Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 15.05 - L'ennemi invisible - Partie 1

The Invisible Enemy (1)

Un parasite infecte le Docteur alors qu'il voyage dans le TARDIS. Celui-ci se retrouve sur Titan, en compagnie d'autres personnes infectées qui cherchent à faire revivre de mystérieux cocons. Alors que le Docteur se place en hibernation pour stopper la progression, Leela rencontre un médecin qui pourrait l'aider, le professeur Marius et son chien, K-9.

Diffusion originale : 01 octobre 1977

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Diffusion française : 01 octobre 1977
Réalisat.eur.rice.s : Derrick Goodwin
Scénariste.s : Bob Baker, Dave Martin , Dave Martin , Bob Baker
Guest.s : Anthony Rowlands , Edmund Pegge , Jay Neill , Michael Sheard , Brian Grellis , Cy Town

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis neutre Déposé le 23 octobre 2014 à 15:53

DOCTOR: Pioneers waiting to spread across the galaxy like a tidal wave. Or a disease.
LEELA: Why disease? I thought you liked humanity?
DOCTOR: Oh, I do, I do. Some of my best friends are humans. When they get together in great numbers, other lifeforms sometimes suffer.

Ça y est c'est sûr, on entre dans l'ère de Graham Williams. L'introduction interminable dans un vaisseau avec plein de boutons qui clignotent et un équipage qu'on ne connaîtra jamais en est la preuve. Fini le gothic-horror, place au gloubi glouba vieillot et technique. C'est d'ailleurs un peu à l'image de ce changement de console de TARDIS : la console en bois, très chaleureuse et originale de la saison 14, n'est restée que cette saison, puisque le set a été endommagé. Retour donc à une console blanche, froide et triste, même le Docteur se moque du fait que le TARDIS reste une machine résonnant en binaire et ne pensant pas vraiment aux couleurs.

Ce n'est pourtant pas un mauvais épisode, mais je déteste vraiment ces histoires où le Docteur et sa compagne mettent 10 ans à arriver dans l'intrigue. Plutôt 10 minutes ici, certes, mais sur 23, ça fait qu'on s'ennuie un peu pendant le gros premier tiers.

Mais c'est pas non plus à jeter. Même si les effets visuels ont vieilli, il y en a un grand nombre (maquettes, halos de lumière, énergie électrique...), ce qui est plutôt ambitieux et créatif après une ère quand même très ancrée sur Terre. J'aime particulièrement les maquettes des vaisseaux, planètes et astres au début, que je trouve assez convaincante.

L'intrigue est moyennement prenante, une équipe de relève possédée qui tue presque tous les membres de la station du satellite. On entre très vite donc dans une histoire de possession et cette fois c'est le Docteur qui tombe dans le piège. Ce qui est un peu énervant c'est la créduité extrême de Four, qui n'écoute aucun des avertissement de Leela et de son sixième sens, et qui va littéralement voir les méchants de façon nonchalante pour se faire hypnotisé. Ce n'est visiblement pas fait au second degré - en tout cas je n'ai pas ri. Les dialogues de tous les hypnotisés sont assez monolithiques et sur-explicatifs, pas génial. Ces scénaristes étaient à l'origine de The Hand of Fear qui avait aussi un pitch principal d'une hypnotisation d'un de nos personnages team TARDIS... quelle originalité...

Heureusement, Leela qui est de loin la plus maligne de l'épisode est toujours au top de sa forme. Plein de petits détails sympas la concernent (quand elle essaye d'écrire son prénom ! la scène où elle répète tous les mots techniques du Docteur, etc.) et elle est toujours aussi proactive et débrouillarde.

DOCTOR: Don't be gruesome.
LEELA: I am a hunter.
DOCTOR: You're a savage.
LEELA: Perhaps. I'm not ashamed of what I am and I tell you, Doctor, I can smell danger.

Pour l'instant cela dit, c'est typiquement le genre d'histoires qui ne me passionnent pas et qui vieillissent très mal. La station futuriste avec les écrans cathodiques et les boutons dessinés sur le tableau de bord, ça fait quand même tâche.

Pour le coup, ces épisodes futuristes dans Doctor Who sont vraiment inégaux. The Ark in Space est resté magnifique même aujoud'hui, parce qu'il avait fait des choix épurés et sobres. Planet of Evil possédait un vaisseau clairement daté mais également sobre et peu excentrique, donc convenable. Les années 70 ont en fait mieux vieilli que les 80 sur ces design. Le minimalisme des années 70 passe aujourd'hui bien mieux, malgré la présence de bande enregistrante ou de petits écrans cathodiques.

The Invisible Enemy est vraiment la première histoire qui nous amène dans le cliché des 80's, avec leurs tableaux de bords et leurs costumes exhubérents, leurs boutons de couleurs qui scintillent dans tous les sens. Ici on est plus dans de la pure projection dans le futur telle qu'on l'imaginait dans les années 80 donc, un peu en avance sur son temps (le sérial date de 1978) mais le rendu est maladroit pour nous. Ça me fait en fait beaucoup penser en avance à tant d'épisodes à la direction artistique ratée : The Leisure Hive et l'ère de Six notamment. Ce qui n'est pas du tout ce à quoi j'ai envie de penser puisque ça me rappelle que la série a un jour perdu tout son sens esthétique...

Ils savent vraiment faire des vaisseaux aliens magnifiques (le vaisseau des Zygons, celui de The Robots of Death n'est pas mal non plus) mais quand il s'agit de montrer une base humaine dans le futur, l'inspiration est peu souvent au rendez-vous.

D'ailleurs cette histoire est quand même réputée pour être la preuve de la baisse du budget dans la série et elle est aussi réputée pour être l'une des plus moches par rapport à son ère. Ce n'est pour l'instant pas tout à fait vrai, mais il n'est pas dur de voir en quoi tout peut vite déraper. Personnellement, je déteste l'effet des "poils sur la main" et "écailles sur le visage" causés par le virus... c'est juste repoussant et cliché.

The Invisible Enemy commence donc avec une intrigue intéressante mais semble pour l'instant plutôt bas-de-gamme, c'est une histoire typique classique avec un appel de détresse d'une station spatiale et une infection/invasion à bord, une histoire assez générique, en somme. Il y a cependant du potentiel (bah il faut dire absolument rien n'est expliqué dans cet épisode) pour faire une très bonne histoire, si tant est qu'on varie un peu les lieux (et pour varier, ça va varier...).

The Invisible Enemy est ausi connue pour être l'histoire qui introduit un nouveau compagnon très original... mais pas tout de suite.

C'est en fait une première partie un peu faiblarde qui accomplit trop peu de choses et qui pique un peu par rapport à la classe de l'ère qui vient précédemment. Probablement le pire épisode individuel depuis The Android Invasion en saison 13, tout de même ! Le temps d'adaptation est un peu rude, mais il faut voir la suite.

DOCTOR: Distress call. From Titan. That message took half an hour to get here.
LEELA: Is Titan really interesting?
DOCTOR: What does that matter? What's important is that someone needs help.


11

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01 mai 2020

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