarah est adorable et bien qu'une fois passé son duo avec le Docteur au début dans la carrière, l'épisode prend quelques détours et longueurs, je préfère ça plutôt qu'un scénario grillé au bout des 20 premières minutes et qui ralentit sur la fin.

INTERN: Tell me, where did you qualify, if I may ask?
DOCTOR: A place called Gallifrey.
INTERN: Gallifrey? No, I've not heard of it. Perhaps it's in Ireland.

(alerte running-gag série classique que la nouvelle série - notamment Chibnall - a pris à la lettre)


12.5

2 notes

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Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 13
10 juin 2022
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 12
22 avril 2020

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